Les riverains sinistrés en pleine tempête
15 novembre 2009
Les inondations des 18
septembre et 22 octobre dernier restent un sujet sensible qui a profondément
choqué les Grimaudois. Une réunion "animée", annoncée en catimini, dont nous
avons, comme souvent, appris l’existence au dernier moment, a eu lieu le 5
novembre dernier salle Beausoleil avec les riverains sinistrés de la commune
(quartiers des Pommiers, du Grand Pont).
M. le Maire aurait eu une attitude
décevante, la presse s’en est fait l’écho (Nice-Matin du 09/11/09) ”il
a… stigmatisé les comportements humains”, “montré du doigt la responsabilité des
riverains pour les multiples entorses à la réglementation, le non-respect des
permis, les busages insuffisants et le défaut d’entretien des cours d’eau par
leurs propriétaires, sans éluder celle de la commune.”
Il est normal de
reconnaître la part de responsabilité des différentes municipalités grimaudoises puisque qu’ “avant l’élaboration du plan de prévention des
inondations, la collectivité a accordé des permis de construire dans ces zones
inondables.” “Forcément, le débat a tourné au vinaigre… Les particuliers se sont
rejetés la faute mutuellement, les gens ont commencé à accuser leurs voisins, à
les dénoncer. Et le Maire de renvoyer dans les cordes ceux qui ne sont pas dans
les clous. Pitoyable !”. ose écrire le journaliste, qui, fait assez rare dans
la presse locale, sort de l’habituelle neutralité de sa fonction.
Mme Yvette
Roux, sinistrée du lotissement les Pommiers, nous a adressé un long courrier
indigné auquel nous avons fait référence en fin de Conseil Municipal.
En voici
un extrait concernant la dite réunion: “Après un bref compte-rendu nous
expliquant le caractère exceptionnel des précipitations, leurs localisations,
et leurs millimétrages, le Maire stigmatisa l’attitude de l’ensemble des
propriétaires présents, soulignant leur culpabilité… Il anima la séance de telle
manière que chaque propriétaire rejeta la faute sur son voisin…”
Nous préférons
continuer à croire qu’un Elu de la République doit rassembler et tendre la main
à ses administrés plutôt que leur donner des leçons, qui plus est en temps de
crise.
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