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avril 2009

Pourquoi un journalisme « partisan » ?

J'ai lu avec grand intérêt dans l’édition du Bavar n° 209 d’avril-mai 2009 les remarques suivantes :

Pour Cavalaire, à propos du Débat d’Orientation Budgétaire, je cite, « puisqu’on est dans la bonne « gestion », il serait –notons-le au passage- de bonne gestion élémentaire de présenter un budget (qui n’est qu’un catalogue de prévisions qu’on peut très bien totalement rectifier dans ce qu’on appelle le budget supplémentaire), au mois de décembre de l’année précédente, plutôt que d’attendre systématiquement le 30 mars, date butoir, qui fait perdre à l’administration un trimestre de gestion comptable. La seule commune dans notre région, à notre connaissance (aucune dans le golfe), à procéder ainsi, c’est celle du Lavandou. Et elle s’en porte très bien. Ce n’est pas parce que tout le monde se trompe qu’on crée une vérité ». Pierre Nembrini.

Pour Cogolin, dans le même numéro de ce journal, je cite encore, «  En revanche, Cogolin fait preuve d’une gestion intelligente en présentant le compte administratif-qui est le seul document faisant état des dépenses et des recettes réelles à l’euro près- le jour même du vote du budget primitif. C’est là une excellente chose, car on peut ainsi, dès le vote du budget primitif, reprendre l’excédent éventuel du budget 2008 ( et baser ses commentaires sur des chiffres très exacts). C’est le cas à Cogolin et cet excédent sera affecté à l’autofinancement d’opérations d’investissement. »  Pierre Nembrini.

Je me réjouis de ces remarques, moi qui demande depuis plusieurs années maintenant, que le compte administratif de la commune de Grimaud soit voté en même temps que le budget primitif pour plus de transparence sans être jamais écouté, et ni même  entendu…

Par ce même journaliste, dans un article sur Michel Mède (opposition au Maire)  à Saint Tropez, on peut lire:

-Pour Michel Mède, je cite, « après six mois de vie commune sereines, les choses ont bien changées. Aujourd’hui,  la moindre de nos remarques passe pour une atteinte à la légitimité du Maire. Nous ne recevons plus d’informations et nous devons donc aller les chercher. »

Et le journaliste de commenter, je cite, «  un propos qui  illustre parfaitement le comportement navrant de certains élus, dans le  Golfe mais aussi ailleurs( !), preuve s’il en était besoin que la chose publique n’est plus d’un niveau élevé (mais rien n’empêcherait qu’elle le soit) »

Les Elus de Génération Avenir n’acceptent  pas non plus d’être mis devant le fait accompli même si nous regrettons que cela soit ainsi la plupart du temps.

Ce qui est le plus étonnant dans tout cela, c’est bien qu’étant en phase à 100% avec ces propos de Monsieur Nembrini, le traitement de l’opposition à Grimaud soit différent pour ce journal et ses journalistes.

Doit on y voir le choix dicté par la cellule communication de la Mairie de Grimaud où un ancien journaliste de Nice Matin en retraite a été embauché pour faire la « publicité » du Maire ?

Qu’en pensez-vous ? J’attends vos réponses.


BUDGET PRIMITIF 2009

Même si un Budget Primitif reste un exercice de style (qui doit être présenté en équilibre), et que chacun peut interpréter les chiffres à sa façon, voilà notre analyse du dernier BP 2009.

En premier lieu, un bref rappel de l'analyse du DOB (débat d'orientation budgétaire)  2009 dans le Bavar n°207 du 27/03/2009 :

  ·        Stagnation et diminution des recettes car gel des concours financiers de l’Etat qui progressent de + 1,6 % contre 2,54 %, donc perte des concours de l’Etat de - 37 %.

  ·        Les dépenses réelles de fonctionnement  et générales sont en augmentation.

  ·        Érosion de l’épargne brute au fil des années.

  ·        Pause de l’investissement public et amorce de désendettement de la commune.

 Le Bavar met l’accent sur une petite phrase du rapport sur le DOB  2009 :

  « toute modification significative d’une de ces composantes mettrait en cause l’équilibre d’ensemble… »

 Ces composantes ne sont pas nommées dans le rapport, mais nous pouvons d’ores et déjà dénoncer et prévoir ce déséquilibre budgétaire. En effet, les dépenses générales apparaissent en forte augmentation (+ 54 % en 2009) et les recettes générales sont déjà entrées dans une zone de forte dépression (- 14 % de 2009 à 2012).

La crise financière, l’absence de la croissance économique, les réformes de l’Etat continueront bien sûr à aggraver ce déficit en recettes.

Nous penserons en particulier à la suppression de la taxe professionnelle sur les investissements, à la diminution des Droit de Mutation, à la diminution des dotations de l’Etat… etc…

 Si en 2009, la commune ne prévoit pas d’augmenter les 4 taxes (statut quo des pourcentages), il faudra être vigilant sur les Bases de l’assiette fiscale qui déterminera le montant de nos impôts (qui, de fait, augmentent chaque année quoiqu'on en dise).

 Cette analyse du Bavar postérieure à nos conclusions sur le DOB 2008 à 2013 nous satisfait.

 J’en rappelle ici la teneur :

   « L’avenir de la commune de Grimaud, sur un plan financier n’est plus aussi mirobolant… »

   «  La DGF (dotation globale de fonctionnement) reste tristement stable de 2008 à 2013 malgré un surclassement de la commune dans les villes de 40.000 à 80.000 habitants »

    « Les soldes de fonctionnement (section) ne cessent de diminuer jusqu’en 2013 »

    « Les DRF (dépenses réelles de fonctionnement) croissent 3 fois plus vite que les recettes réelles de fonctionnement »

    « L’optimisme financier des élus grimaudois de la majorité ne semble plus au beau fixe… »

     « Les hyper investissements réalisés par la commune génèreront d’autres charges fixes, d’autres dépenses que les prochains budgets devront couvrir avec des recettes moindres. »

 À travers cette jungle de chiffres, le budget primitif ou prévisionnel nous indique :

 1)    Que depuis 2007, le ratio dette/habitant s’est nettement aggravé et qu’il continuera à s’aggraver jusqu’en 2012.

·        En 2007, l’endettement par habitant : 647€/an.

·        De 2008 à 2012, endettement moyen par habitant : 1322€/an

 Soit une augmentation de 104% par an pendant 5 ans.

 2)    Les soldes d’EXCEDENT de fonctionnement subissent une nette régression de 2008 à 2012.

En effet, de 2002 à 2007, solde moyen excédent : 3.974.056 € par an.

De 2008 à 2012, solde moyen  d’excédent de fonctionnement : 2.711.467 euros

Soit une perte de 1.262.589 euros (3.974.056 – 2.711.467) en 5 années. (252.518 euros/an)

 Il apparaît  donc que l’épargne brute ou capacité d’autofinancement diminue de 32% en 5 années (6,4%/an)

 3)    En 2009, les dépenses réelles de fonctionnement augmentent de +9,9%.

Le total des dépenses générales augmente de +54%.

Dans le même temps, les recettes réelles de fonctionnement diminuent de -0,9%.

Le total général des recettes diminue de -7%.

 Traduit en euros : 

DRF (dépenses réelles de fonctionnement) + 727.633 euros

RRF   'recettes réelles de fonctionnement)  - 97.658 euros

 Traduit en euros :

Total dépenses générales  (+54%) 4.233.267 euros(+)

Total recettes générales   (-7%)  958.142 euros (-)

 Recettes réelles de fonctionnement

La perte en 2009 de 958.142 euros de recettes (-7%) (12.967.465 – 12.009.323) par rapport à 2008

et l’augmentation de dépenses générales de 4.233.267 euros (+54%) (12.009.323 – 7.776.056) par rapport à 2008

soit un total de : 5.191.409 euros qui nécessiteront de trouver un financement ou d’être compensés  dans un budget où les recettes risquent d’être fortement diminuées par le biais de la crise financière et des réformes entreprises par l’Etat à l’égard des collectivités territoriales.

Commentaires :

 En 3 ans, nous perdons de 2007 à 2009 en RECETTES :

* Sur les excédents de fonctionnement : 252.518 x 3 = 757.554 euros

* Sur les recettes réelles de fonctionnement (RRF) : 1.550.072 euros

(12.400.901 – 10.850.829)

 Total recettes perdues en 3 ans : 2.307.626 euros (757.554 + 1.550.072)

 En 3 ans, les dépenses de fonctionnement augmentent de :

         8.089.154 – 7.292.655 = 796.499 euros

 De 2009 à 2012, il faudra compenser les recettes perdues et l’augmentation des dépenses réelles de fonctionnement, soit un montant de 3.104.125 euros à compenser dans les 3 prochains budgets, soit 1.034.708 euros par an.

 Questions que nous posons aux gestionnaires de la commune et au Maire :

 Quels sont les postes comptables qui permettent cette compensation ou qui contribueront à équilibrer cette perte programmée ?

 Si ce n’était pas le cas, nous pourrions assister à une forte dégradation de la capacité d’autofinancement de la commune, c’est-à-dire son épargne brute.

 Considérant que les effets de la crise financière au cours des 3 prochaines années laissent

-         les recettes annuelles en l’état soit 12.009.323 euros

-         les dépenses annuelles totales soit 12.009.323 euros à leur niveau 2009

 Une extrapolation en 2010 faite avec les constations sur les budgets 2007-2008-2009, nous permettrait d’annoncer aujourd’hui le déséquilibre financier de la section de fonctionnement !!!!

 Ce scénario catastrophe pourrait se réaliser, si en 2010,

 * Les dépenses générales augmentaient de 1.407.033 euros/an

(12.009.323 – 7.788.225 = 4.221.098€)

    (2009)           (2007)

 4.221.098 / 3 = 1.407.033 euros/an

               (2007->2009)

 *Les recettes diminuaient de : 769.209 euros/an

        (757.554 + 1.550.072)             (2.307.626/3)

 Dans ce cas précis, bien évidemment :

 * Les dépenses générales présenteraient un montant de 13.416.356 euros

                   (12.009.323 + 1.107.033)

 * Les recettes générales présenteraient un montant de 11.240.114 euros

(12.009.323 – 769.209)

 Les recettes ne couvriraient pas les dépenses générales.

Il manquerait 2.176.242 euros pour l’équilibre financier de la section de fonctionnement (13.416.350 – 11.240.114)

 1)    L’assiette fiscale

 * Base d’imposition……… 48.808.900 euros

                 2007

* Base d’imposition…….... 65.641.400 euros

                        2008

 soit une augmentation des bases d’imposition de 34% d’une année sur l’autre.

Augmentation très significative sur 1 année.

Elle risque, à court terme, d’être fortement majorée (nous attendrons la prochaine assiette fiscale).

 2)    La section « INVESTISSEMENT » (BP 2009) est largement créditrice.

Total recettes d’investissement………….. 12.215.287 euros

Total dépenses d’investissement…………  8.069.168 euros

grâce au virement de la section de fonctionnement « + 3.497.550 euros » qui présente un montant de : 4.745.969,30 euros

      Epargne brute 2008   2.785.776,30 euros

      Report 2007               1. 960.192,75 euros en excédent de fonctionnement

 Il restera un excédent de fonctionnement :

         4.745.969,30 – 3.497.550 =  + 1.248.419,30 euros

 3)    Budget Tourisme

 Il manquerait 21.000 euros d’après le budget primitif  (21K€) pour équilibrer le budget du tourisme.

Pourquoi ce déséquilibre ?

Manque de prévisions ?

Ou gabegie financière ?

 La commune devra apporter des explications sur ce déséquilibre.

 4)    Conclusion

L’effet « ciseaux » de la diminution de recettes générales et l’augmentation des dépenses générales aura des effets NEGATIFS sur le budget de la commune si l’on n’y prend pas garde :

 1)    Risque de la perte de capacité d’autofinancement en épargne brute de la commune si l’effet "ciseaux" n’est pas corrigé

2)    Risque de déséquilibre du budget d’investissement

3)    Risque de déséquilibre du budget de la section de fonctionnement.

 L’horizon « augmentation des impôts locaux» semble inévitable ainsi que la hausse de l’investissement public.

 Section de fonctionnement :

-dans la prospective 2007 à 2012, en particulier pour l’année 2009, nous constatons les montants suivants :

.dépenses réelles         7 999 607 euros

.recettes réelles           10 624 599 euros

.épargne brute             2 624 599 euros

ou solde fonctionnement réel

.total dépenses générales   8 422 431 euros

.total recettes générales   11 442 577 euros


-dans le BP 2009, nous constatons les montants suivants

.dépenses réelles   8 089 154 euros

.recettes réelles     10 859 829 euros

.épargne brute       2 770 675 euros

Ces 2 montants inscrits au BP 2009 sont à quelque chose près identiques à ceux de la prospective 2007 à 2012

.total dépenses générales     12 009 323 euros  (+43%)

Ce montant est supérieur de + 3 586 892 euros à celui qui apparait dans la prospective 2007-2012

En effet si ce montant de 12 009 323 euros avait été inscrit dans la prospective 2009, le total recettes générales (11 442 577 euros) ne couvrirait pas le total dépenses d’aujourd’hui (12 009 323 euros)

Il manquerait 566 746 euros pour l’équilibre.

D’autre part, ce montant de + 3 586 892 euros des dépenses générales inscrit au BP 2009 ne serait même pas couvert par l’épargne brute (2 770 675 euros)

Il aurait manqué 816 217 euros malgré un report de la section de fonctionnement de 1 045 858 euros.

Il aurait fallu mobiliser en 2009

.tout l’épargne brute de l’année 2009 (2 770 675 euros)

.virement de la section de fonctionnement (1 045 858 euros)

Soit un montant de 3 816 533 euros pour atteindre l’équilibre financier de la section de fonctionnement 2009.

 Conclusions : à notre avis, il y a extrapolation dans ce BP 2009 quand on le compare aux chiffres de la prospective 2007 à 2012.



 


Dany Lartigue invité d’honneur du Salon des Peintres

Dany Lartigue est l’invité d’honneur du XVI ème Salon des Peintres de Grimaud.
Il faut absolument se rendre à la salle Beausoleil,  (du 17 avril au 8 mai, tous les jours de 11h à 19h, entrée libre) pour admirer le travail de l’artiste, et des peintres et sculpteurs exposés à ses côtés.
 Les toiles de Dany, empreintes de gaieté, de fraicheur, de vie, nous replongent, le temps d’un regard sur la toile, un demi-siècle en arrière, dans la Dolce Vita tropézienne, au petit marché de la Place aux Herbes, au bar de  la Ponche… Un enchantement !

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Dany Lartigue : une vie consacrée à la peinture et aux papillons
 Dany Lartigue est né en août 1921 « avec deux mois d’avance, à minuit, au château de Rouzat ». il n’a pas des parents tout à fait comme les autres. Son père n’est autre que le peintre Jacques Lartigue et sa mère Madeleine dite « Bibi » est la fille du compositeur André Messager. Ses parents se séparent lorsqu’il est encore enfant et il est le témoin des nombreuses conquêtes de son père : « un homme qui adorait les belles femmes. Je n’étais pas jaloux, je me rappelle encore de leur beauté, de leur douceur, de leur parfum. » Il grandit, jamais loin de son père : enfance au pays basque, adolescence et études à Cannes au lycée Carnot, il découvre Saint-Tropez dans les années 30 en rendant visite à « Muze » sa mère qui a acheté une maison à la Ponche en 1925 : « Saint-Tropez ! Je n’oublierais jamais le choc que j’eus en arrivant à Saint-Tropez pour la première fois. Le soleil couchant inondait d’une lumière d’or les façades du vieux port et j’eus le sentiment d’avoir découvert, dans un repli secret des Maures, un nouvel Eldorado. » De 1948 à 1970, il vit à Montmartre. Dany Lartigue est à l’époque une des figures de la peinture française d’après-guerre regroupée dans l’ « Ecole de Paris ». En 1970, il s’installe définitivement à Saint- Tropez. Dix ans plus tard, il fonde l’association des « Peintres de Saint-Tropez » qu’il présidera jusqu’en 1992. Si la deuxième passion de Jacques Lartigue était la photographie, celle de Dany est l’entomologie. Il commence à collectionner les papillons dès sa plus tendre enfance dans les jardins de la villa de son père au Cap d’Antibes. De 1960 à 1990, en relation avec le Musée National d’Histoire Naturelle de Paris, il participe à de nombreuses recherches sur le terrain et découvre des espèces rares ou inédites. En 1992, il ouvre un musée baptisé « La Maison des Papillons », dans l’ancienne demeure de sa mère, rue Etienne Berny à Saint-Tropez. Il abrite une collection de près de 26 000 papillons comprenant l’ensemble des espèces diurnes de France attrapées par l’artiste, auxquelles s’ajoute une donation de 20 000 spécimens exotiques. Plus de 4500 spécimens sont réunis, dont certains en voie de disparition.
 Le dernier rêve de l’artiste ? « J’aimerais que Saint-Tropez abrite un autre musée consacré aux peintres tropéziens, post-Annonciade. Je mets toute l’énergie qu’il me reste dans ce projet. »

La Maison des Papillons, 9 rue Etienne Berny, Saint -Tropez.
Tel : 04 94 97 63 45.
A lire : -Lartigue, l’album photo d’une vie d’A. Sayag, Q. Bajac et M. D’astier (Seuil)
Mémoires d’un chasseur de papillons de Dany Lartigue, (Jean-Claude Lattès).   
Donation Lartigue : www.lartigue.org   

JHLartigue et dany 

Papillon1


Un dernier hommage à André Caranta

Une foule triste et émue est venue rendre un dernier hommage à André Caranta.
Après la cérémonie religieuse en l’église Saint-Michel, le Conseil Municipal a honoré sa mémoire devant la mairie.
 André fut conseiller municipal durant quatre mandats, sous les municipalités Drutel et Bréhant, de 1971 à 1995. Très investi dans la vie de la commune, il fut aussi président de la société de chasse et du club bouliste.
Très sympathique, accessible et chaleureux, « Dédé » comme l’appelait ses proches, était un homme qui avait su garder le goût des choses simples, il aimait sincèrement son village où il « montait » quotidiennement, avant de regagner son jardin, véritable petit coin de paradis où il vivait heureux.


"Tramway du littoral, une proposition nommée désir " !

Suite à l’article paru dans Nice Matin du  et intitulé « Tramway  du littoral, une proposition nommée désir », voici la réponse adressée à ce journal  parce que je crois que quand on fait de l’information, il faut apporter  les preuves du sérieux des propos avancés :

"Docteur Jean Marc ZABERN, Conseiller Municipal de la commune de GRIMAUD

A  Monsieur Nicolas SABATIER, Le Var Nice Matin ( Mars 2009),

     Monsieur,

   Suite à l’article paru dans votre édition du mercredi 4 mars que l’on peut retrouver sous le lien suivant www.varmatin.com/ra/st-tropez/176167/saint-tropez-tramway-du-littoral , je me permets de vous adresser les remarques suivantes :

1/ affirmer que le projet Cosma est enterré me semble très présomptueux. Vous trouverez en PJ les dernières délibérations du Conseil Général dont la dernière en date est du 09/02/2009, qui vient de voter à l’unanimité à la demande de Monsieur Bernard Rolland, Conseiller Général du canton de Grimaud, Vice Président de ce Conseil Général, je cite,

«vu sa délibération n°AIS du 26 octobre 2007 approuvant le principe de réalisation d'une voie à péage de contournement Ouest de Sainte-Maxime, et autorisant le Président à saisir les instances de l'Etat afin de définir un montage opérationnel, juridique et financier de ce projet reconnu d'intérêt national,

Considérant  l'avis de la Commission Finances du 2 février 2009, après en avoir délibéré, décide

-d’autoriser Monsieur le Président à lancer les études de faisabilité comprenant notamment une étude de trafic et une étude technico-économique nécessaires à la réalisation d'une voie à péage de contournement Ouest de Sainte-Maxime, précisant les différentes hypothèses de tracé et de gabarit de la nouvelle route, déterminées en fonction des conditions optimales de perception d'un péage, ainsi qu'une étude analysant le montage opérationnel le plus adapté,

                - d'autoriser Monsieur le Président à engager les démarches de concertation, avec les partenaires locaux et l'Etat, sur la  base des éléments issus des études de faisabilité,… »                     

                 2/  Dois je rappeler ici que je me suis présenter aux élections municipales de Grimaud en 2001 avec pour seul but d’informer la population Grimaudoise sur le projet de contournement routier qui avait été adopté par le Conseil Municipal de Grimaud avec l’accord du Maire actuel ?

                      Rappeler que c’est suite à cette information que s’est constituée l’Association de Défense de la Plaine de Grimaud avec laquelle j’ai collaboré en apportant nombre d’informations.

               Dois je rappeler aussi que c’est avec le GEAPE que préside Monsieur François Jeancard qui, le premier, dans un document que je tiens à disposition, avait mis en avant la solution du tramway comme une des solutions d’avenir pour résoudre une partie des problèmes de circulation dans le Golfe de Saint Tropez ?

              Dois je rappeler enfin que ma dernière candidature aux élections cantonales du canton de Grimaud en 2008 était essentiellement justifiée pour défendre ce projet de tramway en alternative au « tout routier » qui semble encore prédominer à ce jour. L’association citée dans votre article ne m’a apporté aucun soutien pendant les dernières campagnes électorales puisqu’un des membres cités dans votre article s’est présentée sur la liste du Maire sortant de Grimaud qui a été réélu, que lui-même est devenu Adjoint, en vous rappelant au passage que ce même Maire sortant a fait campagne pour Monsieur Bernard Rolland qui lui ne parle que du contournement ouest de Sainte Maxime à péage ? Si « une poule y retrouve ses petits », elle aura bien de la chance !

             Je  vous joins également en PJ 2 articles parus sur « le petit impertinent » qui montre l’engagement personnel que j’ai pris  depuis bien longtemps sur ce sujet.

Vous pourrez lire dans un de ces articles que je joins, dans « l’art des non dit », que le journaliste se pose la question suivante, je cite, « comment un propriétaire foncier, touché par ce tracé de route, ne défendrai pas son bien ? Quoi de plus humain ? » en précisant par une petite note en bas de page, je cite, « association de défense de l’environnement de la plaine de Grimaud, dont l’un des administrateurs possède 14 hectares à proximité des emplacements réservés pour la route de contournement ». Je ne connais pas les sources de ce journaliste mais je pense que ça demande réflexion.

            3/ je suis très heureux par contre de les voir reprendre à leur compte ce projet pour lequel j’ai déjà beaucoup œuvré car plus il y aura d’arguments et de forces de proposition en faveur du tramway, plus je me dirai que mon combat aura été utile.

                Je suis ravi qu’ils prennent l’initiative d’une conférence sur le sujet et je ne manquerai pas d’y assister. Je m’interroge cependant sur « le spécialiste des transports suspendus qui a œuvré pour le tramway aérien de Medellin en Colombie ». Je n’imagine pas un tel projet sur notre littoral.

               Je continuerai pour ma part à œuvrer avec le GEAPE car notre travail est déjà bien avancé.

              Le GEAPE est d'ailleurs en contact avec Monsieur Marceau Bertero Niel de la bande à DD pour faire une présentation ou un débat sur « le tramway du Golfe ».

               Je m’étonne juste qu’après avoir reçu pendant près d’une heure Monsieur Julien Joannier à mon domicile le mois dernier sur ce sujet, lui donnant moult informations sur les Maires du Golfe déjà rencontrés (courriers à l’appui), sur les contacts établis avec nombre de Sociétés spécialisées dans l’élaboration de tels projets (toujours courriers à l’appui), lui ayant procuré une pré étude sur le coût prévisionnel que pourraient représenter les études à faire, vous n’ayez pas jugé utile de nous associer (le GEAPE et moi-même) à une telle information dans votre journal.

                Il fallait que ce soit dit.

Je vous remercie d’avoir pris la peine de me lire.

En restant à votre entière disposition pour de plus amples renseignements si vous le jugiez nécessaire, je vous prie d’agréer, Monsieur, mon meilleur souvenir.

                                                                                Docteur Jean Marc ZABERN"

PJ  cités en référence disponibles sur simple demande à "[email protected]"

     



Le mérite d’ouvrir le débat

 

Au cœur de l’hiver plusieurs Grimaudois, habitants du village, mais aussi de différents quartiers de la commune nous ont interpellés, nous Elus de l’opposition, au sujet du manque d’animation du village hors saison.

Notre rôle n’est-il pas de relayer la parole des habitants de la commune ? Nous le croyons, c’est pourquoi nous avons décidé d’en faire l’écho dans notre page d’expression du dernier bulletin municipal.

Bien sûr cela n’a pas plu à la majorité qui a repris le sujet sur le site de la mairie.

Nous sommes satisfaits de constater que notre intervention a permis d’ouvrir le débat.

On nous reproche d’ «oublier les commerçants qui font l'effort d'ouvrir pour justement que le village reste vivant ».

Nous n’oublions personne ! Ni les commerçants qui font l’effort d’ouvrir à l’année, ni les Grimaudois qui nous interpellent.

Développons le dialogue avec eux pour connaître leurs attentes et leurs doléances, mais aussi encourageons les commerçants en multipliant et en développant de concert avec eux des animations correspondant à leurs attentes, comme le souhaitent ceux interrogés récemment.


Petit rappel de mon analyse de février 2009 suite au vote du PLU par l'actuelle majorité : Informations et PLU.

A peine avais-je eu le temps de vous informer que je faisais la « une » du site de la mairie que la diatribe qui m’était adressée a aussitôt disparue… Il est vrai qu’après la lecture de l’article intitulé « des nouvelles de Port Grimaud », une certaine sagesse a du se faire jour pour réaliser que je ne disais pas n’importe quoi…

Il me faut évoquer aussi d’autres sujets à présent et je commencerai par la lettre que j’ai adressé au Bavar qui nous avait mis en cause lors du vote de notre groupe contre le PLU en décembre dernier. L’argumentaire demandé a donc été fourni et malgré la promesse d’en extraire, je cite, « les meilleurs passages » pour publication de la part du journaliste, pas de suite…

Voici donc la lettre adressée au  Ba Var qui répondait aux interrogations sur notre choix:

« Docteur Jean Marc Zabern, Conseiller Municipal de la commune de GRIMAUD, E mail « [email protected]

Le 09 février 2009,

À Monsieur Pierre Nembrini,

     Le Ba Var,

           Monsieur,

Suite à votre article dans le dernier Ba Var concernant la commune de Grimaud et l’adoption par le Conseil Municipal du nouveau PLU, vous vous dites curieux dans votre journal que, je cite, « les quatre membres de l’opposition ont voté contre, sans aucune explication. Or la discussion d’un tel document qui régit la construction sur la commune durant une dizaine d’années était quasiment inévitable. En tout cas, c’était une bonne occasion pour l’opposition de jouer son rôle. Son silence est assez inexplicable et sans doute, grâce à ces quelques lignes de regret, éprouvera-t-elle le besoin de nous en dire plus. Nous l’attendons avec curiosité. »

Je vais donc à présent vous livrer mes réflexions sur le nouveau plan d’urbanisme local (PLU) de Grimaud.

Le village de Grimaud, « Grimaou » en provençal, du haut de son château médiéval, a toujours eu des visions merveilleuses, les Maures, la mer et le golfe de Saint-Tropez anciennement golfe de Grimaud.

Pour autant, les Maires qui se sont succédés sur cette commune ont-ils vraiment pris conscience de ces merveilleux spectacles naturels que le monde entier nous envie et contemple parfois avec enchantement.

Ces Maires ont-ils  pris la mesure de toutes leurs responsabilités, quand au travers de leurs décisions administratives parfois trop ostentatoires, dans le cadre des P.O.S ou des P.L.U, ils bouleversent  trop souvent d'une manière irréversible l'environnement de l'homme et l'homme dans son environnement naturel, qu'il soit faunistique ou floristique ?

Ces Maires ont-ils vraiment pris conscience des excès de notre société moderne de consommation, dont la révolution industrielle est en train de bouleverser, de défigurer, de dénaturer, de transformer cet environnement naturel de l'homme ?

Nous faisons un rêve, celui de rencontrer ou d’élire sur la commune de Grimaud, un Maire visionnaire dont  les seuls buts de son mandat seraient de toujours faire respecter par tous les moyens, l'environnement naturel de l'homme.

Une pause serait indispensable dans cette discipline que représente l'urbanisme car les surfaces urbanisables et celles déjà urbanisées représente 1188 ha soit 27 % de la superficie de la commune de Grimaud !

Malheureusement, ce rêve utopique, parfois, peut se transformer en cauchemar pour notre environnement.

Cela avait commencé avec l'affaire de la Z.A.C des Fontaines qui avaient débuté en 1990 par une délibération du Conseil Municipal de l'époque, délibération qui avait posé les bases d'un projet immobilier à l'ouest du village de Grimaud pour lequel 56 000 m² de construction étaient programmés dans une ZNIEFF de 33 ha.

Les associations de l'environnement, les associations de défense de l'environnement, telles que A.I.D.E et UDVN 83 se déchaînèrent et déposèrent recours sur recours devant les juridictions compétentes pour faire respecter les prescriptions environnementales relatives aux E.B.C., aux ZNIEFF et à la loi littorale.

En 1997, la cour administrative de Lyon (cour d'appel) annule définitivement la délibération de création de la ZAC des fontaines prise en 1990 par le Conseil Municipal dirigé par le Dr Jean-Paul Bréhant pour « erreur manifestent d'appréciation ».

Les promoteurs, suite à cette décision de justice, ouvrit un ultime contentieux, une nouvelle procédure pour obtenir de la commune de Grimaud des dommages et intérêts pour la somme de 59 millions d'euros.

Heureux dénouement, heureux épilogue pour la commune de Grimaud puisque le conseil d'État a tranché d'une manière définitive le 24 janvier 2007 dans ce contentieux en rejetant la requête des promoteurs tendant à condamner la commune de Grimaud a payé ces 59 millions d'euros de dommages et intérêts. La commune l’avait échappé belle.

D'une telle affaire, celle de la ZAC des fontaines, le nouveau Conseil Municipal animé par le Maire élu en mars 2008, devrait tirer de profitables leçons afin que de tels dysfonctionnements ou excès en matière d'urbanisme ne se reproduisent plus jamais sur notre commune.

Le conseil municipal de Grimaud, dans sa délibération du 15 décembre 2008, a approuvé à la majorité moins les quatre voix des élus de « Génération Avenir » le plan local d'urbanisme (PLU) ce dernier remplaçant le POS de 1989.

Ce nouveau document d'urbanisme (PLU) établi en collaboration avec les services de l'État (DDE et DDAF) nous dicte ses principaux commandements :

1/ que les zones agricoles A1 ne pourront recevoir aucune construction, même liés à l'activité

2/ que les zones NB disparaissent. Elles sont supprimées et deviennent des zones U, A, AU ou N. les classements de ces zones devront être revus et corrigés et les principes de reclassement s'appuieront sur les éléments suivants :

. La proximité ou l'éloignement de ces zones avec urbanisation existante leur sensibilité au regard du paysage et des prescriptions environnementales (EBC : espace boisé classé ;  ZNIEFF : zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique, loi littoral)

. Leur sensibilité au feu et les possibilités pour les pompiers d'y accéder (largeur des voies)

. Leur situation en zone inondable (PPRI)

. Analyses durant le volume des restes à construire (photo aériennes, permis de construire en attente, et visites de terrain)

3/ que les zones agricoles NC du POS 89 deviennent zones A

Le zonage s'appuiera sur

. Une analyse des demandes parvenues en mairie (extension ou création d'exploitation, levée ponctuelle d’EBC)

. Une mise en cohérence du zonage agricole en concertation avec la DDAF

. Nécessité de la protection contre les incendies (coupures DFCI, levée d’EBC)

Il s'agit d'un rappel qui nous amène aux sources de ce PLU.

Ce PLU a pris naissance lors d'une délibération du conseil municipal du 18 octobre 2002.

À cette date, le Conseil Municipal de Grimaud, à la majorité et après avoir délibéré, a décidé de prescrire établissement d'un PLU sur l'ensemble du territoire de Grimaud avec les objets et les engagements suivants :

. Contrôler la croissance démographique de la commune (3776 habitants au recensement de 1999,5 1500 habitants à l'horizon du PLU) soit une progression de 45 %

. Maîtriser l'urbanisation en privilégiant celle-ci autour des hameaux et du bâti existant, tout en tenant compte de la spécificité de Grimaud qui impose une architecture de haute qualité et l'absence de toute densification excessive

. Contenir le lancement d'opérations visant à la construction de logements en dehors des espaces déjà urbanisés dans des limites strictes, la commune ayant mis un terme au lancement de grandes opérations immobilières de ce type qui étaient essentiellement orientées en direction d'une population saisonnière, conserver et mettre en valeur des espaces naturels de qualité.

Ce dogmatisme administratif exprimé en 2002 semble revêtir un aspect extérieur rassurant, et contenir d'excellentes intentions en matière d'urbanisme, mais malheureusement une nouvelle délibération du Conseil Municipal de Grimaud en date du 11 octobre 2007 est venue jeter un doute sur les bonnes intentions de nos élus.

Le surclassement de la commune de Grimaud dans les villes de 40 000 à 80 000 habitants  voulu en 2008 par le Maire de Grimaud et sa majorité est une décision très forte qui engage Grimaud sur la voie d'une expansion non justifiée et qui a été insuffisamment expliquée.

Je pense donc à présent que ce surclassement est un facteur d'expansion galopante pour la commune de Grimaud et qu'il est en totale contradiction avec les déclarations du premier Magistrat de notre commune et la philosophie de la délibération du 18 octobre 2002 votée par sa majorité.

Il faut rappeler, qu'au cours de la campagne électorale du Docteur Laffra menée contre le Docteur Bréhant, le Maire actuel, Monsieur Alain Benedetto, s'était farouchement opposé au programme du Dr Jean-Paul Bréhant qui prévoyait un surclassement à 90 000 habitants.

En conclusion, si le nouveau PLU 2008 nous apprend qu'il y a une diminution des surfaces urbanisables de moins de 43 % par rapport au POS 89, néanmoins il nous informe qu'il reste 142 ha à urbanisés (zonage AU).

Sur ce chiffre de 142 ha, je pense qu'il faut rapidement focaliser toute notre vigilance car Grimaud n'est pas à l'abri d'une nouvelle opération immobilière d'envergure et ce malgré la présence de nouveaux documents d'urbanisme (PADD, SCOT, PLU…) qui, d'après le Maire, permettraient « de mieux maîtriser l'urbanisme et la croissance démographique. »

Ne déclarait-il pas qu'il refuserait sur la commune « toute perspective de création d'ensembles comparables à ce que nous voyons dans les Alpes-Maritimes ».

Si la nouvelle municipalité déclarait solennellement pendant les élections municipales de mars 2008 « qu’elle ancrerait plus fortement Grimaud dans sa particularité, notre circonscription doit encore et certainement plus que jamais se préserver des excès qui menace les territoires d'exception », alors pourquoi avoir demandé le surclassement de la commune de Grimaud dans les villes de 40 000 à 80 000 habitants qui ouvrent dangereusement la porte à tous les excès ? Cette contradiction nous dicte plus de méfiance, plus de vigilance, à l'égard de la politique d'urbanisation qui sera entreprise sur la commune de Grimaud dans les mois ou les années à venir. 

Je vous remercie d’avoir pris la peine de me lire.

En restant à votre entière disposition pour de plus amples renseignements si vous le jugiez nécessaire, je vous prie d’agréer, Monsieur, mon meilleur souvenir.

 Docteur Jean Marc ZABERN ».

Voilà notre réflexion et nous attendons vos remarques comme d’habitude afin de confronter nos points de vue. A bientôt.