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mars 2012

Le problème des déplacements dans le Var vu par le Conseil Général

TRANSPORT
LES CHOIX POLITIQUES
Les besoins de mobilité au quotidien des personnes ne cessent de progresser, quels que
soient leurs motifs de déplacements. Faciliter et organiser ces déplacements est un
enjeu majeur pour le Conseil général. Le développement des transports publics est une
véritable alternative qui a conduit l’assemblée délibérante à la création du nouveau réseau
départemental VarLib. Cette politique volontariste doit se poursuivre dans le cadre du plan
d’engagement 2011 – 2012.
Au terme d’une année d’exploitation de ce nouveau réseau de transport public, les
tendances se confirment sur les fondements de l’usage des transports en commun.
Attractivité tarifaire, attractivité pour les touristes, augmentation de la fréquentation en
période estivale, progression des ventes des abonnements et des titres « 10 voyages »,
développement de l’information et de la communication auprès des usagers; tous ces
éléments confirment que le transport public est une véritable alternative de mobilité sur
laquelle doit se développer la politique des déplacements conduite par le Département dans
la perspective « Var 2030 ».
En effet, si la qualité des services et l’offre de transport se déterminent sur du court terme,
les choix liés aux déplacements relèvent d’une réflexion qui engage la collectivité sur
du moyen et du long terme. Dans ce domaine, les décisions d’aujourd’hui détermineront
les conditions de mobilité de demain. Les actions du Conseil général s’inscrivent dans la
démarche de développement durable notamment lorsqu’il s’agit de financer en partenariat
les infrastructures lourdes pour le réseau ferroviaire et ses pôles d’échanges multimodaux,
ou le développement des sites propres pour les transports en commun, ou la réalisation des
parcs relais.
LE CONTEXTE
Le réseau VarLib doit aujourd’hui s’adapte pour mieux répondre à l’attente de la population varoise.Les besoins en transport sont différents selon les territoires et ladensité de population influe fortement sur la fréquentation du réseau.
Pour autant, des solutions pérennes pour la mobilité des habitants dans les secteurs ruraux doivent être proposées, comme il est nécessaire d’accroître l’offre de service

Repères VarLib pour 2011
 114 lignes régulières réalisées avec 316 cars,
 8 250 000 kilomètres de lignes régulières à l’année,
 155 lignes scolaires réalisées avec 374 cars,
 2 200 000 kilomètres de lignes scolaires à l’année,
29 186 élèves sont subventionnés par le Conseil général pour leurs déplacements domicile/établissement, (y compris les élèves handicapés), parmi lesquels 26 445 utilisent le réseau VarLib.
1 600 000 voyages/an sur les lignes régulières.
période estivale sur le littoral varois pour répondre à l’afflux touristique.
La nouvelle organisation déconcentrée des services du Conseil général, dans les territoires,
permettra de mieux recenser les besoins des habitants et d’adapter le réseau aux spécificités
des déplacements sollicités.
Par ailleurs, le développement de l’information et de la communication sur le réseau et l’offre
de service sont essentiels pour l’usager et doivent être permanentes. Pour cela des
équipements seront réalisés dans les gares routières et une application informatique sera
développée pour permettre la vente d’abonnements sur internet.
TRANSPORT
L’ACTION DEPARTEMENTALE
« PROMOUVOIR LES MODES DE DEPLACEMENT ALTERNATIFS SUR L’ENSEMBLE
DU TERRITOIRE »
OBJECTIF STRATEGIQUE 1 : FAVORISER L’USAGE DES TRANSPORTS
COLLECTIFS
Cette politique volontariste en matière de transport public s’inscrit dans le cadre
des mesures prises pour le développement durable.
Elément de compétitivité renforçant la mobilité dans les territoires, le nouveau réseau de
transport interurbain VarLib est un vecteur de solidarité et de cohésion sociale, indispensable
pour offrir à tous, l'accès à l’emploi, à la formation, aux équipements publics, aux
commerces.
Ce réseau est opérationnel depuis le 1er septembre 2009. Il est attractif sur trois critères
essentiels :
 la tarification,
 le niveau de service, fréquence et rapidité,
 la qualité de la desserte, proximité et efficacité.
Confirmer l’identité du réseau VARLIB par ses capacités d’offres de transport, et lui associer
un niveau de qualité en matière d’information et d’accueil des voyageurs, sont les deux axes
essentiels des actions qui concourent à l’attractivité du transport public.
 Offrir des services de qualité aux usagers
Pour répondre à l’attente des usagers, des enquêtes de satisfaction auprès de la clientèle
seront réalisées au cours de ces deux prochaines années dans les cars des lignes
départementales et aux abords des pôles d’échanges. Ces enquêtes seront confiées à des
entreprises spécialisées et seront effectuées une fois par an.
Par ailleurs, l’exploitation du réseau VarLib est soumise à des obligations contractuelles
imposées aux exploitants et la collectivité doit s’assurer de leur respect.
Les enquêtes seront donc complétées par des contrôles qui devront permettre d’apprécier la
qualité des prestations assurées par les transporteurs, notamment en matière d’équipement
des véhicules, et de contrôler le respect des horaires, la fiabilité des services, les lieux de
prise en charge ou de dépose, et la fréquentation des lignes. Ce marché de services
pluriannuel sera renouvelé en 2011.
 Améliorer l’accessibilité des transports publics aux personnes à mobilité réduite
Le Conseil général a défini, dans le cadre des cahiers des charges imposés aux entreprises
de transport, un niveau minimal d’équipement des véhicules pour les usagers à mobilité
réduite. Les équipements spécifiques doivent être mis en oeuvre d’ici 2012 pour 50% du parc
de véhicules et 100% d’ici 2015. Ces engagements pluriannuels seront vérifiés à leur
échéance. Dès aujourd’hui les contrôles effectués dans les entreprises mettent en évidence
le renouvellement du parc de véhicules.
 Améliorer l’information et l’accueil des voyageurs et touristes
La communication et l’information sont deux éléments essentiels pour fidéliser la clientèle.
Pour cela, il est nécessaire de transmettre régulièrement et en différents lieux des
informations précises sur l’organisation du réseau et l’exploitation des lignes.
Une communication très large sur le réseau VarLib est réalisée sur un site internet avec,
- un moteur de recherche pour les déplacements,
- les fiches horaires dématérialisées des lignes départementales,
- une information sur la tarification et les points de vente des titres de transport, ainsi qu’une rubrique contact pour répondre aux demandes spécifiques des usagers.
Conjointement, en collaboration avec la Direction de la Communication, des fiches et des
guides horaires papier sont diffusés à destination des différents acteurs publics intéressés.
Ces marchés pluriannuels de fournitures et services seront renouvelés en 2011 à cette fin.
 Améliorer le traitement des demandes des titres de transport
En 2010, le Département a conduit une étude pour la création d’un portail Internet dont l’un
des objectifs était de permettre la télévente de titres de transport.
En 2011 ce projet doit se concrétiser par la création de ce site en lien avec la billettique mise
en oeuvre pour le réseau VarLib. Cet outil donnera la possibilité aux voyageurs et aux élèves
de renouveler directement de leur poste informatique, leur titre de transport sur le web.
Cette application sera développée pour les scolaires en 2012.
 Améliorer l’information des usagers aux points d’arrêt et dans les gares routières
La création et l’amélioration des espaces d’accueil de voyageurs dans des locaux
fonctionnels offrant les services d’informations, de vente de titres sont indispensables pour
le développement des transports publics.
Les gares routières de Toulon, St Raphaël, Draguignan et St Tropez répondent à cette
attente et font l’objet d’engagement du Conseil général avec les gestionnaires de ces
établissements pour l’information des voyageurs et la vente de titres dans les meilleures
conditions.
Concernant la gare routière de Toulon, le nouveau marché d’exploitation, opérationnel
depuis le 1er janvier 2011, prévoit la création d’une centrale d’information sur le réseau et de
réservations pour les lignes exploitées sous la forme du transport à la demande qui sera
développé sur les territoires de Provence Verte et Pays de Fayence.
Afin d’améliorer l’information des usagers dans ces gares routières seront implantés des panneaux
Le Var s’engage à développerl’information et la communication avec l’usager
Le succès du nouveau réseau VarLib et l’augmentation de la clientèle génèrent des demandes de plus en plus importantes en matière de communication et d’information.
Pour répondre à l’attente des usagers et donner d’information dynamique en lien avec
la billettique.
Ce dispositif d’information parpanneaux lumineux permettra de donner l’information, en temps réel,
des heures des départs et des arrivées des cars et d’apprécier le temps d’attente pour les usagers
OBJECTIF STRATEGIQUE 2 : PROPOSER UNE OFFRE DE TRANSPORTS ADAPTEE
AUX BESOINS DES USAGERS ET AUX SPECIFICITES DES TERRITOIRES
Pour atteindre les objectifs de cette politique, les contrats d’exploitation des lignes régulières
apportent une souplesse pour la mise en oeuvre des services, tant sur l’organisation des
horaires que sur les moyens d’exploitation.
Ainsi, les lignes du réseau VarLib ont des caractéristiques très différentes :
 des lignes inter-territoriales reliant les grandes villes du département et les départements limitrophes,
 des lignes périurbaines, desservant les pôles d’emplois, les pôles d’échanges gares SNCF et routières et l’aéroport de Toulon Hyères,
 des lignes de proximité, à l’échelle de chaque territoire, pour favoriser la vie économique locale et le désenclavement des villages,
 des lignes touristiques plus particulièrement à destination du littoral mais également à destination du Haut Var en période estivale,
 Des lignes à la demande, pour des déplacements moins fréquents et dispersés sur des territoires à faible densité de population.
Cette offre de service doit être accompagnée par une politique volontariste en matière
d’infrastructures. En effet, les voyageurs doivent être accueillis dans de bonnes conditions
dans les gares routières, les pôles intermodaux et les parcs relais qui sont des maillons
indispensables dans la chaîne des déplacements.
 Renforcer le maillage des territoires
Dans un contexte économique difficile et avec une hausse des prix des produits pétroliers,
des mesures seront nécessaires afin de faire évoluer le réseau sur les axes les plus
fréquentés et de développer les services à la demande de l’usager sur les territoires à plus
faible densité de population.
L’organisation du réseau VarLib implique une attention particulière sur le suivi des
prestations des transporteurs, des recettes et de la fréquentation des lignes. Des
ajustements permanents sont nécessaires afin d’optimiser les moyens et présenter la
meilleure offre de service aux usagers.
En effet, sur les territoires ruraux à densité faible, le transport public doit s’adapter à
une demande dispersée. Le transport à la demande peut répondre en partie à ces
contraintes et l’expérimentation lancée en 2010 sur le canton de Tavernes se
poursuivra avec des améliorations deservice en 2011 pour un développement
sur d’autres territoires en 2012.
A l’inverse, la fréquentation du réseau VarLib sur le littoral varois est très
importante notamment en période estivale.
Ces éléments sont à prendre en considération par rapport à la qualité de l’offre de transport.
Le Conseil général s’engage sur l’adaptation régulière du réseau Varlib à la fréquentation
des usagers et conjointement aux besoins de mobilité des populations isolées.
Afin de répondre à ses engagements des actions de concertation seront menées auprès de
la population et des acteurs économiques afin de mieux cibler les attentes.
 Développer l’intermodalité des réseaux
L’installation de la billettique départementale dans les 630 véhicules du réseau VarLib
sera finalisée en 2011.
Ce dispositif, particulièrement innovant, répond aux dernières technologies développées dans le domaine des supports informatiques sans contact. La carte départementale sans contact est
interopérable avec le dispositif billettique duréseau urbain de TPM.
La carte du réseau départemental sera également interopérable avec le système déployé
pour les lignes régionales sur le réseau ferroviaire.
Ainsi, le client avec une seule carte de transport pourra utiliser successivement le réseau
départemental, le bus et le train.
Le Var s’engage à optimiser le réseau au regard de la fréquentation
Il s’agit d’optimiser l’exploitation du réseau VarLib afin de répondre à l’évolution de la
demande de transport sur les axes les plus denses en population et les plus fréquentés
par les touristes et conjointement d’apporter dans les territoires à plus faible densité des
services à la demande.
La nouvelle organisation territoriale des services de la Délégation permettra de
mieux appréhender les demandes de déplacement des Varois et de proposer les
évolutions pertinentes du réseau VarLib.
Le Var s’engage sur la vente des abonnements VarLib sur le web
Il s’agit d’offrir un service dématérialisé pour favoriser et simplifier les ventes
d’abonnements au réseau Varlib.
Le système billettique déployé sur le réseau Varlib, sera développé avec la création d’un
portail sur le web pour la télévente de titres de transport. La mise en oeuvre est prévue
en 2011.pour les voyageurs et 2012 pour les scolaires.
Il convient d’engager aujourd’hui, des négociations entre autorités organisatrices de transport
pour définir les titres de transport multimodaux.
Concernant la continuité des transports publics pour les usagers appelés à utiliser
successivement les réseaux urbains - interurbain ou ferroviaire – interurbain, le Conseil
général a organisé les lignes interurbaines du réseau VarLib afin qu’elles desservent les
gares routières et les points d’arrêt multimodaux.
Des actions de concertation sont menées de pair avec les autorités organisatrices de
transport afin d’ajuster les réseaux pour faciliter les correspondances et la continuité des
déplacements.
Le Conseil général apporte son soutien financier notamment dans le cadre du transfert de
compétence dans le domaine des transports scolaires lorsque ceux – ci sont intégrés dans
un nouveau périmètre de transport urbain et ce partenariat sera développé avec les
intercommunalités pour favoriser l’organisation des dessertes locales en complément du
réseau VarLib. A ce titre, une réflexion doit être conduite avec la Communauté
d’Agglomération de Toulon sur la desserte maritime entre les îles d’Hyères et le
Lavandou ainsi qu’avec les communes du golfe de Saint Tropez pour les liaisons
maritimes qui le dessert. Ce projet pourrait aboutir en 2012.
 Développer les infrastructures des transports publics
Dans le cadre du contrat de projets Etat
– Région 2007 / 2013, le Conseil général contribue à la modernisation des gares SNCF et de leurs abords.
Après la gare SNCF d’Ollioules, une opération est en cours à la gare de La Seyne pour la réalisation d’un parc relais ainsi que la mise en accessibilité du bâtiment voyageurs et des quais.
La programmation prévue en 2011 et 2012 permettra la réalisation de travaux sur les pôles d’échanges intermodaux de La Garde, Toulon et des Arcs sur Argens.
Concernant le réseau VarLib, le Conseil général s’engage à l’amélioration de l’accueil et de la sécurité des voyageurs et des élèves au point d’arrêt, 400 arrêts seront équipés en 2011 et 2012 de balises pour mettre à disposition des informations sur les horaires du réseau.
Le Var s’engage à équiper le réseau départemental VarLib par des abribus
L’absence d’équipements (abribus, balise d’informations) aux points d’arrêt ou leur vétusté impliquent une nouvelle campagne d’investissement sur ce type de mobilier.
L’objectif pour 2011 est la passation d’un marché pour l’installation a partir de 2012 d’abribus permettant la signalisation du réseau et l’information des voyageurs.
Le développement de ces équipements sera réalisé sur 4 ans et réparti sur l’ensemble du
réseau départemental.
Conjointement, des aménagements de sécurité des points d’arrêt seront réalisés.
L’action menée en 2010 relative à la signalisation du réseau (100 balises) par les services du Conseil général sera poursuivieen 2011et 2012 par l’implantation de 400nouvelles balises.
Le Var s’engage à participer aux opérations d’aménagements et de modernisation des pôles d’échanges intermodaux.
INFRASTRUCTURES ROUTIERES
LES CHOIX POLITIQUES
Le développement et la maintenance des infrastructures routières participent à une politique
plus globale de gestion de la mobilité et des communications pour constituer l'offre de
déplacements. A travers les différents modes constituant cette offre, la priorité du
Département est le service à l'usager.
En favorisant la mobilité, les routes participent à l'aménagement et au développement des
territoires. Mais l'équipement de ces infrastructures doit aussi permettre l'interconnexion et la
complémentarité des réseaux de transport public pour que les varois puissent vivre,
travailler, étudier ou voyager quel que soit leur lieu d'habitation.
La mission du Département est donc d'organiser et d'équilibrer les différentes possibilités
d'une plus grande mobilité pour tous les varois dans une logique de développement durable.
Toutefois, la mobilité représente également un enjeu en termes de sécurité auquel le
Département consacre une part importante de ses actions au quotidien.
A partir de 2011, le renforcement des services de proximité et l'application des technologies
de l'information et de la communication permettront de renforcer l'efficacité de l'action du
Conseil général au service des usagers en déplacement.
LE CONTEXTE
Les perspectives d'évolution du Var dans les 20 prochaines années sur les plans
économique, démographique et urbanistique sont des éléments structurants de la politique
conduite en matière d'infrastructures de mobilité.
L'évolution des besoins des territoires sera prise en compte à travers un développement de
la proximité des services publics.
La nécessité d'associer le développement et la préservation de notre cadre de vie est prise en compte à
travers les engagements qui seront poursuivis ou initiés en 2011 et 2012 : poursuivre l'aménagement du réseau routier, développer les infrastructures cyclables et intermodales, renforcer la sécurité des infrastructures, préserver l'environnement, économiser les matières premières, …
Repères
 2929 km de routes départementales :
- Réseau structurant : 1080 km dont 340 de routes nationales d’intérêt local transférées,
- Réseau inter-cantonal et d’intérêt local : 1805 km
 88,5 km de pistes cyclables en sites propre ou partagé,
 3 000 points d’arrêt de transports collectifs scolaires et de voyageurs
 4 048 ouvrages d’art dont 1 436 ponts et 2 612 murs,
 68 engins de viabilité hivernale pour 116 circuits
Le concept de mobilité durable est une réalité quotidienne pour le Département du Var dont
les personnels travaillent au service de tous les usagers : automobilistes, conducteurs de 2
roues motorisés, usagers des transports publics, cyclistes, piétons, riverains…..
Leur action tend à la meilleure intégration possible des infrastructures dans nos territoires :
entretien, aménagement du réseau et de ses dépendances vertes, aménagement de gares
routières et de points d’arrêt Var Lib, travaux de prévention contre les feux de forêt, lutte
contre la publicité en bord de route, protection contre les pollutions accidentelles…….
D'ici l'échéance de 2013, ouverture du second tube de la traversée souterraine de Toulon, le
Département et ses partenaires que sont la Région et la Communauté d’Agglomération
toulonnaise, agiront auprès de l’État pour que l’aménagement de l’A57 de la sortie Est du
tunnel à l’échangeur de Pierre-Ronde soit réalisé dans les deux sens dans les meilleurs
délais et simultanément à la mise en service du tunnel. Ce projet prévoit notamment
l’utilisation des bandes d’arrêt d’urgence par les cars et répond en cela à l’objectif
d’aménagement du réseau en faveur des transports collectifs.
Le Département agit avec ses partenaires pour un réseau routier au service de la
mobilité de tous les varois.
INFRASTRUCTURES ROUTIERES
L’ACTION DEPARTEMENTALE
« FACILITER LES DEPLACEMENTS DE LA VIE QUOTIDIENNE ENTRE ET DANS LES
TERRITOIRES »
Le réseau routier de notre département fait partie intégrante de la vie de ses habitants dont
il facilite les déplacements pour l’ensemble de leurs activités.
A travers sa politique routière, le conseil général vise année après année à offrir un réseau
routier structurant, moderne et adapté aux conditions de circulation actuelles et à venir.
OBJECTIF STRATEGIQUE 1 : RENFORCER LA SECURITE ET LE CONFORT DES
USAGERS DU RESEAU ROUTIER
Le Département a pour mission d’assurer sur le réseau routier les meilleures conditions
possibles de circulation au regard de la sécurité des usagers et de la régularité de leurs
temps de parcours.
Pour cela il assure en premier lieu des actions de veille, de mesure et d’observation
continues ou régulières des conditions de circulation, du niveau de fréquentation et des
risques routiers:
 veille sur les conditions météorologiques,
 observation des accidents de la circulation et identification des zones
accidentogènes,
 mesure des trafics et des vitesses pratiquées sur les routes,
 repérage des points noirs trafics.
Par cette veille permanente et grâce à une organisation opérationnelle s’appuyant sur des
services de proximité pour plus d'efficacité, le Département peut ainsi :
 intervenir pour assurer la viabilité du réseau à travers des opérations curatives et
préventives d’exploitation (viabilité hivernale, interventions d’urgences, actions
renforcées de remise en exploitation normale après des événements
exceptionnels...),
 être réactif pour équiper ou aménager le réseau afin d’améliorer les conditions de
sécurité ou agir sur le comportement des usagers par des actions de prévention,
 aménager ou équiper des carrefours pour supprimer des points noirs localisés de
circulation.
Dans le Var, le nombre de victimes a diminué de 3% en 2010 sur les routes
départementales.
Mais la priorité sera une nouvelle fois donnée en 2011 et 2012 à la lutte contre l’insécurité
routière des 2 roues motorisés qui, avec 26 victimes en 2010 ont représenté 38% des
accidents mortels.
C’est dans ce contexte que le Département va continuer à accompagner l’Etat dans ses
actions de prévention et d’éducation à la sécurité routière.
Objectif opérationnel 1.1 : Renforcer les actions d’information et de prévention auprès des usagers
En partenariat avec la Préfecture du Var et dans le cadre du Plan Départemental d'Actions
de Sécurité Routière le Département participe à la mise en oeuvre des actions en matière de
prévention des risques routiers.
Dans ce domaine, le Conseil général mène une politique volontariste mettant au service des
varois des chargés de prévention qui co-animent la maison départementale de sécurité
routière et interviennent au contact des varois pour les sensibiliser et les guider dans leurs
comportements pour une conduite apaisée et en sécurité.
Les objectifs 2011-2012 sont:
 la poursuite des actions de sensibilisation et d’éducation auprès des jeunes (100 interventions par an en moyenne),
 le développement significatif de la lutte contre l’insécurité des 2 roues motorisées,
 le renforcement des actions de sensibilisation dans les 70 collèges varois
En 2011 et 2012, le Département et ses partenaires acteurs de la sécurité routière interviendront
auprès d'au moins 20% de la population des collégiens varois soit environ 8 000 élèves.
Objectif opérationnel 1.2 : Résorber les lieux accidentogènes
A partir des données d'accidentologie, le Département tient à jour une cartographie des
carrefours et sections du réseau routier où se concentrent les accidents.
Le Département poursuit son objectif d'aménager au moins 10 % par an des sites ainsi
répertoriés de manière à limiter les risques d'accidents et leurs conséquences.
Le Var s’engage à plus de sécurité pour les usagers sur la route
Le Département s’engage à aménager au moins 10 % par an des sites ainsi répertoriés de manière à limiter les risques d'accidents et leurs conséquences
Le Département s’engage à poursuivre ses actions de sensibilisation et prévention aux risques routiers notamment à l’attention des 2 roues motorisés et à sensibiliser chaque année au moins 20% de la population des collégiens varois soit environ 8 000 élèves.
Traitement des lieux accidentogènes
objectif 2011
Nombres de lieux identifiés
Nombre de lieux aménagés
Pour atteindre cet objectif un plan triennal d’actions de sécurité routière est mis à jour
annuellement ; il comporte d’une part des diagnostics et des études de sécurité et, d’autre
part, des opérations d’aménagement et d’équipement des infrastructures.
Objectif opérationnel 1.3 : Résorber les points noirs du trafic
La fluidité de la circulation sur le réseau routier départemental est une condition de la
mobilité durable des varois. Or, l'importance du trafic sur certains axes, la fréquentation
exceptionnelle de Var, notamment en période estivale, et parfois les conditions climatiques
nécessitent plusieurs types d'interventions:
 l’action quotidienne des services visant à résorber les points noirs ponctuels générés
par des accidents ou des événements naturels touchant le réseau routier,
 les aménagements (déviations, voies réservées pour les transports en commun,
plate-formes multi-modales...),
 l’équipement et la modification des carrefours permettant de mieux réguler les flux de
circulation comme:
- le carrefour de la Foux dans le Golfe de St Tropez dont l’aménagement sera
poursuivi en 2011 avec la création d’une bretelle directe Grimaud  Cogolin,
- les carrefours à feux de la déviation du Muy (RD825) qui seront réaménagés et
remis aux normes en 2011-2012
- le carrefour à feux de la Cordeille (RD92- Ollioules/Toulon) sera également
réaménagé et mis aux normes en 2011-2012
Objectif opérationnel 1.4 : Permettre aux usagers d’être informés sur les conditions de circulation et d’organiser au mieux leurs déplacements
Il s’agit, pour le Conseil général, de mettre en place des conditions visant à offrir aux usagers
en partance ou en déplacement l’information indispensable au meilleur choix de l’itinéraire et
du mode de déplacement.
Concernant le guidage des usagers sur les routes départementales, le Département mettra
en oeuvre son schéma directeur de signalisation directionnelle et touristique.
L’objectif de ce schéma est d’améliorer et développer la signalisation pour permettre :
- de diriger les usagers sur les itinéraires les mieux adaptés en fonction de leur
destination,
- de faciliter la desserte et la découverte des pôles d’intérêt départemental dans les
domaines économique, touristique ou culturel,
- de mettre en valeur les productions des territoires à travers une signalisation d’intérêt
local.
En complément du développement de cette signalisation, le schéma a également pour
objectif de dépolluer les abords de routes des panneaux publicitaires non réglementaires qui
agressent les paysages, masquent la lisibilité des panneaux servant à la sécurité et au
guidage des usagers et peuvent aussi constituer des obstacles dangereux pour les
véhicules.
Ce travail est réalisé en collaboration avec les communes qui disposent de compétences
propres en matière de réglementation de la publicité sur leur territoire. Informer ou si
nécessaire mettre en demeure les tiers en infraction et déposer les dispositifs illégaux situés
sur le domaine public routier sont les actions réalisées par les services territoriaux du
Département.
Mais le Conseil général privilégie les démarches partenariales comme dans le cadre de la
Route des Vins et des produits des terroirs où il met en place une signalisation de qualité
des domaines producteurs qui s'engagent en contre-partie dans un accueil qualitatif des
visiteurs et une mise en conformité de leurs pré-enseignes en bord de routes. Cet
engagement se fait à travers une charte signée avec la Chambre d'Agriculture du Var.
Le Var s'engage à travers la signalétique routière à mettre en valeur son patrimoine historique et architectural, ses sites naturels remarquables, ses territoires de vie et ses productions locales
 contribuer à la mise en valeur de ses produits du terroir par le lancement de la signalétique "Route des Vins" qui participe à sa politique plus large de valorisation des productions locales. Mise en oeuvre complète de la Route des Vins en 2011 et 2012.
 Lancer dès 2011 l'animation touristique de son patrimoine naturel, architectural et culturel sur son réseau routier
 améliorer sa signalisation directionnelle
 dépolluer et améliorer la qualité visuelle des abords routiers.
La signalisation routière, un outil d'information du public usager du réseau routier
Concernant l’information des usagers le Département souhaite s'emparer des technologies modernes de l'information et de la communication pour que la route renforce ses services à l'usager en déplacement.
La route "intelligente" est une route qui dialogue avec les usagers, qui dispose d'outils modernes
d'autorégulation et qui prévient des conditions de circulation ou des dangers susceptibles de se trouver
en chemin.
OBJECTIF STRATEGIQUE 2 : FACILITER L’USAGE DE MODES DE DEPLACEMENT
ALTERNATIFS A LA VOITURE
Dans une préoccupation de développement durable, la politique du Département vise à
encourager la pratique de modes de déplacement alternatifs au véhicule particulier. Il
comprend notamment la poursuite de la réalisation du Parcours Cyclable du Littoral, la
desserte des établissements scolaires, et l’aménagement du réseau départemental en
faveur des transports collectifs.
Objectif opérationnel 2. 1 : Accroître l’offre de réseau cyclable
Le Département développe le réseau des pistes cyclables et aménage des accotements
revêtus ou « multifonctionnels » sous maîtrise d’ouvrage départementale. Il subventionne
également des opérations communales pour l’aménagement du réseau de rabattement sur
le réseau cyclable départemental. Enfin il encourage la pratique régulière du vélo à travers
un usage de loisirs en ouvrant des itinéraires sécurisés.
Objectif opérationnel 2. 2 : Sensibiliser les jeunes à la pratique du vélo
Le Var s'engage à améliorer l’information des usagers sur les conditions de circulation
 moderniser ses équipements de recueil de données trafic,
 mettre les données de trafic à disposition des opérateurs pour fiabiliser leurs modèles
de calcul et l'information diffusée aux usagers sur les conditions de circulation
 équiper ses véhicules et engins afin de pouvoir, en période hivernale, transmettre
en temps réel les informations sur la viabilité de son réseau et les interventions en cours, de déneigement et de salage.
 développer l'information des usagers sur les conditions de circulation sur le réseau routier par la mise en place d'un portail inforoute sur le site internet du Conseil général donnant de l'information dynamique
- Le Var s'engage à créer une voie verte sur l’ancienne voie ferrée de RIANS à MONTAUROUX
Ce projet contribue à la valorisation touristique du moyen-Var, et s’inscrit dans le cadre d’un développement durable du territoire.
Le Var s'engage :
 à lancer les études opérationnelles permettant une définition de l'aménagement, de ses modalités d'exécution ;
 à réaliser des premiers travaux en régie pour ouvrir une première section entre Flayosc et Lorgues dès 2011 et poursuivre en 2012
Il s'agit d'inciter les collégiens à l’usage du vélo pour les trajets domicile-collège, par une
offre d'itinéraires de desserte 2 roues adaptés et sécurisés, et l'équipement des
établissements scolaires en garage à vélos. Une étude de sécurisation d’itinéraire a débuté
en 2008 dans six collèges pilotes.
Ces opérations sont réalisées sous maîtrise d’ouvrage départementale ou communale.
Objectif opérationnel 2.3 : Aménager le réseau en faveur des transports collectifs
Concernant cet objectif opérationnel les engagements du Département en matière
d’infrastructures sont inscrits dans le volet transport du présent Plan.
Ils portent sur l'aménagement et la sécurisation des points d'arrêt, et sur la création de haltes
routières, de parcs relais et d'aires de covoiturage.
OBJECTIF STRATEGIQUE 3 : OFFRIR UN RESEAU ROUTIER DE QUALITE ET
ADAPTE A LA REALITE DE NOS TERRITOIRES
Le Département mène une politique de mise en réseau des territoires du Var par des opérations
d'aménagement du réseau structurant et d'échange. Dans ce cadre seront notamment poursuivis ou lancés en 2011-2012 les travaux de la déviation de Saint-Maximin, d’aménagement sur place entre le
Muy et Sainte Maxime (tranche « des Charles »), et l’aménagement sur place de la RD 97 dans la
traversée de Gonfaron.
Il poursuivra entre autres les études des projets de contournement du Beausset, de Pierrefeu ainsi que les études d'amélioration de la desserte du Golfe de Saint-Tropez et du Territoire de Fayence.
Il lancera les études préalables des déviations de Cogolin et de la Môle et de l’aménagement sur place de la RD 67 dans la ZI de Toulon Est.
Par ailleurs, le Département du Var assure dans chaque territoire un maillage équilibré du
réseau routier départemental par la réalisation de travaux neufs principalement sur le réseau
non structurant avec, le cas échéant, des participations éventuelles des communes ou
d’aménageurs privés.
OBJECTIF STRATEGIQUE 4 : CONSERVER UN PATRIMOINE ROUTIER AU SERVICE
DES USAGERS
Le Var s’engage à une conception de la route dans une logique de développement durable
La révolution environnementale, symbolisée par le Grenelle de l’Environnement, a été prise ne
compte par la communauté routière dans la convention d’engagement volontaire signé le 2
juillet 2010 dans le Var.
Le Département, poursuit le développement de la route durable, en le concrétisant par les
engagements suivants :
- L'intégration dans ses travaux de préoccupations environnementales, notamment par le retraitement en place des chaussées et la réutilisation des matériaux de déblais.
- La rédaction de marchés permettant aux entreprises de proposer des solutions variantes innovantes, économes et efficientes sur le plan environnemental
L'élaboration sur le territoire du golfe de Saint Tropez d'une étude globale de mobilité liant d'une
part déplacements automobiles avec les études du contournement ouest de Sainte Maxime (Cosma)
et d'autre part transport en commun avec une voie réservée en site propre entre Ste Maxime et St
Tropez.
Garantir un niveau optimal du service rendu exige une action quotidienne d’entretien et de
maintenance des routes départementales et des ouvrages.
Dans ce domaine la politique du Département vise à moderniser les méthodes de gestion de
son patrimoine pour une meilleure prise en compte des conditions économiques et des
exigences environnementales. .
Cela nécessite d'abord une connaissance précise de ses infrastructures et le Département
développe pour cela son système d’information routier, totalement opérationnel depuis 2010.
Il complète également ses outils de gestion des activités de maintenance et d’entretien.
Il poursuit également l'exécution de ses programmes pluriannuels d'action dans les
domaines de l'entretien des chaussées et signalisation horizontale, des grosses réparations
et d'entretien des ouvrages d’art, de prévention des risques naturels et de maintenance de
la signalisation verticale de police.
Objectif opérationnel 4.1 : Réaliser un entretien des routes départementales de
qualité
Après avoir optimisé en 2010 sa politique de renouvellement de la signalisation horizontale,
le Département poursuivra en 2011 et 2012 :
 ses orientations stratégiques en matière d’entretien des chaussées, basées sur les
enjeux de développement durable : sécurité des usagers, limitation de l’usage des
matières premières et des déchets en favorisant le recyclage des matériaux,
réduction des impacts sur l’environnement en développant les techniques à froid et
les enrobés à basse température.
 son organisation de la gestion des déchets liés aux activités en régie d’entretien du
réseau,
Enfin, dans ce domaine, après le transfert du Parc de l’Equipement et de ses personnels
opéré au 1er janvier 2011, le Département mutualisera l’ensemble des moyens matériels des
services routiers et du Génie Civil au service des usagers.
Objectif opérationnel 4.2 : Pérenniser le patrimoine pour maintenir le niveau service à l’usager
Si les actions d’entretien contribuent largement à pérenniser le patrimoine en permettant de
limiter les opérations coûteuses de grosses réparations et de renforcements, le vieillissement
des infrastructures et des ouvrages, la sollicitation grandissante du trafic poids lourds sur
certains réseaux et l’exposition à des risques naturels plus violents nécessitent de
développer la programmation sur la base de données d’évaluation et de recensement des
besoins.
C’est sur cette base qu’en 2011 et 2012, sera poursuivie la mise en oeuvre :
- du programme triennal de grosses réparations d’ouvrages d’art adopté en 2010,
- du programme triennal d’intervention pour la sécurisation de secteurs soumis aux
risques naturels de chutes de blocs.
- la programmation de la réhabilitation et du renforcement de la signalisation
directionnelle basée sur le schéma directeur.
 

 


Extension de l’aéroport de La Mole ? Pas une priorité


Extension de l’aéroport de La Mole ? Pas une priorité
Informations
L’enquête publique sur le détournement de la rivière pour aménager l’aéroport de La Mole s’est achevée le 17 février dernier. En tant que Maire de Sainte-Maxime, j’ai exprimé, au sein du Comité des Elus du Golfe, mon opposition à ce projet.
 Les responsables de l’aéroport ont beau expliquer qu’il s’agit d’une mesure de sécurité, chacun comprend bien que la rivière est aujourd’hui le dernier obstacle à l’extension de la piste vers le champ situé de l’autre côté. Elle représente donc le dernier obstacle à l’expansion du trafic aérien dans notre région.
 Outre mon souci de préserver la tranquillité de notre territoire et de défendre la qualité de notre environnement, mon opposition à ce projet se fonde aussi sur une réflexion de fond : il me semble plus urgent et prioritaire de régler la problématique des déplacements dans le Golfe.
 Je veux bien croire que pour certaines personnes qui ont les moyens d’atterrir en jet privé sur la piste de La Mole pour pouvoir rejoindre le plus rapidement possible leurs résidences secondaires, les travaux envisagés puissent paraître confortables voire utiles. Et je veux bien aussi considérer que notre territoire se doit d’entretenir son attractivité envers cette élite fortunée.
 Mais, en tant qu’élu local et candidat à une élection législative, il m’importe encore plus de régler le problème de toutes celles et de tous ceux qui vivent à l’année dans notre région et qui sont confrontés tous les jours à l’engorgement de nos routes. C’est là que réside un véritable enjeu économique, touristique, environnemental et même de sécurité, tant il est vrai que les embouteillages compromettent aussi le trafic des véhicules d’urgence et de secours.
 Avant d’aménager l’aéroport international de la Mole, réglons d’abord la question de nos infrastructures routières ; occupons-nous du désenclavement du Golfe ; améliorons les dessertes en transport en commun ; développons l’utilisation du transport maritime.
 Je considère que la question des déplacements doit être appréhendée avec recul. S’il n’était question de trafic aérien, j’aurais dit avec de la hauteur ! Parce que cela nous permet de réfléchir au niveau de l’ensemble du territoire. Rappeler qu’il y a une gare TGV aux Arcs dont il faudrait développer la desserte. Rappeler qu’il y a, pas très loin de nous, un aéroport à Hyères qui pourrait desservir le Golfe si les moyens de communication entre ces deux pôles étaient améliorés.
 En raison d’un immobilisme fâcheux, notre territoire est aujourd’hui sous-équipé en termes d’infrastructures de transport. J’ai la conviction qu’il le restera si nous ne nous renforçons pas politiquement.
 Pour cela, il faut que le Golfe de Saint-Tropez puisse compter sur un député engagé et volontaire, un député dynamique et combattif, qui fasse entendre la voix des élus et des populations de ce territoire. Vous aurez compris que c’est un rôle que je me propose de tenir pour vous, avec votre soutien.

 
Pensez à soutenir votre candidat Vincent Morisse en cliquant sur l’onglet soutien




Conseil Municipal du 22 mars 2012 (Var Matin 24/03/2012) : le Budget !

Nous avons donc assisté au Conseil Municipal de jeudi dernier où l'ordre du jour était pricipalement consacré au vote du budget, et notamment au budget "ville"

Nous avons voté CONTRE ce budget et ce pour plusieurs raisons:

1/ nous avons dénoncé à plusieurs reprises le fait que nous ne prenions connaissance de ce budget que 8 jours avant le DOB (débat d'orientation budgétaire) alors que la commission des finances ne s'était pas réunie pendant l'année écoulée pour savoir comment était consommé le budget 2011

la transparence clairement énoncée "verbalement" par Monsieur le Maire n'est donc pas toujours aussi simple à mettre en pratique

aucune donnée analytique non plus pour nous permettre de savoir comment est dépensé l'argent de nos impôts poste par poste, il ne s'agit pas là non plus d'une démarche très démocratique à notre sens

2/ autre élément d'oppositon, le budget alloué à notre fameux parking des "terrasses" au village, où nous inscrivons par anticipation une somme de 300 000 € pour 2012 pour espérer le mettre à l'équilibre, et où nous provisionnons encore 200 000 € pour 2013, preuve qu'il y a un vrai souci pour la gestion  de cet outil, preuve surtout que l'étude en amont pour estimer sa "rentabilité" a été bien mal conduite

ne parlons pas du fait que son système de vidéo surveillance coûteux et qui a bien mal fonctionné l'an dernier, n'a pas empêché de nombreuses dégradations

3/ enfin, nous avons demandé des éclaircissements sur les émoluments accordés à "notre" nouveau Directeur de Cabinet parce que nous devons savoir la simple vérité à ce sujet

certaines indiscrétions qui nous sont parvenues et qui sont donc à vérifier, nous rapportent par ailleurs que ce dernier aurait été nommé et choisi pour faire de notre Maire un futur sénateur à l'horizon 2014

nous ne manquerons donc pas d'interroger Monsieur le Maire sur ses supoosées futures ambitions

Budget 2012


Compte rendu du Conseil Municipal du 16 mars 2012 : quelques remarques :

1/ tout d'abord, comme on pouvait s'y attendre, Mademoiselle Cerato a vite déserté les rangs de notre opposition pour rejoindre Monsieur le Maire puisqu'elle lui a donné sa procuration dès ce conseil

nous notons au passage son implication dans la vie municipale et sa disponibilité puisqu'elle est absente dès son deuxième conseil (où il est vrai qu'elle n'a jamais rien eu à dire durant le mandat 2001/2008) :)))

peut être sont ce les 200€ d'augmentation de la subvention à la société de chasse grimaudoise dont elle est la Présidente qui ont motivé ses choix?

allez savoir, ce qui est sûr, c'est que nous n'avons pas les mêmes valeurs, alors bonne route à elle...

2/ concernant notre questionnement sur la délibération visant à créer une ouverture de poste pour la direction de l'office de tourisme, notre interrogation est claire et est la suivante:

nous aimerions savoir quels étaient les émoluments que percevait la personne qui occupait à la fois les fonctions de
1/ directeur de l'office de tourisme
2/ directeur de cabinet du Maire
avant son départ à la retraite récent
ainsi que les termes de son (ses) contrat(s) (durée?)
par ailleurs, quelle était la nature du bien locatif qui lui était concédé (surface) pour quel montant de loyer?

- nous souhaiterions également savoir quel était le montant du salaire alloué à son "adjointe" à l'office de tourisme dans le cadre de son emploi municipal de catégorie C comme il a été précisé lors de ce conseil

-enfin, nous aimerions savoir savoir quel est donc à présent la nature du contrat qui lie la commune avec son nouveau directeur de cabinet (durée du contrat ? temps plein ou temps partiel?) ainsi que le montant de ses émoluments (le chiffre annoncé en conseil de 3875 € est il un "net" ou un "brut "?)
il nous a été précisé que son logement rentre donc dans le cadre des logements "mairie", nous vous remercions donc de nous en préciser la surface ainsi que le montant de son loyer

-pour terminer, puisque la commune a décidé de se pourvoir d'un nouveau directeur de l'office du tourisme (cadre A ou B à expérience confirmée), nous imaginons que vous pourrez nous fournir sans difficulté le salaire qui doit être prévu dans l'un et l'autre cas
on vous remercie de me donner les différentes propositions possibles

puisqu'il y a stabilité et maîtrise des dépenses, on veut juste en avoir le coeur net quand à la répartition des efforts fournis

3/ pour ce qui est des charges, il est vrai que nous n'acceptons que soit pris sur le budget ville l'inconséquence de la gestion du parking dit "des terrasses" avec DES REVERSEMENTS DE 300 000 € POUR 2012 ET 200 000 € DÉJÀ BUDGÉTÉS POUR 2013!

4/ enfin, concernant le PLU, nous avons voté CONTRE car nous pensons que les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets puisque le PLU repris en Conseil est exactement le même que celui qui a été annulé

à suivre

 

CM 16 03 2012 titre
CM 16 03 2012


"Voilà, j’ai tenu à faire cette clarification car, quelles que soient nos tendances politiques, il serait dommage de perdre le bénéfice du meilleur chef d’État que la France ait eu depuis longtemps. Jean Marichez - 19/2/2012"

Les résultats de Nicolas Sarkozy

**********

A l’approche de nouvelles élections, il est étonnant d’observer la violence et l’injustice des opposants de Nicolas Sarkozy. Selon eux, il n’aurait rien fait, il n’aurait pas tenu ses promesses. Alors, regardons le travail qu’il a réalisé car, au contraire, j’ai l’impression qu’il a réalisé un travail considérable. Selon Alain Minc en 2010 : "En trois ans, Sarkozy a fait plus que Giscard en sept et encore plus que Chirac qui n'a rien fait en douze".

Qu'en est-il exactement ? J’ai extrait de quelques journaux la liste de ses principales réalisations mais aussi de ce qu'on lui reproche.

Concernant les reproches, j’ai toujours été frappé par la fragilité des accusations. Les critiques m’ont toujours paru futiles, superficielles, inconsistantes. Et elles reviennent sans cesse comme si tous les journalistes lui en voulaient :
- Sa soirée au Fouquet's après la victoire aux élections
- Ses réparties en langage trop populaire
-
Le soutien d'un ministre de l'intérieur taxé d'injure raciale
- Ses liens avec des grands patrons
- Son franc parler, sa taille, etc.

Pourquoi cela ? Peut-être parce qu’il dérange par le nombre et l’importance des réformes qu’il fait (celui qui ne fait rien n’est pas critiqué). Mais surtout, je crois, les intellectuels ne lui pardonnent pas d’occuper le terrain des idées qu’ils occupaient depuis 1968. Contrairement à ses prédécesseurs, il dit les choses en toute simplicité, quitte à remettre en cause quelques idéologies sacralisées. Par exemple, sur les sanctions à la jeunesse délinquante, sur l’immigration incontrôlée, sur l’assistanat excessif, etc. L’intelligentsia parisienne ne lui a jamais pardonné de parler de manière décomplexée de vérités qui ne font pas partie de l’idéologie politiquement correcte. Ainsi, toutes les occasions ont été bonnes pour dire du mal de lui. Difficile d’être réélu lorsque tous les médias et beaux parleurs vous attaquent sans cesse comme le faisaient les prêtres de l’Inquisition.

Or quelle est la réalité ?

Au préalable, pour l’honnêteté de mon propos, je dois dire que je ne suis pas un inconditionnel de la droite, j’ai parfois voté à gauche : en leur temps, j’ai fait confiance à Mendès-France ou à Michel Rocard. Si j’étais américain ou chinois, je serais certainement à gauche. Par ailleurs mes travaux personnels sont très nettement progressistes si l’on en juge par les deux livres que j’ai écrits. De plus, je n’ai pas toujours été d’accord avec les décisions de notre gouvernement actuel, par exemple sur la réduction des droits de succession, sur la baisse de TVA aux restaurateurs, sur le manque d’avancée fédéraliste européenne, etc. mais je constate qu’il a accompli un travail impressionnant, non seulement en nombre (931 réformes en cinq ans) mais en qualité. Il s’est attaqué aux réformes difficiles que même Lionel Jospin n’avait pas osé faire malgré une conjoncture meilleure. Et c’est vrai, il a remis la France à l’endroit sur des rails moins idéologiques, plus pragmatiques. C’est en tout cas l’avis de nombreux commentateurs étrangers qui se désolent de nos excès de religiosité socialiste.

On lui a reproché d’augmenter le déficit public. Mais est-ce de sa faute s'il fallait absolument sauver l'économie française suite à la crise des subprimes ? Puis s'il fallait sauver la Grèce pour ne pas engager une spirale contre l'Euro qui aurait été catastrophique pour tout le monde et surtout pour les plus faibles. La crise lui coûte cher car elle l'a obligé à nous endetter lourdement pour ne pas plomber nos emplois.

On lui a reproché d’aider les banques alors qu'elles sont responsables de la crise. Oui, mais sans ce plan de sauvetage les petits épargnants auraient tout perdu et le chômage aurait augmenté au détriment de l'ensemble des Français. De plus, elles ont maintenant totalement remboursé les aides reçues.

On lui a reproché l’augmentation du chômage. Mais la crise n’est pas de sa faute. Au contraire, il a réussi mieux que les Américains, et que la plupart des autres pays européens, à contenir le chômage. Celui-ci ne serait-il pas plus élevé avec des gouvernants de gauche qui, pour l'éviter, auraient dépensé des milliards contre-productifs dans l'assistanat et le dépannage à court terme ? Lui a privilégié le long terme en soutenant l'investissement. C’est courageux car les résultats n’apparaîtront que plus tard et ne lui profiteront pas sur le plan électoral.

On lui a reproché de favoriser les riches. En fait, peu de gens comprennent que son but n'est pas de faire de cadeaux aux riches mais d'empêcher les gens fortunés de quitter le pays et d'investir ailleurs, donc d'avoir suffisamment de gens riches en France pour qu'ils y investissent et créent du travail. Il faut absolument comprendre que la lutte contre le chômage passe par l'existence d’un grand nombre d’entrepreneurs aisés et soutenus dans leurs efforts.

On lui reproche d’être le président des riches. Mais il est au contraire le premier de nos présidents à avoir pris des mesures égalitaires importantes. Ainsi, alors qu’on lui reproche de favoriser le capital et de ne pas le taxer autant que le travail, il a fortement augmenté les taxes sur le capital afin de les mettre à peu près au même niveau (34,6%) alors qu’ils étaient taxés de 10% de moins sous Lionel Jospin. C’est passé inaperçu mais ses opposants ont continué à l’accabler d’une image anti pauvres qui continue, malgré les faits à lui coller à la peau. Même chose pour l’impôt sur la fortune qu’il a maintenu globalement au même niveau mais en sortant seulement les propriétaires de logements dont les valeurs sont conjoncturellement trop élevées du fait de la crise du logement. La baisse de recettes a été entièrement compensée par l’augmentation de fiscalité sur la transmission du capital. Autrement dit, il taxe la transmission de capital plutôt que le capital lui-même, ce qui est souvent décourageant.

On lui reproche d’avoir augmenté son salaire de Président de 30%. La vérité est toute autre. Avant lui, le budget de la Présidence était un mystère, un domaine réservé où les dépenses du président se confondaient avec le budget de l’Élysée. Il a voulu moderniser tout cela et installer la transparence. Il a donc décidé que son salaire serait égal à celui du premier ministre et que les comptes seraient désormais soumis au contrôle de la cour des comptes. Comment comprendre que les journalistes ne nous aient jamais expliqué cela ? Sont-ils si incapables ? Non, plus simplement partisans.

On lui a reproché de ne pas tenir ses promesses. C’est injuste car, non seulement il en a tenu beaucoup, mais il l’a fait dans une situation de crise inouïe que, personne n’avait vraiment prévu avant son élection.

En fait comme on est en crise, tout le monde se plaint et, comme il faut un bouc émissaire, on l'accuse naturellement de nos difficultés. Curieusement, au lieu de parler de "ce qu'il fait", les médias passent leur temps à parler de lui, de sa manière, de ses intentions cachées, de son omniprésence, de ses petites phrases, etc. Pourquoi parlent-ils si peu du contenu, autrement dit des vraies questions ?

Alors justement regardons ses résultats. Ils sont impressionnants.

Des réformes qui vont marquer le pays en profondeur et qui sont un véritable progrès de notre démocratie (elles sont courageuses car les cinq premières réduisent son propre pouvoir de président) :

- La possibilité de recours individuel devant le conseil constitutionnel
- Modification de la constitution et Réduction des pouvoirs du Président de la République au profit du Parlement et des citoyens
- La limitation à deux mandats de cinq ans pour le Président de la République
- Nouveau droit donné aux députés de fixer un tiers de l'ordre du jour de l'Assemblée, leur permettant de mieux contrôler le gouvernement
- Réunion annuelle des deux chambres réunies à Versailles pour entendre le Chef de l’État
- La loi de représentativité syndicale qui les renforcera tout en favorisant le dialogue social.
- L'autonomie de l'Université réclamée depuis 1968 par P. Mendès-France, leader de la gauche. Même imparfaite, elle met à bas le tabou de l'égalitarisme et sera porteuse de fruits sur le long terme.
- Réforme des collectivités territoriales que depuis 20 ans aucun gouvernement n'avait réussi
- Réduction du nombre d’élus avec la création des conseillers territoriaux en lieu et place des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
- Redéfinition des cartes judiciaires qu'aucun gouvernement précédent n'osait faire
- Ouverture de la saisine du Conseil supérieur de la magistrature aux personnes qui veulent mettre en cause le fonctionnement de la justice jusqu’à même sanctionner des magistrats
- Redéfinition de la carte des villes de garnison que personne n'osait faire
- Redéfinition de la carte hospitalière
- Mise en chantier de la modernisation du Grand Paris
- Rapprochement des policiers et gendarmes sous la même autorité, d’où une amélioration de 50% d’élucidation des crimes et délits
- Création du service civique volontaire (15 000 jeunes engagés pour 45 000 demandes en 2011 et 75000 en objectif 2014)

Des résultats innombrables, et parmi les plus importants (pour ne pas lister ses 931 réformes) :

- La réforme des retraites. Il fallait la faire. Nécessairement impopulaire, aucun des prédécesseurs n'avait eu le courage de l'affronter mais tous la disaient indispensable et urgente.
- Mise en place du service minimum lors de grèves de secteurs publics
- La suppression de la taxe professionnelle (impôt imbécile selon F. Mitterrand)
- Effort considérable et sans précédent en faveur de la recherche et de l'Université ; et aussi le triplement du crédit d'impôt qui soutient la recherche des entreprises et permet un afflux de capitaux privés vers l'enseignement supérieur
- La suppression de la publicité à la télévision publique : les Français gagnent 20 minutes par jour
- *Revalorisation du salaire des enseignants (équivalent à un 13° mois) en contrepartie de leur réduction en nombre
- Réduction de la délinquance –17% ; des homicides –40% ; des atteintes aux biens – 28% ; de la délinquance de proximité – 40% ; et aussi de la mortalité routière
- Hausse de 20% du budget justice avec 1300 postes supplémentaires – Création de 9400 places de prison – Plusieurs mesures pour éviter les récidives (peines planchers, rétention de sûreté, traitements préventifs…) – Recouvrement des avoirs illégalement acquis par des condamnés, etc.
- Meilleure maîtrise de l’immigration (32 000 reconduite aux frontières de clandestins, naturalisation en baisse de 30%, 300 000 contrats d’intégration signés depuis 2007, etc.)
Emploi
- *La relance de l'économie par l'investissement et non par l'assistanat comme dans le passé qui ne donnait que des apaisements à court terme mais des affaiblissements économiques graves à long terme
- *L'aide à l'industrie automobile, industrie capitale et vitale pour l'économie française
- *La réduction de 160 000 fonctionnaires dont la pléthore plombent notre économie. Contrairement aux apparences, cette mesure est la plus efficace pour l’emploi
- Création du statut d'auto entrepreneur qui s'avère un grand succès
- Création de 2,5 millions d’entreprises durant le quinquennat avec soutiens renforcés et simplifiés
- Amélioration de la flexibilité de l'emploi avec la rupture contractuelle
- Les demandeurs d’emploi ne peuvent plus refuser plus de deux offres d’emploi valables sans risquer de perdre leur indemnité
- *Développement de l’apprentissage au lieu de forcer des jeunes à suivre des études secondaires qui ne leur servent à rien
Agriculture
- *Quatre mesures phares en faveur de l’agriculture ont permis aux agriculteurs de dépasser la crise et d’envisager plus sereinement l’avenir et à 7000 jeunes par an de s’installer
- Maintien de la PAC au niveau européen
- *Allègement des charges sociales sur l’heure de travail agricole qui passe de 12,81€ de l’heure à 9,43 payé par la taxe sur les sodas de 0,02€ par canette.
- *Amélioration des retraites agricoles (création d’un minimum, revalorisation, extension au conjoint)
Logement
- Encouragement de la construction (loi Scellier, pass foncier, prêts à taux zéro doublés) 
- Construction au total sur le quinquennat de 2 millions de logements dont 600 000 logements sociaux contre la moitié seulement entre 1997 et 2001
- *Modération des loyers par la modification de l’indexation
- *Instauration du droit au logement opposable (34974 ménages ont pu être relogés après recours)
Assistance
- *Augmentation de 30% du budget de logement des Sans abri qui est passé à 1,13 milliards
- *Annoncés en mars 2010, onze établissements de réinsertion scolaire fonctionnent désormais (cent cinquante élèves de 13 à 16 ans ont rejoint ces structures, 9 autres sont prévus en 2011)
- *Forte augmentation des bourses et des logements pour étudiants
- *Création du RSA (1,9 millions de foyers aidés – mais surtout, il n’est plus aussi intéressant qu’avant de ne pas travailler
- *Revalorisation de 25% sur 5 ans l’allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse
- *Création d’un prime pour les salariés des entreprises dont les dividendes augmentent
- *Assouplissement des accords d’intéressement des salariés aux fruits de leurs entreprises

Économie (chiffres selon l’Insee)
- Augmentation de 4% du pouvoir d’achat des Français durant le quinquennat
- Et diminution de 1 million du nombre de personnes qui gagnent moins de 15 000 € par an

J’ai repéré d’un * les mesures ci-dessus à fort impact social ou favorables aux chômeurs. On voit qu’elles sont nombreuses et contredisent radicalement l’idée d’un gouvernement pour les riches.

En politique étrangère :

- Efficacité dans le choix de la méthode (traité de Lisbonne) pour résoudre la crise européenne due au référendums négatifs en France et aux Pays-Bas
- Leadership de la France dans la résolution des multiples crises européennes. Même si le poids financier de l’Allemagne restait majeur, c’est toujours lui qui fut initiateur, moteur et entraîneur.
- Efficacité dans la gestion du conflit en Géorgie où il assura l’indépendance géorgienne
- Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Côte d’Ivoire
- Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Lybie
- Retour de la France dans l'Otan
- Création du G20 où son volontarisme fut décisif. Cette instance empêchera peu ou prou les facilités du chacun pour-soi en matière économique et réduira les risques de chaos mondial en augmentant la possibilité de prises de décisions internationales
- Meilleures relations avec les États-Unis, l'Angleterre, la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil…
- Signature de nombreux grands contrats dans de nombreux pays
- Engagement acharné en faveur de l’Euro
- Gestion imaginative et énergique de la crise
- Ses qualités d'intelligence, de courage et d'esprit de décision sont largement reconnues par des chefs d'État étrangers        

En politique intérieure

- Il a gouverné sans drame et assuré la paix, la justice et le respect des libertés et opinions
- On peut dire que globalement il a gouverné au centre
- *Il a intégralement maintenu notre système de protection sociale.
- *Il a fait preuve d’une grand esprit d’ouverture (comme jamais auparavant) en nommant des opposants à des postes majeurs comme la présidence du FMI en 2007, la présidence de la commission des finances, la cour constitutionnelle et la présidence de la cour des comptes
- Il n'a calé sur aucune réforme qu'il croyait juste malgré des grèves et manifestations importantes pour les Régimes spéciaux et l'Université. Il a reculé sur la réforme des lycées avec Xavier Darcos mais il l’a réalisée avec Luc Chatel. A l'occasion des retraites, il a rétabli le fonctionnement de la démocratie grâce à sa fermeté devant des millions de manifestants qui, enfin, replace la légitimité des décisions à sa vraie place : le parlement. Il en a eu le courage alors qu'il était tellement plus facile de céder (comme l'ont toujours fait avant lui Balladur, Chirac, Jospin …)
- *Il n'a pas taxé nos transactions bancaires comme Angela Merkel en Allemagne
- *Il a garanti les crédits des banques, énorme décision qui a stoppé net la panique des épargnants au point qu'ils étaient prêts à vider leurs compte, ce qui aurait été un pur désastre 

            Autres résultats

- Réunion des Assedic et de l'Anpe, pour l’efficacité.
- Fusion réussie entre les services des impôts et la comptabilité à Bercy (qui avait même fait tomber un ministre socialiste)
- *Remise de la France au travail par diverses mesures d’encouragement
- *Changement des règles de la grande distribution et mise en place d'une autorité renforcée de la concurrence
- *Refus d'augmenter nos impôts
- *Délais de paiements raccourcis aux entreprises
- *Aide aux PME par les contribuables qui veulent alléger leur ISF
- *Aide aux associations d'utilité publique par les contribuables qui veulent alléger leurs impôts

            Chantiers en cours où sa volonté permet d'espérer

- *Lutte (en pointe des autres États) contre la spéculation, l'excès de puissance des Hedgefunds et les paradis fiscaux qui seraient une vraie réponse à la crise mais qui ne peuvent se réussir sans accords internationaux très difficiles à obtenir.
- *Courageuse mise en place cependant de la fameuse taxe Tobin pour freiner la folie des transactions financières
- *TVA anti délocalisation de notre industrie
- Militance pour la mise en place d’une règle d’or assurant constitutionnellement l’équilibre de nos comptes

 

            En conclusion

Un dirigeant politique se juge sur ses réalisations. Alors, même si on n'est pas d'accord sur certaines d'entre elles, ce qui est inévitable, on doit reconnaître l'importance du travail réalisé.

La première question à se poser quand on vote pour un homme politique est de savoir s'il joue pour lui ou pour son pays. La liste impressionnante ci-dessus (et le courage qu’elle a nécessité) oblige à reconnaître qu'il travaille pour la France et pour ses concitoyens. Sinon, il en aurait fait beaucoup moins et sa popularité serait plus élevée.

Ses réalisations permettent de dire qu'il est le meilleur des hommes d'État que nous ayons eu en France depuis longtemps. Doué d’une grande intelligence, il comprend très vite. Il a un grand pouvoir d’entraînement. C’est un leader. Dans les situations difficiles, c’est lui qui comprend le plus vite ce qu’il faut faire, et qui, de l’avis des autres chefs d’État européens, sait trouver le chemin des décisions difficiles. Le sociologue Marcel Gauchet lui reconnaît une grande habileté tactique, une vraie volonté politique, un sens poussé de l'opinion et de ses propres insuffisances. Ne dit-il pas lui-même :"Mon meilleur ennemi, c'est moi-même". Même s'il n'est pas toujours parfait, tout le monde reconnaît largement son énergie, son efficacité, sa connaissance des dossiers et surtout, car c'est la vertu la plus rare en politique, son courage.

Voilà, j’ai tenu à faire cette clarification car, quelles que soient nos tendances politiques, il serait dommage de perdre le bénéfice du meilleur chef d’État que la France ait eu depuis longtemps.

Jean Marichez - 19/2/2012