Vous trouverez ici un dossier concernant le TSCP (transport en commun en site propre) dans le Golfe de Saint Tropez que j'ai réalisé en tant que
"Chargé de Mission Transports /
Infrastructures"
pour le GEAPE (Groupe d'Etude et d'Action pour la Préservation de l'Environnement, l'Aménagement et le Développement Durable en Pays des Maures).
Sommaire
Introduction
I. Historique
Il. Urbanisme
et environnement
Choix
de la structure du TCSP
Le
Golfe de Saint-Tropez: un environnement géographique et urbain spécifique
Requalification
interurbaine
Réduction
des pollutions
Où
en sommes-nous aujourd'hui ?
A
Nice
III. Aspects
techniques
Les
différentes technologies de TSCP
Tramway
sur rails
Tramway
sur Pneu
Le
Bus à Haut Niveau de Service (BHNS)
Quel
choix technologique pour le Golfe de Saint-Tropez
Les
contraintes techniques du Golfe de Saint-Tropez
Les
différents TCSP faces aux contraintes du Golfe de Saint-Tropez
Conclusions
techniques
IV.
Aspects économiques et financiers
Aspects
financiers du projet
Coût
global du projet
Financement
Rentabilité
du projet
Impacts socio-économiques
Généralités
sur l'impact de l'installation d'un TCSP (travaux)
Impact
sur l'activité
Impact
sur l'emploi
Impact
sur le coût de déplacement
V.. Propositions du Geape
Glossaire
- BHNS
: Bus à Haut Niveau de
Service
- DUP
: Déclaration d'Utilité Publique
- DDE
: Direction Départementale de
l'Equipement
- PDU
: Plan Développement Urbain (ou
Plan de Déplacements Urbains)
- PLU
: Plan Local d'Urbanisme
- POS
: Plan d'Occupation des Sols
- SCOT
: Schéma de Cohérence Territoriale
(12 communes)
- SRU
: Solidarité et Renouvellement
Urbain
Introduction
Informer les habitants de du Golfe de Saint-Tropez et de ses environs,
tel est l'engagement pris par l'association GEAPE/ Pays des Maures. C'est dans
cet esprit de rigueur et d'objectivité que nous avons travaillé
pour rédiger ce dossier de synthèse sur le Transport en Commun en Site Propre
dans le Golfe de Saint-Tropez. Sans doute n'est-il pas parfait, sans doute
est-il incomplet sur certains détails... Toujours est-il que nous y avons
consacré de l'énergie et du cœur en ne perdant jamais de vue notre objectif
premier : celui de faire un état des
lieux précis sur ce dossier, de manière à ce que chaque citoyen du Golfe de
Saint -Trompez puisse se faire une idée
aussi claire que précise de la situation
actuelle et des perspectives
d'avenir à ce jour.
Nous tenons à remercier tous ceux
qui ont participé à cette étude :
·
Les
membres de l'association Geape qui se sont investis depuis de nombreuses
années pour effectuer un travail que nous espérons de qualité.
· Les
médias qui en ouvrant leur porte à l'association Geape contribuent à
informer les habitants du Golfe de Saint-Tropez de manière objective et créent
les conditions d'un débat citoyen.
·
Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui par
leurs nombreuses contributions à ce dossier en tant que « tramophiles avertis»
nous ont communiqué de nombreux documents et dossiers de presse sur les TCSP
existants en France et dans le monde, contribuant ainsi à grandement enrichir
notre horizon d'étude et par là-même la qualité de notre travail.
Il est à présent temps de débuter
l'étude de ce dossier, non sans avoir rappelé au préalable la définition d'un «
site propre » qui n'est autre qu'une
voie de circulation réservée (propre) au transport en commun considéré et d'un tramway qui est d'après le Petit
Larousse un «Chemin de fer électrique destiné au transport urbain et suburbain
de voyageurs et implanté en totalité ou en partie sur la chaussée des rues
empruntées ».
L'équipe du Geape
I. Historique
Il y a quelques années que l'idée
d'un TCSP dans le Golfe de Saint-Tropez a pris naissance.
·
Définir le tracé et implanter des stations en
fonction entre autres de nouveaux équipements publics (Pôle de santé de Gassin,
collège et lycée de Gassin,…)
·
2003
: Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Golfe de Saint -Tropez.
·
Pour corriger l'insuffisance de l'offre de
transports collectifs, le tramway est
soutenu par notre association comme une alternative au tout-routier
Le Conseil Général préconise lui
la solution du Bus à Haut Niveau de
Service (BHNS) et une route d’évitement à péage appelée COSMA (Contournement
Ouest de Sainte MAxime).
II. Urbanisme et environnement
Dans de nombreuses villes de
France et d'Europe, l'arrivée des TCSP a coïncidé avec une renaissance de
certains quartiers des villes une fois les travaux terminés.
Dans le Golfe de Saint-Tropez,
l'attente de l'aboutissement d’un projet économique et sûre est maintenant fort
longue pour ceux qui y vivent et y travaillent – rappelons que plus de 5.000
personnes employés à Saint-Tropez ou en dépendances, habitent à l’extrême ouest
ou est de la Corniche des Maures (soit au minimum AR 50 km/jour et 2 heures de
trajet en saison).
Ce constat nous a poussés à nous
interroger sur les politiques qui doivent être menées de front lors de la
création d'un TCSP.
Des réponses nous ont été
proposées par des urbanistes, architectes et autres spécialistes de
l'intégration des TCSP.
3 axes importants se dégagent : le choix de la structure du réseau
de TCSP, la politique de requalification d’un ensemble interurbain et la
politique de réduction des pollutions.
Choix de la structure du TCSP
Le Golfe de Saint-Tropez, un environnement géographique et interurbain
spécifique
La situation du Golfe de
Saint-Tropez en matière d'urbanisme et d'environnement est singulière. Prise en
étau entre mer et montagne, les habitants voient passer des flux longitudinaux
de voyageurs majoritairement axés Est-Ouest alors que dans de nombreuses
grandes agglomérations françaises ces flux sont multidirectionnels. La
conséquence de cela est évidente : un axe de transport Est-Ouest à fort débit
est indispensable pour le Golfe.
Face à ce constat géographique
s'ajoute des contraintes interurbaines fortes :
Le Golfe est au débouché de 3
routes (route du Muy et route de la Garde Freinet et route la Môle) qui causent
une saturation de la circulation Est-Ouest à l'intérieur du Golfe –
l’application de la DVA ayant fait du Golfe une sorte d’entonnoir sans fonds
d’évacuation).
En outre, l'évolution à venir
n'est pas des plus favorables et une croissance de cette circulation automobile
dans les années à venir amènera à un véritable blocage de la situation si rien
n'est fait.
Prenant en compte toutes ces
contraintes, la configuration géographique et topographique du Golfe est particulièrement adaptée à la mise en place
d'un système d'axe lourd transversal (épine dorsale) pouvant desservir tout
le Golfe et assurer les liaisons intercommunales garantissant sa rentabilité
financière
Une organisation intermodale des
transports, à savoir la possibilité de correspondances avec les différents
réseaux et d’utilisation de chaque mode
de transport là où il est le plus efficace en matière de coût, de performance,
de sécurité et de préservation de l'environnement, a été envisagée et étudiée.
Cette inter-modalité requiert des modes de transports complémentaires et
adaptés aux distances à parcourir et aux flux de voyageurs à transporter. Cette
cohérence des moyens de transport est à affiner. En particulier, concernant le projet de TCSP, il s'agirait d’y
faire correspondre des lignes de bus
partant « en arrêtes de poissons (nord-sud) » avec «l'épine dorsale (est-ouest)
» constituée par le Tramway. Les bus attendraient le voyageur à sa descente du
tramway de manière à assurer les correspondances dans les meilleures
conditions. A cela viendrait s'ajouter une complémentarité avec les ports.
nter-modalité des transports autour du tramway
Cette organisation des transports ne peut fonctionner qu'avec une
politique ambitieuse en matière de transport :
·
Régularité et fiabilité des horaires pour
inciter les automobilistes à prendre les transports en commun.
·
Tarification attractive
·
Possibilité d’embarquement rapide des moyens de
transport individuels terminaux (bicyclettes électriques et autres 2 roues)
·
Politique de stationnement visant à laisser
l'automobile hors de la ville
·
Intégration de tous et en particulier des
personnes à mobilité réduite
·
Amélioration de la circulation douce (pistes
cyclables, parcs à vélos) – non incompatibles avec l’emprise des voies du
tramway
·
Convivialité (plateformes ouvertes),
accessibilité de niveau, caractère ludique.
Requalification interurbaine
Cette politique des transports
ambitieuse devrait aller de pair avec une volonté de requalifier le Golfe et
d'améliorer la vie des villes et villages.
Cette politique de
requalification doit en particulier mettre l'accent sur :
·
L'amélioration de l'image du Golfe – qui se
détériore d’année en année du fait de l’inconfort / bas niveau de service de
son réseau de relation courante – tout en conservant son identité et ses
particularités.
·
L'amélioration des entrées de villages :
meilleure desserte, temps de transports réduits, espaces visuellement
agréables, espaces verts... Il est à noter que le tramway sur rails offre le plus
de possibilités en matière d'amélioration urbaine ; par exemple il permet
de végétaliser les voies, ce qui les rend plus agréables pour les usagers et
les riverains.
·
L'exigence de qualité dans le choix du matériel (roulant
ou fixe) et dans l'aménagement du tracé du TCSP. Un transport en commun en site
propre peut être beau, intégré aux villages
tout en respectant l'usager...
·
La mise en valeur culturelle du Golfe :
engagement artistique pour penser l'espace public comme lieu de vie, mise en
valeur les lieux culturels et historiques, circuit découverte du Golfe ou
trajets à thèmes...
Réduction des pollutions
Aux problèmes de déplacement
s'ajoutent des problèmes de pollution de l'air bien mis en évidences par les
chiffres de l'INSEE concernant la pollution au CO2 (due aux automobiles) mais
également les problèmes de pollution sonore et visuelle.
Particulièrement dangereuses pour
les personnes fragiles, en particulier les personnes âgées, les enfants en bas
âge et les personnes malades, les pollutions de l'air nécessitent des réponses
fortes de la part des décideurs telles que la réduction des émissions de gaz à
effet de serre pour un meilleur respect de la qualité de vie, la protection de
l'environnement et de la santé.
La réduction du bruit ambiant sur
le parcours du TCSP et la réduction de la pollution visuelle doivent également
être considérées attentivement. On notera toutefois que les projets de TCSP
existants ont tous conduit à une réduction de ces deux derniers types de
pollution.
Où en sommes-nous aujourd'hui ?
A Nice
Citons maintenant l'exemple de
Nice dont l'architecte Marc BARANI vient d'obtenir l'Equerre d'argent au
concours d'architecture et d'urbanisme pour le pôle multi-modèle du tramway de
Nice, à savoir : le centre maintenance, les parkings relais et les stations
terminus. Avant le tramway, les utilisateurs ne prenaient pas beaucoup les
transports en commun, ils les prennent aujourd'hui (20 millions d'usager en un
an). Les commerçants souvent mécontents au début, sont de plus en plus
satisfaits. Grâce aux parkings situés aux terminus, les banlieusards reviennent
faire leurs courses en ville.
Sur le plan esthétique, le
tramway devient une attraction touristique (sur le parcours, annonces vocales
des stations modulées, mise en valeur d'œuvres d'art, paysages évolutifs en
fonction du jour, de la nuit, des saisons, paysages sonores et participation
d'artiste locaux, valorisation du patrimoine). Des usagers contents et fiers de
leur tramway, dans l'attente d'une 2e ligne déjà programmée.
Et cela tandis que le Golfe de
Saint-Tropez attend toujours...depuis trente ans, un véritable projet garant de
son avenir dans le domaine et à la mesure de ses ambitions touristiques.
Or, si sa construction nécessitera
à l’évidence des travaux longs, coûteux et perturbants qui gêneront un temps
les riverains et la circulation, ces travaux une fois terminés, le tramway
améliorera grandement la qualité de vie et à l'extérieur participera au
rayonnement du Golfe, à son image positive.
III. Aspects techniques
La comparaison entre différents
modes de transports exige précision et rigueur pour être objective. Voici donc
la manière utilisée par le Geape pour calculer certains chiffres avancés.
• Concernant le débit horaire,
les valeurs indiquées sont en nombre de voyageurs par heure de pointe et par
sens (Voy/h/sens). Il faut multiplier ce nombre par 2 (pour les 2 sens) et par
9 (pour la journée, ce chiffre étant communément admis parmi les spécialistes
de transports en commun) pour obtenir le nombre de passagers transportés sur la
ligne par jour dans les deux sens.
Les différentes technologies de
TCSP en commençant par le tramway sur
rails :
Le tramway fer est le plus connu
des tramways actuels. Il roule sur deux rails en site propre. Son alimentation
électrique se fait, au choix, par une ligne aérienne de contact (LAC) la plus
part du temps ou par un rail d'alimentation au sol (le 3e rail du réseau
bordelais par exemple). Des solutions mixtes telles que l'utilisation
ponctuelle du 3e rail ou de batteries, dans des lieux où la présence visuelle
de LAC est gênante, sont possibles (par exemple à Bordeaux ou sur les places
Masséna et Garibaldi à Nice).
Les caractéristiques techniques
du tramway fer sont les suivantes :
Tramway fer
|
|
Constructeurs
|
Alsthom, Bombardier, Siemens, etc...
|
Longueur— Largeur
|
Longueur = 30 à 40m - Largeur = 2 à 2.65m
|
Largeur emprise voirie (2 sens)
|
6m (en version 2.4m type Toulon)
|
Capacité par véhicule
|
180 / 300 places
|
Débit horaire
|
2400 à 6000 Voy/h/sens
|
Le Tramway sur Pneu
Le tramway sur pneu est peu
répandu : il en existe en France un à Clermont Ferrand construit par Lohr
Industrie (restant guidé sur sa voie par un rail central en permanence), un à
Nancy et un à Caen tous deux construits par Bombardier (pouvant quitter le rail
central de guidage). Il est à noter que le TVR de Bombardier a connu de tels
problèmes que leur constructeur en a abandonné la fabrication.
Constructeurs
|
Lohr Industrie
|
Longueur— Largeur
|
Longueur = 25m, 32m ou 39m - Largeur = 2.2m
|
Largeur emprise voirie (2 sens)
|
6m
|
Capacité par véhicule
|
180 à 213 places
|
Débit horaire
|
1500 à 4200 Voy/h/sens
|
Un argument mis en avant par le
constructeur du tramway sur pneu est son bruit réduit par rapport au tramway
fer. Des mesures [8] ont montré que l'écart n'est que de 1dB, ce qui est
impossible à percevoir.
Le confort de roulement sur pneu
est inférieur à celui du roulement sur rails. D'autre part, la consommation
d'énergie est environ 4 fois plus élevée que celle d'un tramway sur rails
compte tenu de la résistance au roulement des pneus sur le sol. Plus ennuyeux
encore, se crée un phénomène dit d'orniérage qui peut entrainer à la longue une
détérioration (surcreusement) des pistes de roulement, conduisant à une usure
des pneus et à une augmentation du coût de maintenance.
Le Bus à Haut Niveau de Service (BHNS)
Utilisé principalement en
Amérique du Sud et aux Etats-Unis, le BHNS est la forme européenne du BRT (Bus
Rapid Transit). C'est un bus amélioré (par exemple guidage optique avec
présence de conducteur pour prendre le contrôle si besoin) de manière à assurer
une bonne régularité et un bon confort en particulier sur voies totalement ou
partiellement réservées. Il est décrit en détail dans le document CERTU « Bus
à Haut Niveau de Service : concept et recommandations : Octobre 2005 »[6].
BHNS
|
|
Constructeurs
|
ATPS, Siemens, Iveco,
etc...
|
Longueur
— Largeur
|
Longueur
= 24.5m maximum (Code de la route) - Largeur = 2.5m
|
Largeur
emprise voirie (2 sens)
|
7m
|
Capacité
par véhicule
|
70
à 120 places
|
Débit
horaire
|
1400
à 2500 Voy/h/sens
|
Il existe quelques BHNS en France
tels que le TEOR à Rouen, la ligne de TCSP de Nantes déjà saturée ou encore le
réseau Triskel à Lorient. Son usage est cependant limité par sa capacité
maximale qui en fait un choix intéressant dans les petites villes (Lorient par
exemple) ou en complément d'autres modes de transport plus lourds (type tramway
ou métro) dans de plus grandes agglomérations.
Quel choix technologique pour le Golfe de Saint-Tropez ?
Les différents TCSP face aux
contraintes du Golfe de Saint-Tropez.
Le comparatif est regroupé dans
le tableau suivant.
|
Tramway
sur rails
|
Tramway
sur pneu
|
BHNS
|
|
Constructeurs
|
Alsthom,
Bombardier,
Siemens,
etc...
|
Lohr
Industrie
|
ATPS, Siemens,
Iveco,
etc...
|
|
Longueur
- Largeur
|
Longueur
= 30 à 40m –
Largeur
= 2 à 2.65m
|
Longueur
= 25m, 32m
ou
39m - Largeur = 2.2m
|
Longueur
= 24.5m
maximum
(Code de la
route)
- Largeur = 2.5m
|
|
Largeur
emprise voirie - 2 voies
|
6.2m
|
6.5m
|
7m
|
|
-
1 voie
|
3.00
|
3.20
|
4 m
|
|
Capacité par véhicule
|
180
/ 300 places
|
127 à 213 places
|
70 à 120 places
|
|
Débit
horaire maxi
(Voy/h/sens)
|
6000
VO/h/sens
|
4200 VO/h/sens
|
2500 Voy/h/sens
|
|
·
Le BHNS
ne convient pas aux contraintes du Golfe de Saint-Tropez: son débit horaire
maximal ne permet pas d'assurer le débit existant et encore moins celui à venir
dans les années qui viennent et son encombrement est déterminant.
·
Le tramway
sur rails et le tramway sur pneu conviennent en matière de débit horaire et
d'encombrement aux contraintes du Golfe de Saint-Tropez.
·
Le tramway
sur pneu, s'il répond au cahier des charges, souffre de plusieurs handicaps
par rapport au tramway fer : il n'est fabriqué que par un seul constructeur :
Lohr industrie (Bombardier ayant arrêté la commercialisation de son TVR). Cette
situation de monopole empêche la concurrence de jouer en faveur du citoyen,
tant pour le choix des matériels que pour le coût, ce que permet en revanche
l'option tramway sur rails – de plus dans quelques années, il sera en limite de
charge.
·
Le tramway
fer cumule les avantages en termes d'exploitation. Il transporte 2.5 fois
plus de personnes que le BHNS. Ce diagnostic de l'association Geape est
confirmé – en effet :
Cela n'est
donc sans doute pas un hasard si 24 grandes villes de France l'ont choisi :
Bordeaux, Grenoble, Le Mans, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Mulhouse,
Nantes, Nice, Orléans, Paris, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Valenciennes,
Angers, Brest, Dijon, Le Havre, Reims, Toulouse, Besançon et Tours – (et voir
en 1ère partie §E).
IV. Aspects économiques et financiers
Aspects financiers du projet
Coût global du projet
Afin de rester rigoureux, voici
la manière utilisée par GEAPE pour calculer certains chiffres avancés.
·
Concernant le coût de fonctionnement par
voyageur, nous considérons le coût unitaire d'un déplacement de 10 km (parcours
moyen réaliste sur le Golfe de Saint-Tropez), les rames étant en moyenne à
moitié pleines, ce qui est approximativement le cas sur le parcours complet de
la ligne.
·
Le coût d'investissement n'inclut pas celui de
la déviation des réseaux (électricité, eau, assainissement) Ce coût étant de
toute façon le même pour tout type de transport puisque obligatoire pour un
TCSP et généralement à la charge des concessionnaires.
La solution technique retenue a
également un impact sur le coût global du projet.
|
Tramway sur rails
|
Tramway sur pneu
|
BHNS
|
Débit horaire maxi (Voy/h/sens)
|
6000 Vov/h/sens
|
4200 Vov/h/sens
|
2500 Voy/h/sens
|
Cout investissement / km (moyenne
2 voies)
|
25 M€/km
|
20 M€/km
|
9 M€ km
|
Investissement/voyageur transporté
|
4200€
|
4800€
|
3600€
|
On constate que le tramway sur
rails représente un investissement initial plus important que le BHNS. Ce coût est toutefois à rapporter au nombre
de personnes transportées.
Si l'on divise le premier par le
second, on s'aperçoit que les 3
solutions envisagées ont un coût d'investissement par voyageur transporté
relativement proche (à 15% près pour le tramway fer). Le choix d'une solution technologique ne doit donc être fait que par
rapport à des contraintes de flux de voyageurs, le coût étant le même par
voyageur transporté. Il est à noter que l'exploitation de 2.5 lignes de
BHNS en parallèle permettrait de transporter autant de passagers qu'un seul
tramway pour un investissement identique. Toutefois l'importance de l'emprise
sur la voie publique est inenvisageable.
Financement
Le coût global du projet annoncé sera à comparer aux 1000M€ retenus
pour le 2e tube du tunnel de Toulon ! et les travaux connexes). Le financement du tramway du Golfe de
Saint-Tropez serait principalement supporté par les fonds spéciaux réservés
(voir en 1èer partie – Evaluation §1).
Et les sommes non pourvues
par les collectivités locales ou l’Etat, ne seront pas à la charge du
contribuable, puisque la rentabilité courante de l’exploitation sera ainsi
assurée.
On peut espérer que Monsieur le
Ministre de l’Espace Rural et de l'Aménagement du Territoire saura convaincre
le Ministre de l'Ecologie de l'importance du TCSP du Golfe de Saint-Tropez de
manière à récupérer une partie des 1500 M€ (40 M€ soit 3,6%) promis par le
gouvernement actuel dans le cadre du Grenelle / Environnement pour les
investissements de type transport en commun en site propre. Ceci étant d'autant
plus plausible que le créneau conjoncturel est très favorable aux investissements
publics de grande envergure – rappelons aussi que le CPER 2007 2013, avec
3 millions d’euros (dont 32% pour les transports ferroviaires de proximité) en
dotation Etat / Région / Département, doit pouvoir abonder 80 M€ soit 2,7% de
son total.
Enfin, il existe des solutions
permettant de financer un tramway dans une ville de plus petite taille sans
avoir recours à l'endettement. En témoigne la ville de Reims qui a créé un
consortium « MARS » (Mobilité Agglomération Rémoise) qui finance,
conçoit, et exploitera pendant 34 ans la totalité du réseau (Trams et Bus).
Rentabilité du projet :
La rentabilité du TCSP dépend de
la solution technique choisie.
|
Tramway
sur rails
|
Tramway
sur pneu
|
BHNS
|
Débit horaire maxi (Voy/h/sens)
|
6000 Vov/h/sens
|
4200 Vov/h/sens
|
2500 Voy/h/sens
|
Cout fonctionnement/ km
|
5 à 6 €/km
|
>8 €/km
|
5 à 6 €/km
|
Cout fonctionnement / voyage
|
0.4€/voyage
|
0.8€/voyage
|
le/voyage
|
·
Le coût
d'exploitation du Tramway sur pneus (estimé à plus de 30% au dessus de
celui du tramway) et sa moindre capacité font que le coût de fonctionnement par
billet vendu est de l'ordre de 80c€ à comparer à 40c € par billet vendu : il
n'est pas rentable.
·
Le coût
d'exploitation du BHNS est très important et se rapproche de celui d'un bus (environ 1,2€), ce qui en fait un mode de
transport non rentable et donc nécessairement subventionné par le contribuable.
Cette conclusion en termes de
rentabilité du projet est fondamentale dans la mesure où elle offre une marge
de manœuvre « politique » intéressante. Les économies réalisées
peuvent être utilisées au choix
.Pour étendre les horaires de fonctionnement du réseau
.Pour investir dans de nouvelles
lignes ou dans du nouveau matériel
.Pour réduire le prix du billet.
Impacts socioéconomiques :
Généralités sur l'impact de
l'installation d'un TCSP :
L'installation d'un TCSP conduit
à restructurer la vie des agglomérations. Les mutations seront donc nombreuses
induisant pour certains des effets positifs et pour d'autres des effets
négatifs. Chaque TCSP est unique, et la traversée de chaque ville doit être
considérée comme spécifique. Toutefois à la lecture des études sur l'impact
économique des TCSP dans d'autres villes (Nice, Paris, Montpellier...), nous
avons pu relever des similitudes qui se retrouvent d'un projet à l'autre.
Parmi les effets économiques
positifs de la création d'un TCSP figurent :
- Réduction importante des
temps de transport
- Amélioration de l'offre de
déplacement dans la ville.
- Augmentation des flux de
voyageurs dans certains quartiers.
- Amélioration du transport de
passagers à mobilité réduite (handicapés, poussettes, personnes âgées...)
Ces effets positifs sont
toutefois à nuancer au départ car – en milieu urbain surtout – ils sont le
résultat d'une gêne importante à supporter pendant environ les 2-3 années que
durent les travaux.
Impact dû aux travaux :
La construction d'un TCSP est une
opération de grande envergure, d'autant que :
En général, elle se double d'une rénovation
des réseaux de distribution (EDF, gaz, eau, assainissement, câble, fibre
optique...). Cette rénovation impose des travaux. Afin de dédommager les
commerçants situés sur le tracé du Tramway, une commission examine les dossiers
de manière à compenser la baisse
éventuelle du chiffre d'affaires. Il est à noter que cette commission ne
dispose pas d'une grande marge de manœuvre (quelque soit le type de TCSP
choisi), elle doit en effet respecter la jurisprudence précise existant sur le
sujet.
Il est à noter que l'impact des travaux prévisible est supérieur dans
les secteurs où les voies sont moins larges.
Le choix de la technologie a un impact limité
sur le temps des travaux. En effet, la partie la plus importante des travaux consiste en la rénovation et la
déviation des réseaux, environ 2 ans en général. Il est indépendant du type de
TCSP choisi (source CERTU, organisme dépendant du ministère des
transports). L'installation des équipements spécifiques (rails et lignes
aériennes de contact) ne prend que quelques mois : de l'ordre de 3 mois (BHNS) à 6 mois (Tramway sur rails).
Pour le rail, des systèmes innovants de
pose des rails (Appitrack d'Alsthom par exemple permettraient de réduire
d'un facteur 4 le temps de pose des rails).
• Augmentation de l'activité économique :
Les TCSP créés ont tous en commun
résultat, une augmentation du nombre de personnes transportées et une hausse
globale du chiffre d'affaire des commerces plus accessibles. Ce résultat est
pourtant à nuancer en particulier dans le temps. L'arrivée d'un TCSP et les
travaux qui y sont liés peut entrainer un choc
économique (positif ou négatif) pour un village. Cependant, durant les
travaux, l'impact négatif est compensé par les indemnisations, mais ensuite le
tissu commercial local doit s'adapter au nouvel environnement.
Il est difficile d'établir des
généralités à ce sujet. On constate qu'à Montpellier, les commerçants sont dans leur très grande majorité très satisfaits
des 2 lignes déjà ouvertes il y a plusieurs années.
A Nice où le tramway est plus
récent, le tissu commercial est en restructuration. Les commerçants les plus
touchés sont ceux qui sont sur le trajet du tramway mais éloignés du centre,
les voyageurs n'étant pas incités à faire un arrêt sur le chemin de l'hyper
centre (qui fonctionne comme un « aspirateur »).
Pour pallier ce problème, un
aménagement a été envisagé sous la forme d'un arrêt de 76 minutes maximum
inclus dans le prix du billet, qui permettrait aux usagers de s'arrêter une
fois quand ils le souhaitent sur leur trajet, sans acheter un nouveau billet.
Enfin à Paris, la CCI a relevé
une hausse de 14% du chiffre
d'affaire des commerces due à l'installation du tramway des Maréchaux au bout
de 2 ans.
Dans le Golfe de Saint-Tropez, il
faut ajouter que le tramway permettrait
de compenser une partie de la perte de temps et d’argent due aux automobilistes
qui utiliseraient encore la route, le tramway permettant en effet
d'améliorer la desserte du cœur des villes ou villages.
On peut tirer comme conclusions
globale que :
o L'activité commerciale globale augmente dans les quartiers
desservis par le tramway au bout de quelques mois de fonctionnement par rapport
à la situation initiale. Il est à noter, comme indiqué par la CCI de Paris, que
ceci est particulièrement vrai dans les zones les plus touchées par les travaux
où l'étroitesse des rues empêche une bonne circulation des voitures
o L'activité commerciale est amenée à se restructurer, ce qui a pour
conséquence de voir des commerces disparaître et d'autres se créer. A l'issue
de la période des travaux, la première année de fonctionnement du tramway est
un cap à franchir pour les commerces, mais que certains ne franchissent pas. Mais
sur notre Corniche des Maures, il faut noter qu’un blocage du projet pendant
encore de nombreuses années (en cas de choix du BHNS) serait plus dommageable
qu'une relance active du projet de tramway, dit Tramway du Littoral.
o Diminution des temps de transport et réduction des accidents de travail
:
La sécurité des transports
en commun permet de réduire les risques d'accidents du travail liés aux
déplacements, et par là même les charges correspondantes supportées par les
entreprises. En outre le stress généré par les transports est bien plus faible
quand on ne conduit pas et que le trajet est court en temps, ce qui conduit à
une autre réduction du risque d'accident de travail sur le lieu de travail. Ces
deux aspects ont, dans un autre contexte, été mis en avant par les industriels
du plateau de Signes.
Impact sur l'emploi :
L'impact d'un TCSP en matière
d'emploi est bien entendu lié à l'augmentation de l'activité économique et à la
facilité d'accès améliorée d’une ville à l’autre. La hausse du chiffre
d'affaires relevée dans les grandes agglomérations ayant fait le choix du
tramway s'est également traduit par une augmentation de l'activité salariée.
En outre, sa création, après un
important recrutement local durant le chantier, se traduit également
durablement par une hausse du nombre de salariés de la société de transport
(correspondant à une hausse du nombre de voyageurs transportés). Cette
augmentation d'effectif est évaluée à une centaine de personnes supplémentaires
à Nice (incluant les personnels roulants, la maintenance des tramways...).
Impact sur le coût de déplacement :
Le choix du type de transport en
commun en site propre a des conséquences sur la marge de manœuvre en termes de
prix du billet. A supposer que le Conseil Général du Var fasse le choix du
tarif unique sur tout son réseau, il n'en resterait pas moins que le prix du
billet à l'unité serait encore relativement élevé (1.4€) – et cela
naturellement après subvention d’équilibre d’au minimum de 2€, soit un prix
réel pour le voyageur / contribuables de 3€. Faire le choix du tramway
permettrait de réduire le coût de ce billet unique. Un prix de 2€ par déplacement de
bout en bout, nous semblerait alors adapté (voir en 1ère partie
– Evaluation §3 – vente billets).
Ce choix permettrait à tous de
privilégier les déplacements en transports en commun et par là même de réduire :
1) les inconvénients liés à la
prolifération des automobiles et la pollution qu'elle entraine
2) le coût de leur transport /
trajet de travail de 0,40 x 16 km AR = 6,4 € actuellement sans compter
immobilisation / parcage des voitures.
V. Propositions du GEAPE
Le dossier du TCSP a fait l'objet
d'une étude approfondie de la part de l'association GEAPE. Nous avons consulté
de nombreux experts, associations, personnalités de manière à traiter le plus
objectivement possible ce dossier.
Nos conclusions rejoignent donc les propositions spécifiant le choix
d'un tramway sur rails et son tracé. Le choix du tramway sur pneus ou du BHNS
n'est pas pertinent comme nous l'avons démontré dans ce document et autres
études de détail que nous avons réalisé.
En conséquence :
L'association GEAPE
propose de relancer aussi rapidement que
possible les travaux et appels d'offres concernant la création d'un tramway sur
rails sur le Golfe de Saint-Tropez. Cette proposition est motivée par :
· La parfaite
adéquation du tramway aux contraintes du Golfe.
· Sa rentabilité
économique.
· Sa faisabilité
à court terme (d'ici 3-4 ans).
· L'absence
de risque de contestation juridique (disponibilité de l’emprise des
ex-chemins de fer de Provence dont la majeure partie appartient au Département
83).
· La possibilité de réduire le coût du transport des actifs locaux en AR
au tiers de son coût réel actuel, les tarifs pouvant diminuer progressivement
proportionnellement à la fréquentation.
CONCERNANT CETTE PROPOSITION D’UN TRAMWAY
DU LITTORAL,
les données déterminantes datant de 2006,
elles doivent être actualisées sur la base du schéma directeur 2008-2015 CG 83
lui-même – ainsi par exemple la MJA (Moyenne Journalière Annuelle) véhicules
routiers / RD 98, La Foux – Saint-Maxime, étant passée de 22.000 (page 8) à
> 24.000 au comptage 2008 et la prévision de croissance étant de 4/5% l’an
(Réf. Intranet CG 83 / Dispatch.do) ; si aucune alternative acceptable
EADD, n’est mise en place, le blocage est fatal!
Et particulièrement les paramètres d’évaluations de la faisabilité et de la rentabilité du projet, qui sont drastiquement
différents – en particulier du fait
de l’évolution technique sus-évoquée et des dispositions de financement
arrêtées par l’Etat et la Région dans le cadre du CPER 2007-2013 et dans le cadre de Grenelle Environnement (dotation spéciale de
1.500 M€).
De sorte que, on retiendra – pour la
partie du réseau Saint-Tropez / Sainte-Maxime (les éléments nous manquant pour
sa prolongation jusqu’à Draguignan via Les Arcs) l’évaluation suivante :
1)
Coût moyen d’implantation / construction
-Coût
moyen en zone urbaine (TCSP)
2
voies en site propre 25
M€ / km
-Coût moyen en zone suburbaine (TCSP)
1 voie en site propre 18 M€ / km x 3/5 = 11 M€ / km-
Coût moyen
St Tropez / Ste Maxime (16 km) – (TCSP)
1
voie en site propre 16
x 11 = 176 M-
Coût moyen installation annexes # 25
M€-
Coût moyen total : 176 + 25 # 200 M€
- Financement
CPER (40%) soit 80 M€
Dotation (20%) + 40 M€
Concessionnaire
/ 80 M€
Exploitant
• Amortissement 80 M€ / concessionnaire 20
ans (à 4,0 % /an)
80
+ 16 = 96 / 20 années = 4,8 M€ / an
• A
noter : économie CG 83 / projet COSMA # 200 M€
2)
Coût
moyen d’exploitation
-Fréquentation
moyenne / jour 24.000
voyageurs / jour
(maximum AR / 1.200 voyageur / heure x 2
sens x 10 heures)
- Coût
moyen directe 0,40 € x 24.000 = 9.600 € / jour
Soit
9.600 x 364 jours = 3,5 M€ / an
-Coût
moyen indirect / an
• Coûts fixes : 0,5 M€
• Maintenance : + 1,5 M€
-Coût total exploitation
3,5 + 2,2 = 5,5 M€
3)
Produit d’exploitation
3.1) Vente billets Plein tarif
Tarif réduit
(24.000 / jour) (abonnement
et autres)
- bout en bout 30% 2.5 € 2.00 €
soit 18.000 € / jour 2.400 € / jour
- ½ trajet 20%
1,25 € 1.00 €
soit
6.000 € / jour 4.800 € / jour
24.000
€ / jour + 7.200 € / jour = 31.200 € / jour
Total / an 31.200 € x 364 jours = 11.357 K€
3.2) Petits
frets + La Poste
– pour mémoire – ou 395 €/jour x 364 # 143 K€
3.3) Produit total / an 11 357 000 €
143 000 €
11 500 000 €
4)
Rentabilité exploitation /
concessionnaire
4.1)
Produits 11 500 000
€
4.2)
Charges :
- Remboursement emprunt
concessionnaire : -
4 800 000 €
avec agios 4% / an
- Coût d’exploitation courante : - 5 500 000
€
Solde positif 1 200 000 €
Conclusion générale
L’humanité en général est
indiscutablement étonnante, à la fois par sa capacité à survivre, et par son
incapacité à prévoir les meilleures conditions de sa survie.
C’est pour pallier cette
incapacité que certains – non des moindres – que l’on désignait, il y a peu
encore, du « doux » nom d’écologistes – en notre Provence, on disait
« il est “écolo”, ce pauvre fada » - se sont mobilisés en ce
« combat douteux » de préservation et/ou restauration du milieu
vital, atteint par le « progrès », et ont gagnés maintenant leurs
galons dans la bataille du « Développement Durable ».
Ces galons, les membres de notre
Groupe – actifs, soutiens ou références – les revendiquent ; non pour en
tirer vanité mais pour venir en appui de la crédibilité des « études et
actions » qu’il leur a été possible de développer depuis leur
« mobilisation ».
Cette étude / projet Tramway du Littoral – et ces actions,
car le « terrain » a du être parcouru, reconnu, déchiffré avec tous
les opérateurs potentiels – dont nous vous diffusons ici l’exposé, peut donc
être prise comme la base de travail à partir de quoi les responsables /
dirigeants des collectivités territoriales concernées devront se décider à
engager l’action.
Nous avons fait en son temps (doc
FJ JA 03.06.2009) proposition à Monsieur le Ministre d’Etat, d’organiser sous
l’égide du SGAR PACA ou du Préfet du Var, une « Table Ronde » - réunissant ces responsables / dirigeants et
toutes personnalités compétentes – sur le projet avec exposés d’ouverture pour
un débat prospectif et peut-être décisif.
Pour nous, nous sommes prêts à en
être les organisateurs – en symbiose avec l’autorité locale choisie – les
intervenants pour les exposés d’ouverture du débat étant des professionnels
et/ou opérateurs avec lesquels nous avons travaillé sur ce projet Tramway du
Littoral – par exemple ALSTOM Transports, de grands ingénieristes comme SYSTRA
(SNCF et RATP) ou EGIS Rail, des opérateurs majeurs comme ceux des réseaux de
Montpellier ou Nice / Marseille (VEOLIA) ou Grenoble.
Sachant qu’aujourd’hui une telle
opération serait sous la tutelle de Monsieur le Ministre de l’Espace Rural et
de l’Aménagement du Territoire, dont nous avons pleine confiance – si les
moyens lui en sont accordés par le Gouvernement – qu’il est homme à vouloir
faire passer (enfin) ce projet du Tramway du Littoral (dans toute son extension
peut-être même) du virtuel au réel.
Et particulièrement, rappelons
le, lorsqu’il s’agira de mobiliser au bénéfice de la première zone côtière
touristique de France, 2,7% du CPER 2007-2013 PACA (12% de sa dotation /
ferroviaire) et 3.6% de la dotation Grenelle Environnement, pour une opération
dont la rentabilité courante a été démontrée.
Alors « travaillons, prenons
de la peine, ce sont les fonds qui manquent le moins ».
Merci à tous de leur attention,
et à bientôt pour d’autres aventures !