Des nouvelles de notre commune de Grimaud Flux

http://grimagora.blogspot.fr

 

à consulter sur "http://grimagora.blogspot.fr"


vendredi 16 octobre 2015
LE TOURISME DANS LE GOLFE DE SAINT-TROPEZ : ET SI LA POULE AUX ŒUFS D'OR PERDAIT SES PLUMES ?
Le Var département touristique, la réputation n’est pas surfaite, trois bassins touristiques (Toulon Provence Méditerranée, Var Esterel Méditerranée et le Golfe de Saint-Tropez)  recueillent l’essentiel de la fréquentation : 4 165 000 touristes accueillis en 2011, 33 millions de nuitées soit près de deux  milliards d’euros de consommation (1)

La Communauté de Communes du  Golfe de Saint-Tropez et ses douze communes se place en troisième position  quant à la fréquentation, mais il compte un quart  des lits touristiques du département, soit plus de 260 000 lits (marchands et non marchands, hors place de port) en 2014, en seconde position derrière Toulon Provence Méditerranée (TPM) et devant Var Esterel Méditerranée (CAVEM). En considérant que les communes prises en compte par l’étude source (1) ne sont que cinq (Sainte-Maxime, Cavalaire, Saint-Tropez, Grimaud, La Croix-Valmer), soit, mis à part Sainte-Maxime, de petites communes,  comparativement aux villes prises en compte dans les deux autres bassins.

Cette densité de l’offre touristique est supportée dans le Golfe par des communes de petite taille quant à leur population permanente (sauf Sainte-Maxime et Cogolin) ce qui génère des taux de fonction touristique (2) très importants (cf. tableau). C’est peut être là que réside une des fragilités de l’intense activité touristique du Golfe de Saint-Tropez.
 (1)  Seules les communes accueillant le plus grand nombre de touristes, sur les trois bassins,  ont été référencées dans l’étude du département et de la région (Cf. tableau).
                                                                                                                                                                                                                                                     (2)    Taux de Fonction Touristique = Rapport entre la capacité totale d'hébergement touristique (marchand et non marchand) et la population totale des habitants permanents.


3 4 5 6 7 8

Le tourisme dans le Golfe est il entré en récession ?

Et pas uniquement le Golfe comme l’indique le graphique sur le département et la région.

Concernant le Golfe, c’est la haute saison touristique (les mois de juillet et d’août) qui connaît la plus forte baisse. Mais la tendance est globalement à la baisse depuis 2007, cette baisse ne semble pas être compensée par des séjours d’avant et d’après saison.

Le « saintropisme» qui profitait à tout le Golfe semble être sur le déclin. Il est possible d’y voir plusieurs causes :

-   Les effets de mode sont par définition fragiles, d’autant que l’émergence d’une pensée écologique, peut pousser les touristes vers des destinations et des séjours plus « naturels ». Même l’abandon de la Tunisie, par les touristes depuis 2011, ne semble pas avoir profité au Var.

 -   Le Golfe de Saint-Tropez référence mondiale de l’hédonisme vacancier, est devenu au fil des ans un eldorado où il semble possible de faire beaucoup d’argent, même en une seule saison. Cet engouement mercantile a attiré des prestataires en tout genre peu regardants sur la qualité de leur offre rapportée aux prix qu’ils en demandent. Et cette course au meilleur profit dans des saisosns de moins en moins fournies peut aussi inciter les meilleurs professionnels à jouer sur les prix, à la hausse bien sûr.

-   Les collectivités locales font elles toujours le maximum pour accueillir les flots de vacanciers séjournant dans le Golfe ? Sur ce point, il convient de rappeler que ce n’est pas tant l’offre touristique marchande qu’il convient de gérer, mais bien l’abondance des résidences secondaires (Cf. diagramme page 3), qui représentent plus de 81 % des lits touristiques, soit plus de 41 000 logements. En dehors d’un impact de plus en plus fâcheux sur les paysages du Golfe, c’est la circulation routière qui dissuade peu à peu, nombre de touristes, de séjourner dans le Golfe. D’autant qu’aux circulations des résidents permanents comme des touristes résidents, s’ajoute le flux des visiteurs succombant au «saintropisme» avant de succomber dans les embouteillages. Ce dossier s’apparente à une relique archéologique en phase de glaciation. Les taxes de séjours perçues (Cf. Page 7) dans les communes du Golfe pourraient s’investir utilement dans la résolution de ce….. point noir.
Publié par GRIMAGORA Grimaud à vendredi, octobre 16, 2015


lundi 5 octobre 2015
INONDATIONS: UNE FOIS ENCORE L'EAU A ENFONCE DES PORTES OUVERTES
Inondations : une fois encore l’eau a enfoncé des portes ouvertes

05 OCTOBRE 2015 |  PAR FRÉDÉRIC DENHEZ BLOG DE MÉDIAPART

Ça y est, c’est une nouvelle inondation jamais vue ! Il en faut une par an, avec ses arbres empilés dans les rues, ses pompiers pateaugant dans la boue, ses retraités poussant la raclette, ses édiles ressortant la mine convaincue, ses victimes noyées dans leurs parkings, parce qu'elles voulurent sauver leurs voitures, en plein déluge.
Un nouveau Déluge, avec Météo France condamnée au bûcher comme avant l’on brûlait une sorcière. Avec le réchauffement climatique en guise de Providence. Comme lors des inondations de l’Argens il y a exactement un an. Toujours pareil. Alors, répétons.
  L’eau, comme toujours
 L’eau déborde quand elle est grosse, certes, mais surtout quand elle est corsetée, empêchée, facilitée.
Parce que rien ne freine la goutte qui glisse sur le macadam, le gazon trop ras, la terre trop tassée, l’eau de pluie dévale à toute vitesse, arrachant du limon ; elle rejoint la rivière qui vite n’en peut plus et fait ce qu’elle peut pour évacuer ce trop-plein ; elle cherche à s’épandre selon la topographie des lieux, pour qu’elle soit écrêtée par les sols ; mais les sols n’existent plus car des maisons, des routes les ont recouverts ; alors elle reste grosse, et grossit encore car elle ne peut ralentir entre ses rives bétonnées ; la boue qui la brunit finit par créer ici un bouchon, et là, un barrage avec les arbres et les branches tombées durant le printemps et que personne n’a pensé à ôter de son sillage, faute d’argent ; elle est maintenant obèse, le barrage réduit en morceaux accroît sa rage, elle est énorme, presque solide, elle est une onde amplifiée qui retrouve enfin, près de la mer, le lit qu’elle occupait depuis toujours jusqu’à ce que l’homme soit venu s’y installer. Alors l’eau pousse, arrache, retourne, force, fonce, défonce, détruit pour retrouver son calme. C’est une fois étendue en mer qu’elle retrouve le sommeil. Et l’homme ses réflexes lâches.
 Une région conçue par des fous
Je connais bien l’endroit. C’est une épouvante, ce pays.
Entre Grasse, Cannes, Mandelieu, Sofia-Antipolis, Opio, Antibes et Biot, il n’y a rien. Rien de compréhensible.
Il y a des villes, et entre les villes, des centres commerciaux, des bureaux, des pépinières, des entreprises et des villas palissadées. Il y a des routes qui cheminent comme elles peuvent et sont heureuses de trouver des ronds points pour faire demi-tour. Il y a un urbanisme sans plan, sans unité architecturale, sans cohérence. Il n’y a dans ce pays nulle colonne vertébrale à laquelle l’homme ordinaire projeté innocemment ici peut se soutenir : ici est-il perdu, car il n’existe aucun repère ordinaire. Et il est seul, angoissé, car ici est le domaine de la grosse voiture. Rien ne se peut sans elle. Cette région n’a pas été conçue par des êtres vivants mais par le prix du foncier et la bêtise de l’héliotropisme. La mer rend con, surtout quand elle est au soleil.  

Les rivières ?
Les rivières sont enfermées dans du béton. On dirait des tranchées dans lesquelles il aurait plu. De chaque côté des routes il y a des noues qui sont profondes comme des fossés. Quand il pleut un peu vivement, les caniveaux des villes sont des ruisseaux et les plaques d’égouts suintent : les réseaux d’eau pluviale n’en peuvent plus depuis déjà longtemps.
Dans ce pays de voitures, de murs, de béton et de macadam, la végétation naturelle signale pourtant que tout est humide. La canne est en effet partout. Les saules, les aulnes, les roseaux poussent devant qui sait les remarquer. Ce pays a en vérité été conçu par des fous sur des zones humides, sur le lit de rivières furieuses. Ils ont élevé leurs horreurs sur des terres alluvionnaires, sur de riches terres agricoles.

Ne nous fâchons pas
Revoyez Ne nous fâchons pas, le film de Lautner. Ça se passe dans la région, il y a un demi-siècle. Comparez avec aujourd’hui. Avant, les maisons s’arrêtaient donc en bordure de zones inondables, parce que celles-ci étaient tapissées des meilleures terres pour le maraîchage. L’agriculture maintenait les sols qui maintenaient l’eau. Aujourd’hui tout est loti. Parce que tout le monde a besoin de s’endetter un quart de siècle pour s’entasser au plus près de la mer.
Regardez ces deux photos, centrées sur Cagnes-sur-Mer. La N&B date de 1961, la couleur d’aujourd’hui (clichés © IGN, merci Jean-Claude Marcus). Le Marineland d’Antibes se trouve tout en haut de l’image la plus récente. La Brague, cette rivière qui a tué, perce en noir le littoral sur la photo N&B, et chemine en vert dans la photo couleur.

2015_10_05_Rive_droite_de_la_Brague_1961

Cela se passe de commentaires. 2015_10_04_Rive_droite_de_la_Brague_2015

La zone était évidemment classée inconstructible

Allez, quand même un, tiré d’un livret pour enfant publié par la Communauté de communes du coin (la CASA) : "En revanche, en raison de sa morphologie (versants pentus) et de son occupation des sols largement anthropisée, le bassin versant de la Brague est très réactif aux précipitations. D’intenses épisodes pluvieux (50 à 100 mm/h) peuvent générer, en quelques heures, des crues susceptibles de provoquer :
- des phénomènes torrentiels, potentiellement dangereux sur les parties amont
- des inondations touchant surtout la plaine de la Brague avale, située sur les com- munes d’Antibes et de Biot.
Ce phénomène s’est accru ces quarante dernières années avec l’augmentation des ruissellements induits par l’imperméabilisation des sols liée à l’urbanisation. »
Pour que les choses soient claires, le livret est agrémenté d’une carte pointant les PPRI (plans de prévention du risque inondation) classés « rouges », c’est-à-dire interdisant toute construction. Comparez avec la photo en couleur : oui, c’est bien ce rectangle complètement urbanisé, où sont installés des campings.

CASA_crues

Que vous voulez-vous que je vous dise ?!
Que, pour être complet, il convient d’ajouter à la connerie de ce pays les deltas et les débouchés de rivières de plus en plus obstrués par du sable, des sédiments, qui proviennent des littoraux dont la « dynamique sédimentaire » a été bouleversée par les digues et les enrochements (il faut bien aller à la plage), ainsi que par les rivières et les fleuves eux-mêmes qui, entravés çà et là par trop de barrages et de « seuils », n’ont plus le débit nécessaire pour pousser à la mer tous ces dépôts. Quand l’eau monte vraiment, elle se trouve freinée, comme bloquée par un barrage de sédiments, et alors elle monte, elle monte.
Il faut dire que les rivières et leurs affluents sont de moins en moins entretenus, ce qui se traduit par une gêne supplémentaire à la circulation de l’eau, par l’apparition de barrages naturels nés de l’accumulation de branches et de déchets, ce qui ne fait que rajouter au risque inondation dès lors que brutalement ils se rompent. Pourquoi n’entretient-on plus ? Il n’y a plus de sous nulle part, certes.
Enfin, le réchauffement rend les rivières pulsatiles. Elles se gonflent bien plus rapidement qu’avant de pluies bien plus soudaines, et entrent en étiage plus tôt, et plus sévèrement. Anorexiques ou obèses, elles feront demain souffrir ces pays inhumains de trop d’eau ou de pas assez.
 Tout le monde s’en fout en, réalité. Ce qui compte c’est de développer « le pays", d’accueillir le maximum de gens, en dépit d’un foncier exorbitant. Regardez ces pauvres PPRI ! Une fois acceptés, ils sont souvent attaqués par élus et associations qui ont participé à leur élaboration, car ils veulent continuer à bétonner pépère. Lesquels élus, trop nombreux, gérant trop de communes, ne s’occupant que de leurs communes, passant la patate chaude de la responsabilité au voisin, ceux du bas (du littoral) se fichant superbement de ceux du haut (là d’où coulent les rivières), n’ont aucune vision globale de l’eau. Le chacun pour soi renforcé par le soleil qui a le grand mérite de sécher aussi vite l’eau que les larmes et la mémoire.
 Tant que l’eau ne sera pas gérée, avec les sols, de façon autoritaire par les agences de l’eau, elle restera l’impensé de maires dont la puissance symbolique repose sur la délivrance du permis de construire.
Tant que l’arrêté de catastrophe naturelle sera pris pour des catastrophes qui ne le sont pas, la Nation continuera de soutenir l’irresponsabilité et l’aveuglement.

Publié par GRIMAGORA Grimaud à lundi, octobre 05, 2015


VM décembre, novembre et octobre 2015 : aménagement du centre ville et circulation modifiée à l'entrée ouest de Sainte Maxime et travaux rue des Templiers à Grimaud

VM 1 12 2015 Belle Aurore
Le projet de désenclavement actuellement à l'étude !!!??? Mais il n'était pas encore né le Maire de Sainte Maxime que le projet était déjà à l'étude!

Stop à la langue de bois et dites nous, Monsieur le Maire de Sainte Maxime, dites nous Monsieur le Maire de Grimaud et Conseiller départemental du canton Grimaud / Sainte Maxime (rappelons que les routes sont désormais de la compétence de l'ancien Conseil Général devenu Conseil Départemental depuis les élections de ce printemps) où en est ce projet et quelles sont les avancées dans ce dossier, c'est cela qui importe, pas seulement la communication.

Les citoyens, comme pour la sécurité, veulent des actes.

VM 19 11 2015
VM 3 11 2015 titre
VM 3 11 2015 déviation

Réunion sur l'aménagement du centre ville à Sainte Maxime

(à noter l'excellente remarque du journaliste sur ces réunions de quartier : "toutes les municipalités du Golfe ne le font pas" et c'est bien dommage)

VM 30 10 2015

information et débat autour de ce changement de sens de circulation

à suivre

VM 21 10 2015

VM 20 01 2015

Grimaud VM 9 10 2015 VM 8 10 2015


http://grimagora.blogspot.fr/

à lire sur http://grimagora.blogspot.fr/

 mercredi 16 septembre 2015

C'EST QUAND LA TRANSPARENCE ?

 
Comme il avait été souligné dans l’article paru ici le 30 mai 2015 : http://grimagora.blogspot.fr/2015/05/a-quoi-servent-les-commissions.html, les commissions municipales fonctionnent et délibèrent dans une totale opacité pour les élus qui n’en sont pas membres, puisque qu’aucun compte rendu ne leur est présenté. Quant aux Grimaudois, il y a bien longtemps qu’ils ont compris que moins on en dit mieux se portent les « hautes instances » municipales. Le site internet de la mairie (six articles publiés ici), comme la revue municipale en témoignent toujours, avec constance.
 
Les électeurs redevenus, « simples »  citoyens ou, selon ce mot qui résume si bien la situation après les tambours électoraux : administrés, n’ont plus à connaître de la gestion des affaires publiques (??), municipales. Ces affaires se gèrent, au mieux, dans un tout petit entre soi. 
 
Le paradoxe est grand, alors que, selon cette bien fâcheuse expression, « la classe politique » connaît un discrédit grandissant, les élus de proximité, s’enferment dans un  isolement obstiné.
 
La conséquence de cette politique de la tour d’ivoire : la montée en puissance de tous les extrémismes et l’abstention des citoyens/électeurs qui ne se sentent plus concernés par la gestion municipale.
 
Abstention aux municipales 2014 à Grimaud : 29.91% au second tour, 26% en 2001.
Abstention aux départementales 2015 au second tour: 45.6% à Grimaud et 49.41 % dans le canton.
 
Pourtant, rêvons un peu, les textes en vigueur (Code Général des Collectivités Territoriales-CGCT) permettent d’associer les citoyens/électeurs et moins administrés, aux décisions majeures et/ou sensibles. Il est vraisemblable que s’engager dans une gestion plus participative ferait revenir vers les urnes une partie de ceux qui s’en sont éloignés :
 
Création de comités consultatifs
 
L’article L. 2143-2 du CGCT indique :
 
Le conseil municipal peut créer des comités consultatifs sur tout problème d'intérêt communal concernant tout ou partie du territoire de la commune. Ces comités comprennent des personnes qui peuvent ne pas appartenir au conseil, notamment des représentants des associations locales.
 
Sur proposition du maire, il en fixe la composition pour une durée qui ne peut excéder celle du mandat municipal en cours.
 
Chaque comité est présidé par un membre du conseil municipal, désigné par le maire.
 
Les comités peuvent être consultés par le maire sur toute question ou projet intéressant les  services publics et équipements de proximité et entrant dans le domaine d'activité des associations membres du comité. Ils peuvent par ailleurs transmettre au maire toute proposition concernant tout problème d'intérêt communal pour lequel ils ont été institués.
 
Organiser un référendum local
 
Article L.O. 1112-1 du CGCT : L'assemblée délibérante d'une collectivité territoriale peut soumettre à référendum local tout projet de délibération tendant à régler une affaire de la compétence de cette collectivité.
 
Article L.O. 1112-2 du CGCT : L'exécutif d'une collectivité territoriale peut seul proposer à l'assemblée délibérante de cette collectivité de soumettre à référendum local tout projet d'acte relevant des attributions qu'il exerce au nom de la collectivité, à l'exception des projets d'acte individuel.
 
Article L.O. 1112-3 alinéa 1er  du CGCT : (…) l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale, par une même délibération, détermine les modalités d'organisation du référendum local, fixe le jour du scrutin, qui ne peut intervenir moins de deux mois avant la transmission de la délibération au représentant de l'Etat, convoque les électeurs et précise l'objet d'acte ou de délibération soumis à l'approbation des électeurs.
 
Consultation des électeurs
 
Article L. 1112-15 du CGCT : Les électeurs d'une collectivité territoriale peuvent être consultés sur les décisions que les autorités de cette collectivité envisagent de prendre pour régler les affaires relevant de la compétence de celle-ci. 
 
La consultation peut être limitée aux électeurs d'une partie du territoire du ressort de la collectivité, pour les affaires intéressant spécialement cette partie de la collectivité.
 
Article L. 1112-16 du CGCT : Dans une commune, un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales et, dans les autres collectivités territoriales, un dixième des électeurs, peuvent demander à ce que soit inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de la collectivité l'organisation d'une consultation sur toute affaire relavant de la décision de cette assemblée.
 
Dans l'année, un électeur ne peut signer qu'une seule demande tendant à l'organisation d'une consultation par une même collectivité territoriale.
 
Le ou les organisateurs d'une demande de consultation dans une collectivité territoriale autre que la commune sont tenus de communiquer à l'organe exécutif de cette collectivité une copie des listes électorales des communes où sont inscrits les auteurs de la demande.
 
La décision d'organiser la consultation appartient à l'assemblée délibérante de la collectivité territoriale.
 
Article L. 1112-17 alinéa 1er du CGCT : L'assemblée délibérante de la collectivité territoriale arrête le principe et les modalités d’organisation de la consultation. 
 
Sa délibération indique expressément que cette consultation n'est qu'une demande d'avis. 
 
Elle fixe le jour de scrutin et convoque les électeurs. Elle est transmise deux mois au moins avant la date du scrutin au représentant de l'Etat(…)
 
Toutes ces dispositions s’appliquent aux communes comme aux communautés de communes.
 
Enfin, afin de franchir un pas de plus, notons que le maire de Limoges, Emile Roger LOMBERTIE (Les Républicains-ex UMP) élu en 2014 a eu l’outrecuidance de mettre en place une commission éthique et transparence : http://www.ville-limoges.fr/index.php/fr/vie-municipale-et-citoyenne/commission-ethique-transparence.
 
 
Publié par à mercredi, septembre 16, 2015

DGF et Corporatisme communal ? VM novembre et septembre 2015 : nos Maires tous unis contre l'État !

VM 5 11 2015 DGF titreVM 5 11 2015 DGFVM 5 11 2015


VM 4 11 2015

commentaire sur "http://xavier.bruckert.over-blog.com/2015/09/corporatisme-communal.html?utm_source=_ob_share&utm_medium=_ob_facebook&utm_campaign=_ob_share_auto"

Corporatisme communal ?

19 Septembre 2015 , Rédigé par Xavier Bruckert

Aujourd’hui, les maires de France protestent contre la baisse des dotations de l’État.

Les maires devraient d'abord se poser la question de l'utilité des investissements qu'ils font et de la justification des frais de fonctionnement qui sont les leurs.

Combien de rond-points parfaitement inutiles dans nos communes (pour citer un exemple des plus visibles), combien de salles des fêtes en double ou combien de coûteuses piscines qui auraient pu être évitées en les mutualisant ?

Plutôt que ces protestations qui fleurent bon le corporatisme et la manœuvre politique, ce que les citoyens attendent, c'est que la sphère publique et le monde politique s'outillent pour leur rendre des comptes; des vrais ! Cela a un très beau nom: cela s'appelle l'évaluation des politiques et des investissements publics (la vraie...).

A défaut, les protestations des maires ne peuvent être comprises que comme la manifestation d'un corporatisme communal.

Ajoutons que cette exigence doit s'appliquer à tous les échelons de notre mille-feuille bureaucratique. Le jour où cela arrive, la sphère politique aura fait un grand progrès pour se rapprocher des citoyens, notamment ceux de la sphère privée, qui sont eux soumis tous les jours à de telles exigences....

Xavier Bruckert

VM 19 9 57 bis
VM 19 9 2015

Explications du Maire de Toulon

VM 17092015 action des maires
Sans doute ont ils raison de défendre cette position qui est nationale et l'unanimité est de bon aloi.

En même temps, maintenant qu'il existe une intercommunalité, la réflexion sur les économies d'échelle au niveau communal doit s'affiner car tous les français font des efforts.

Nos Maires doivent à l'échelle de chaque commune faire des efforts également au niveau de leur gestion en terme de fonctionnement pour mutualiser leurs moyens afin que nos impôts soient utilisés de façon la plus efficiente possible.

Les économies d'échelle se situeront à ce niveau afin de ne pas pénaliser les investissements.

VM 15092015