Le Transport en Commun en Site Propre (TCSP) dans le Golfe de Saint-Tropez
08 novembre 2009
"Chargé de Mission Transports / Infrastructures"
pour le GEAPE (Groupe d'Etude et d'Action pour la Préservation de l'Environnement, l'Aménagement et le Développement Durable en Pays des Maures).
Sommaire
Choix de la structure du TCSP
Le Golfe de Saint-Tropez: un environnement géographique et urbain spécifique
Requalification interurbaine
Réduction des pollutions
Où en sommes-nous aujourd'hui ?
A Nice
Les différentes technologies de TSCP
Tramway sur rails
Tramway sur Pneu
Le Bus à Haut Niveau de Service (BHNS)
Quel choix technologique pour le Golfe de Saint-Tropez
Les contraintes techniques du Golfe de Saint-Tropez
Les différents TCSP faces aux contraintes du Golfe de Saint-Tropez
Conclusions techniques
Aspects financiers du projet
Coût
global du projet
Financement
Rentabilité du projet
Impacts socio-économiques
Généralités sur l'impact de l'installation d'un TCSP (travaux)
Impact sur l'activité
Impact sur l'emploi
Impact sur le coût de déplacement
- BHNS : Bus à Haut Niveau de Service
- DUP : Déclaration d'Utilité Publique
- DDE : Direction Départementale de l'Equipement
- PDU : Plan Développement Urbain (ou Plan de Déplacements Urbains)
- PLU : Plan Local d'Urbanisme
- POS : Plan d'Occupation des Sols
- SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale (12 communes)
- SRU : Solidarité et Renouvellement Urbain
· Définir le tracé et implanter des stations en fonction entre autres de nouveaux équipements publics (Pôle de santé de Gassin, collège et lycée de Gassin,…)
· 2003 : Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Golfe de Saint -Tropez.
·
Pour corriger l'insuffisance de l'offre de
transports collectifs, le tramway est
soutenu par notre association comme une alternative au tout-routier
Dans le Golfe de Saint-Tropez, l'attente de l'aboutissement d’un projet économique et sûre est maintenant fort longue pour ceux qui y vivent et y travaillent – rappelons que plus de 5.000 personnes employés à Saint-Tropez ou en dépendances, habitent à l’extrême ouest ou est de la Corniche des Maures (soit au minimum AR 50 km/jour et 2 heures de trajet en saison).
Ce constat nous a poussés à nous interroger sur les politiques qui doivent être menées de front lors de la création d'un TCSP.
Des réponses nous ont été proposées par des urbanistes, architectes et autres spécialistes de l'intégration des TCSP.
Le Golfe est au débouché de 3 routes (route du Muy et route de la Garde Freinet et route la Môle) qui causent une saturation de la circulation Est-Ouest à l'intérieur du Golfe – l’application de la DVA ayant fait du Golfe une sorte d’entonnoir sans fonds d’évacuation).
En outre, l'évolution à venir n'est pas des plus favorables et une croissance de cette circulation automobile dans les années à venir amènera à un véritable blocage de la situation si rien n'est fait.
Une organisation intermodale des
transports, à savoir la possibilité de correspondances avec les différents
réseaux et d’utilisation de chaque mode
de transport là où il est le plus efficace en matière de coût, de performance,
de sécurité et de préservation de l'environnement, a été envisagée et étudiée.
Cette inter-modalité requiert des modes de transports complémentaires et
adaptés aux distances à parcourir et aux flux de voyageurs à transporter. Cette
cohérence des moyens de transport est à affiner. En particulier, concernant
· Régularité et fiabilité des horaires pour inciter les automobilistes à prendre les transports en commun.
· Tarification attractive
· Possibilité d’embarquement rapide des moyens de transport individuels terminaux (bicyclettes électriques et autres 2 roues)
· Politique de stationnement visant à laisser l'automobile hors de la ville
· Intégration de tous et en particulier des personnes à mobilité réduite
· Amélioration de la circulation douce (pistes cyclables, parcs à vélos) – non incompatibles avec l’emprise des voies du tramway
· Convivialité (plateformes ouvertes), accessibilité de niveau, caractère ludique.
· L'amélioration de l'image du Golfe – qui se détériore d’année en année du fait de l’inconfort / bas niveau de service de son réseau de relation courante – tout en conservant son identité et ses particularités.
· L'amélioration des entrées de villages : meilleure desserte, temps de transports réduits, espaces visuellement agréables, espaces verts... Il est à noter que le tramway sur rails offre le plus de possibilités en matière d'amélioration urbaine ; par exemple il permet de végétaliser les voies, ce qui les rend plus agréables pour les usagers et les riverains.
· L'exigence de qualité dans le choix du matériel (roulant ou fixe) et dans l'aménagement du tracé du TCSP. Un transport en commun en site propre peut être beau, intégré aux villages tout en respectant l'usager...
· La mise en valeur culturelle du Golfe : engagement artistique pour penser l'espace public comme lieu de vie, mise en valeur les lieux culturels et historiques, circuit découverte du Golfe ou trajets à thèmes...
Particulièrement dangereuses pour les personnes fragiles, en particulier les personnes âgées, les enfants en bas âge et les personnes malades, les pollutions de l'air nécessitent des réponses fortes de la part des décideurs telles que la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour un meilleur respect de la qualité de vie, la protection de l'environnement et de la santé.
Citons maintenant l'exemple de Nice dont l'architecte Marc BARANI vient d'obtenir l'Equerre d'argent au concours d'architecture et d'urbanisme pour le pôle multi-modèle du tramway de Nice, à savoir : le centre maintenance, les parkings relais et les stations terminus. Avant le tramway, les utilisateurs ne prenaient pas beaucoup les transports en commun, ils les prennent aujourd'hui (20 millions d'usager en un an). Les commerçants souvent mécontents au début, sont de plus en plus satisfaits. Grâce aux parkings situés aux terminus, les banlieusards reviennent faire leurs courses en ville.
Or, si sa construction nécessitera à l’évidence des travaux longs, coûteux et perturbants qui gêneront un temps les riverains et la circulation, ces travaux une fois terminés, le tramway améliorera grandement la qualité de vie et à l'extérieur participera au rayonnement du Golfe, à son image positive.
Le tramway fer est le plus connu des tramways actuels. Il roule sur deux rails en site propre. Son alimentation électrique se fait, au choix, par une ligne aérienne de contact (LAC) la plus part du temps ou par un rail d'alimentation au sol (le 3e rail du réseau bordelais par exemple). Des solutions mixtes telles que l'utilisation ponctuelle du 3e rail ou de batteries, dans des lieux où la présence visuelle de LAC est gênante, sont possibles (par exemple à Bordeaux ou sur les places Masséna et Garibaldi à Nice).
Les caractéristiques techniques
du tramway fer sont les suivantes :
Tramway fer |
|
Constructeurs |
Alsthom, Bombardier, Siemens, etc... |
Longueur— Largeur |
Longueur = 30 à 40m - Largeur = 2 à 2.65m |
Largeur emprise voirie (2 sens) |
6m (en version 2.4m type Toulon) |
Capacité par véhicule |
180 / 300 places |
Débit horaire |
2400 à 6000 Voy/h/sens |
Le Tramway sur Pneu
Le tramway sur pneu est peu répandu : il en existe en France un à Clermont Ferrand construit par Lohr Industrie (restant guidé sur sa voie par un rail central en permanence), un à Nancy et un à Caen tous deux construits par Bombardier (pouvant quitter le rail central de guidage). Il est à noter que le TVR de Bombardier a connu de tels problèmes que leur constructeur en a abandonné la fabrication.
Constructeurs |
Lohr Industrie |
Longueur— Largeur |
Longueur = 25m, 32m ou 39m - Largeur = 2.2m |
Largeur emprise voirie (2 sens) |
6m |
Capacité par véhicule |
180 à 213 places |
Débit horaire |
1500 à 4200 Voy/h/sens |
Un argument mis en avant par le constructeur du tramway sur pneu est son bruit réduit par rapport au tramway fer. Des mesures [8] ont montré que l'écart n'est que de 1dB, ce qui est impossible à percevoir.
Le confort de roulement sur pneu est inférieur à celui du roulement sur rails. D'autre part, la consommation d'énergie est environ 4 fois plus élevée que celle d'un tramway sur rails compte tenu de la résistance au roulement des pneus sur le sol. Plus ennuyeux encore, se crée un phénomène dit d'orniérage qui peut entrainer à la longue une détérioration (surcreusement) des pistes de roulement, conduisant à une usure des pneus et à une augmentation du coût de maintenance.
BHNS |
|
Constructeurs |
ATPS, Siemens, Iveco,
etc... |
Longueur
— Largeur |
Longueur
= 24.5m maximum (Code de la route) - Largeur = 2.5m |
Largeur
emprise voirie (2 sens) |
7m |
Capacité
par véhicule |
70
à 120 places |
Débit
horaire |
1400
à 2500 Voy/h/sens |
Les différents TCSP face aux contraintes du Golfe de Saint-Tropez.
|
Tramway
sur rails |
Tramway
sur pneu |
BHNS |
|
Constructeurs |
Alsthom,
Bombardier, Siemens,
etc... |
Lohr
Industrie |
ATPS, Siemens, Iveco,
etc... |
|
Longueur
- Largeur |
Longueur
= 30 à 40m – Largeur
= 2 à 2.65m |
Longueur
= 25m, 32m ou
39m - Largeur = 2.2m |
Longueur
= 24.5m maximum
(Code de la route)
- Largeur = 2.5m |
|
Largeur
emprise voirie - 2 voies |
6.2m |
6.5m |
7m |
|
-
1 voie |
3.00 |
3.20 |
4 m |
|
Capacité par véhicule |
180
/ 300 places |
127 à 213 places |
70 à 120 places |
|
Débit
horaire maxi (Voy/h/sens) |
6000
VO/h/sens |
4200 VO/h/sens |
2500 Voy/h/sens |
|
Cela n'est donc sans doute pas un hasard si 24 grandes villes de France l'ont choisi : Bordeaux, Grenoble, Le Mans, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Nice, Orléans, Paris, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Valenciennes, Angers, Brest, Dijon, Le Havre, Reims, Toulouse, Besançon et Tours – (et voir en 1ère partie §E).
· Concernant le coût de fonctionnement par voyageur, nous considérons le coût unitaire d'un déplacement de 10 km (parcours moyen réaliste sur le Golfe de Saint-Tropez), les rames étant en moyenne à moitié pleines, ce qui est approximativement le cas sur le parcours complet de la ligne.
· Le coût d'investissement n'inclut pas celui de la déviation des réseaux (électricité, eau, assainissement) Ce coût étant de toute façon le même pour tout type de transport puisque obligatoire pour un TCSP et généralement à la charge des concessionnaires.
|
Tramway sur rails |
Tramway sur pneu |
BHNS |
Débit horaire maxi (Voy/h/sens) |
6000 Vov/h/sens |
4200 Vov/h/sens |
2500 Voy/h/sens |
Cout investissement / km (moyenne 2 voies) |
25 M€/km |
20 M€/km |
9 M€ km |
Investissement/voyageur transporté |
4200€ |
4800€ |
3600€ |
Et les sommes non pourvues par les collectivités locales ou l’Etat, ne seront pas à la charge du contribuable, puisque la rentabilité courante de l’exploitation sera ainsi assurée.
On peut espérer que Monsieur le
Ministre de l’Espace Rural et de l'Aménagement du Territoire saura convaincre
le Ministre de l'Ecologie de l'importance du TCSP du Golfe de Saint-Tropez de
manière à récupérer une partie des 1500 M€ (40 M€ soit 3,6%) promis par le
gouvernement actuel dans le cadre du Grenelle / Environnement pour les
investissements de type transport en commun en site propre. Ceci étant d'autant
plus plausible que le créneau conjoncturel est très favorable aux investissements
publics de grande envergure – rappelons
|
Tramway
sur rails |
Tramway
sur pneu |
BHNS |
Débit horaire maxi (Voy/h/sens) |
6000 Vov/h/sens |
4200 Vov/h/sens |
2500 Voy/h/sens |
Cout fonctionnement/ km |
5 à 6 €/km |
>8 €/km |
5 à 6 €/km |
Cout fonctionnement / voyage |
0.4€/voyage |
0.8€/voyage |
le/voyage |
·
Le coût
d'exploitation du BHNS est très important et se rapproche de celui d'un bus (environ 1,2€), ce qui en fait un mode de
transport non rentable et donc nécessairement subventionné par le contribuable.
.Pour étendre les horaires de fonctionnement du réseau
.Pour investir dans de nouvelles lignes ou dans du nouveau matériel
.Pour réduire le prix du billet.
- Réduction importante des temps de transport
- Amélioration de l'offre de déplacement dans la ville.
- Augmentation des flux de voyageurs dans certains quartiers.
- Amélioration du transport de passagers à mobilité réduite (handicapés, poussettes, personnes âgées...)
Il est à noter que l'impact des travaux prévisible est supérieur dans les secteurs où les voies sont moins larges.
Les TCSP créés ont tous en commun résultat, une augmentation du nombre de personnes transportées et une hausse globale du chiffre d'affaire des commerces plus accessibles. Ce résultat est pourtant à nuancer en particulier dans le temps. L'arrivée d'un TCSP et les travaux qui y sont liés peut entrainer un choc économique (positif ou négatif) pour un village. Cependant, durant les travaux, l'impact négatif est compensé par les indemnisations, mais ensuite le tissu commercial local doit s'adapter au nouvel environnement.
Pour pallier ce problème, un aménagement a été envisagé sous la forme d'un arrêt de 76 minutes maximum inclus dans le prix du billet, qui permettrait aux usagers de s'arrêter une fois quand ils le souhaitent sur leur trajet, sans acheter un nouveau billet.
La sécurité des transports en commun permet de réduire les risques d'accidents du travail liés aux déplacements, et par là même les charges correspondantes supportées par les entreprises. En outre le stress généré par les transports est bien plus faible quand on ne conduit pas et que le trajet est court en temps, ce qui conduit à une autre réduction du risque d'accident de travail sur le lieu de travail. Ces deux aspects ont, dans un autre contexte, été mis en avant par les industriels du plateau de Signes.
L'impact d'un TCSP en matière d'emploi est bien entendu lié à l'augmentation de l'activité économique et à la facilité d'accès améliorée d’une ville à l’autre. La hausse du chiffre d'affaires relevée dans les grandes agglomérations ayant fait le choix du tramway s'est également traduit par une augmentation de l'activité salariée.
En outre, sa création, après un important recrutement local durant le chantier, se traduit également durablement par une hausse du nombre de salariés de la société de transport (correspondant à une hausse du nombre de voyageurs transportés). Cette augmentation d'effectif est évaluée à une centaine de personnes supplémentaires à Nice (incluant les personnels roulants, la maintenance des tramways...).
Le choix du type de transport en commun en site propre a des conséquences sur la marge de manœuvre en termes de prix du billet. A supposer que le Conseil Général du Var fasse le choix du tarif unique sur tout son réseau, il n'en resterait pas moins que le prix du billet à l'unité serait encore relativement élevé (1.4€) – et cela naturellement après subvention d’équilibre d’au minimum de 2€, soit un prix réel pour le voyageur / contribuables de 3€. Faire le choix du tramway permettrait de réduire le coût de ce billet unique. Un prix de 2€ par déplacement de bout en bout, nous semblerait alors adapté (voir en 1ère partie – Evaluation §3 – vente billets).
1) les inconvénients liés à la prolifération des automobiles et la pollution qu'elle entraine
2) le coût de leur transport / trajet de travail de 0,40 x 16 km AR = 6,4 € actuellement sans compter immobilisation / parcage des voitures.
Nos conclusions rejoignent donc les propositions spécifiant le choix d'un tramway sur rails et son tracé. Le choix du tramway sur pneus ou du BHNS n'est pas pertinent comme nous l'avons démontré dans ce document et autres études de détail que nous avons réalisé.
L'association GEAPE propose de relancer aussi rapidement que possible les travaux et appels d'offres concernant la création d'un tramway sur rails sur le Golfe de Saint-Tropez. Cette proposition est motivée par :
· La parfaite adéquation du tramway aux contraintes du Golfe.
· Sa rentabilité économique.
· Sa faisabilité à court terme (d'ici 3-4 ans).
· L'absence de risque de contestation juridique (disponibilité de l’emprise des ex-chemins de fer de Provence dont la majeure partie appartient au Département 83).
· La possibilité de réduire le coût du transport des actifs locaux en AR au tiers de son coût réel actuel, les tarifs pouvant diminuer progressivement proportionnellement à la fréquentation.
CONCERNANT CETTE PROPOSITION D’UN TRAMWAY
DU LITTORAL,
De sorte que, on retiendra – pour la
partie du réseau Saint-Tropez / Sainte-Maxime (les éléments nous manquant pour
sa prolongation jusqu’à Draguignan via Les Arcs) l’évaluation suivante :
-Coût
moyen en zone urbaine (TCSP)
2
voies en site propre 25
M€ / km
-Coût moyen en zone suburbaine (TCSP)
1 voie en site propre 18 M€ / km x 3/5 = 11 M€ / km-
Coût moyen
St Tropez / Ste Maxime (16 km) – (TCSP)
1
voie en site propre 16
x 11 = 176 M-
Coût moyen installation annexes # 25
M€-
Coût moyen total : 176 + 25 # 200 M€
Fonds publics – 120 M€
- Financement
CPER (40%) soit 80 M€
Dotation (20%) + 40 M€
Concessionnaire
/ 80 M€
Exploitant
• Amortissement 80 M€ / concessionnaire 20
ans (à 4,0 % /an)
80
+ 16 = 96 / 20 années = 4,8 M€ / an
• A
noter : économie CG 83 / projet COSMA # 200 M€
-Fréquentation
moyenne / jour 24.000
voyageurs / jour
(maximum AR / 1.200 voyageur / heure x 2
sens x 10 heures)
- Coût
moyen directe 0,40 € x 24.000 = 9.600 € / jour
Soit
9.600 x 364 jours = 3,5 M€ / an
-Coût
moyen indirect / an
2,0 M€ / an
• Coûts fixes : 0,5 M€
• Maintenance : + 1,5 M€
-Coût total exploitation
3,5 + 2,2 = 5,5 M€
3.1) Vente billets Plein tarif
Tarif réduit
(24.000 / jour) (abonnement
et autres)
- bout en bout 30% 2.5 € 2.00 €
soit 18.000 € / jour 2.400 € / jour
- ½ trajet 20%
1,25 € 1.00 €
soit
6.000 € / jour 4.800 € / jour
24.000
€ / jour + 7.200 € / jour = 31.200 € / jour
Total / an 31.200 € x 364 jours = 11.357 K€
– pour mémoire – ou 395 €/jour x 364 # 143 K€
143 000 €
11 500 000 €
4.1)
Produits 11 500 000
€
4.2)
Charges :
- Remboursement emprunt
concessionnaire : -
4 800 000 €
avec agios 4% / an
- Coût d’exploitation courante : - 5 500 000
€
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