Le 3^ème Euro Festival Harley-Davidson qui vient de s’achever a bien failli ne pas avoir lieu cette année.

Crise économique oblige. Stéphane Sahakian, l’organisateur et représentant de la marque en France le confirme.

La commune de Grimaud, point de départ de l’aventure du HOG dans le golfe, a tout de même déboursé la somme conséquente de 20 000 € (de subventions) mais cela n’aurait sans doute pas suffit sans le soutien financier de l’intercommunalité et du Conseil Général.

En effet, la majeure partie des communes du golfe a été d’accord pour subventionner l’événement et cette union a permis de récolter 10 000 € environ (seule la commune du Plan de la Tour s’est abstenue).

Nous nous réjouissons que le soutien intercommunal, sans oublier celui du Conseil Général (10 000 € aussi) que nous souhaitions vivement depuis toujours, aient permis d’organiser cette animation qui dynamise l’avant saison.

Contrairement à l’année dernière, la parade a eu lieu sous le soleil, ou presque, a traversé le golfe, avec un passage remarqué et inoubliable sur le mythique port de Saint-Tropez.

Retombées économiques satisfaisantes pour les hôteliers et les commerçants, fréquentation au zénith avec environ 10 000 personnes, animations réussies dans les communes et aux Prairies de la Mer, couverture médiatique, souhaitons maintenant que les sponsors et les partenaires de l’Euro Festival se multiplient à l’avenir pour réduire la participation financière de notre commune, qui accueille au mieux l’événement.

Mais la facture est salée pour le groupe Harley qui a déboursé cette année 800 000 € pour installer son village, ses animations et rémunérer son équipe de 200 personnes… Le prix à payer sans doute pour un tel rassemblement européen.

Un honneur pour Sainte-Maxime et les communes du golfe. Une date historique. Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a choisi la plage de la Nartelle pour commémorer le 64^ème anniversaire de la victoire de 1945.

Une journée inoubliable pour les Eus, les Anciens Combattants, les personnalités, les 5000 personnes présentes ce jour là.

Une organisation parfaite avec la mise en place de navettes gratuites au départ du centre ville, un dispositif de sécurité  impressionnant, un accueil irréprochable.

Il est près de 11h30 lorsque le chef de l’Etat fait son entrée, la Légion entonne la Marseillaise. Il passe les troupes en revue, salue les Vétérans du débarquement installés sous une grande tente au fond de la plage, entouré notamment par le Premier Ministre François Fillon, Hervé Morin, Ministre de la Défense, Jean-Marie Bockel, Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, mais aussi de hauts représentants des armées.

Le Président prononce un vibrant discours, au message fort « haïr la guerre » martelé comme une litanie, il rend hommage aux libérateurs de la France, aux troupes coloniales, aux alliés qui s’opposèrent à la barbarie nazie et termine son discours par le devoir de mémoire, « Ne rien oublier », avant de se diriger vers les anciens combattants et le public, qui massé derrière les barrières de sécurité l’applaudit ou lui tend la main.

Oublié le protocole, à la plus grande joie de ses admirateurs qui scandent en chœur  un « Nicolas », tout à fait inadapté aux circonstances…

Midi, le Président rejoint le « Mistral » où il assiste à une revue navale grandiose et au défilé aérien de la patrouille de France avant de s’envoler à bord d’un hélicoptère.

Seule déception de Nicolas Sarkozy, l’absence du porte-avion Charles de Gaulle bloqué à quai à Toulon à cause d’un sérieux problème technique.

Le coût de cet événement unique et exceptionnel est estimé à plusieurs millions d’euros, de source de l’Etat. Le ministère de la Défense finance la partie logistique, les frais des militaires, des gendarmes et des entreprises qui ont travaillé sur le site. Les employés des services techniques de la ville de Sainte-Maxime, sur le pied de guerre pendant plusieurs jours, se sont mobilisés, assistés des policiers municipaux et des employés communaux qui se sont chargés de la sécurité et de l’accueil des 5000 personnes présentes. Le soir et le lendemain, l’événement faisait la une des médias. Ils n’ont eu de cesse de souligner l’organisation exemplaire de la journée.

C.R

Crée en 2003 par la Grimaudoise, professeur de piano et chef de choeur, Nathalie Ballarini, l’association des Voix du Soleil s’est illustrée le mois dernier en organisant un grand festival de musiques du monde à Cogolin.

Une programmation riche et diversifiée jazz manouche, gospel, salsa, chorale provençale, pop rock… qui a rassemblé 120 musiciens, un public nombreux et inter générationnel au Centre Maurin des Maures et dans les rues du village.
Après deux éditions à Ramatuelle et cette dernière à Cogolin, il serait légitime que la commune accueille en ses murs des concerts de la formation de cette enfant du pays. Tel est le souhait de Nathalie. Malheureusement, pour l’instant, malgré son talent et son dynamisme, elle ne semble guère entendue. Nous la soutiendrons dans ses démarches.

www.voixdusoleil.com

«L’histoire et les histoires qui expliquent le présent, qui aident à mieux découvrir ce village d’exception et à mieux l’aimer».

L’œuvre nous plonge dans voyage à travers le temps, de la Préhistoire à nos jours, il nous emmène en  promenade à travers les ruelles du village riches d’un patrimoine exceptionnel, évoque les maires et les familles illustres de la commune, les fêtes, les loisirs, les traditions sans oublier les incontournables photos de classe qu’on découvre toujours avec plaisir…

Préfacé par l’Académicien Frédéric Vitoux, l’ouvrage est illustré  de nombreuses photos mais aussi de témoignages de Grimaudois, les aquarelles sont signées Raoul Fonquergne et la couverture Michel Augé.

Les grimaudois n’oublieront pas le sourire de Jean Cantarella, disparu le mois dernier à l’âge de 78 ans. Chasseur, joueur de boules, il était apprécié pour sa bonne humeur et respecté pour son courage face à l’adversité. Nous renouvelons nos sincères condoléances à sa famille.

Les danses rythmées au son des fifres et tambours, les plus beaux costumes des provençales, les sourires des enfants, après la messe, l’Escandihado nous a une fois de plus offert un  bien joli spectacle en cette matinée ensoleillée du 1er mai où le groupe fêtait ses 45 ans. Crée en 1964 par André Decuers, il est présidé et animé depuis de nombreuses années par Robert Cérésola et ses proches, fiers de continuer à transmettre aux jeunes générations les rites du patrimoine provençal.
Prochain rendez-vous avec le groupe, la Foire de la Laine, le jeudi de l’Ascension le 21 mai.

Je lis dans le Nice Matin du 2 avril 2009 lors d’une rencontre entre le Maire de Sainte Maxime et quelques invités, à propos du contournement routier, je cite :

A la question « où en est-on du contournement routier de la ville », le Maire répond « c’est une longue histoire qui n’a toujours pas abouti. La dernière idée est  de faire une route qui irait du carrefour du Plan de la Tour jusqu’à Saint Pons et de réaliser un nouvel échangeur à la Foux. Mais aujourd’hui, les routes sont devenues départementales et le Conseil Général dit qu’il n’a plus de fonds. Bernard Rolland (ancien Maire et Conseiller Général du canton, ndlr) envisage une voie à péage. Je suis contre. Ce sera un test national pour rendre d’autres routes payantes et il n’est pas question pour moi d’admettre ça sur la commune. Les routes doivent être libres de circulation. Néanmoins le contournement est vital pour Sainte Maxime et il va falloir trouver une solution. »

Dans le même journal, le 8 avril, toujours par l’intermédiaire du Maire de Sainte Maxime, je cite, à propos de l’aménagement en cours de la RD 25 entre Le Muy et l’entrée Nord de Sainte Maxime, « à quoi servirait en effet d’augmenter la circulation sur l’unique voie de desserte du golfe si ce n’est pour arriver sur une voie congestionnée ? Or tel est le cas des voies sur lesquelles débouche actuellement la RD 25 et qui longent le front de mer ».

Et le journaliste de reprendre, je cite, « ce n’est donc pas le fait du hasard si le premier magistrat (de Sainte Maxime) réaffirme avec force la nécessité de réaliser rapidement le contournement ouest de Sainte Maxime et de citer les paroles du Maire : « de nombreuses études ont été menées dans les années passées, ces travaux sont nécessaires pour le développement des communes du golfe ».

Toujours les mêmes remarques et les mêmes mots pour le même constat mais je pense que cet été encore, et pour quelques années encore, il faudra avoir beaucoup de patience pour circuler dans le Golfe. Bon courage.