Commémorations du 8 mai 1945: Nicolas Sarkozy a choisi Sainte-Maxime
10 mai 2009
Un honneur pour Sainte-Maxime et les communes du
golfe. Une date historique. Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a
choisi la plage de la Nartelle pour commémorer le 64ème anniversaire
de la victoire de 1945.
Une journée inoubliable pour les Eus, les Anciens Combattants, les personnalités, les 5000 personnes présentes ce jour là.
Une
organisation parfaite avec la mise en place de navettes gratuites au départ du
centre ville, un dispositif de sécurité
impressionnant, un accueil irréprochable.
Il est près de 11h30 lorsque
le chef de l’Etat fait son entrée, la Légion entonne la Marseillaise. Il passe
les troupes en revue, salue les Vétérans du débarquement installés sous une
grande tente au fond de la plage, entouré notamment par le Premier Ministre
François Fillon, Hervé Morin, Ministre de la Défense, Jean-Marie Bockel, Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, mais aussi de hauts représentants
des armées.
Le Président prononce un vibrant discours, au message
fort « haïr la guerre »
martelé comme une litanie, il rend hommage aux libérateurs de la France, aux
troupes coloniales, aux alliés qui s’opposèrent à la barbarie nazie et termine son
discours par le devoir de mémoire, « Ne
rien oublier », avant de se diriger vers les anciens combattants et le
public, qui massé derrière les barrières de sécurité l’applaudit ou lui tend la
main.
Oublié le protocole, à la plus grande joie de ses admirateurs qui scandent en chœur un « Nicolas », tout à fait inadapté aux circonstances…
Midi, le Président rejoint le « Mistral » où il assiste à une revue
navale grandiose et au défilé aérien de la patrouille de France avant de
s’envoler à bord d’un hélicoptère.
Seule déception de Nicolas Sarkozy,
l’absence du porte-avion Charles de Gaulle bloqué à quai à Toulon à cause d’un
sérieux problème technique.
Le coût de cet événement unique et exceptionnel est
estimé à plusieurs millions d’euros, de source de l’Etat. Le ministère de la
Défense finance la partie logistique, les frais des militaires, des gendarmes
et des entreprises qui ont travaillé sur le site. Les employés des services
techniques de la ville de Sainte-Maxime, sur le pied de guerre pendant plusieurs
jours, se sont mobilisés, assistés des policiers municipaux et des employés
communaux qui se sont chargés de la sécurité et de l’accueil des 5000 personnes
présentes. Le soir et le lendemain, l’événement faisait la une des médias. Ils
n’ont eu de cesse de souligner l’organisation exemplaire de la journée.
C.R
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