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juin 2008

mai 2008

Lettre ouverte au Président du Conseil Général

« Lettre ouverte » adressée à Monsieur Le Président du Conseil Général ainsi qu’aux deux Conseillers Généraux des Cantons de Grimaud et Saint Tropez.


« Lettre ouverte à Monsieur Horace LANFRANCHI,
Président du Conseil Général du département du Var,
390 avenues des Lices,
83 000 Toulon,

Monsieur le Président,

Sous le titre « l'évolution routière dans le golfe » ,la presse a publié récemment - après l'inauguration des deux premiers kilomètres « réhabilités» de la RD 25 - un compte-rendu de votre présentation du « plan de transports privés et publics arrêtés par le Département pour le golfe de Saint-Tropez », en présence de Mme Françoise Souliman, sous-préfet de l'arrondissement de Draguignan et de M. Bernard Rolland et Alain Spada, Conseillers généraux des cantons de grimaud et Saint-Tropez.

À cette occasion, vous avez souligné combien cette RD 25 - déjà « réhabilitée » il n'y a pas si longtemps - constituait le principal itinéraire d'accès à l'ensemble des communes du territoire du golfe, reliant directement l'autoroute A8 à Sainte Maxime, avec un trafic de plus de 18 000 véhicules par jour de saison -et d'en déduire, tout d'abord la nécessité d'une seconde tranche de travaux de « réhabilitation » dès le mois de mars, ensuite de la réalisation à son débouché sud d'une nouvelle voie dite « voie de contournement ouest de Sainte Maxime ou Cosma », aboutissant dans la plaine de Saint Pons sur la commune de Grimaud, le tout pour un coût global in fine de sans doute près de 150 millions d'euros - ce Cosma(70 millions d'euros) étant cependant prévu « à péage » (pour son autofinancement) soit nécessairement de tracer une emprise de type autoroutier -accompagné en sus d'une « profonde modification des caractéristiques de la RDA 559 littoral » avec création d'une ligne de transport en commun par « autocar en site propre » entre Sainte Maxime et Saint-Tropez pour une amélioration de la desserte locale et de divers aménagements ponctuels s'inscrivant dans un plan dit « Var Lib’ transport » presque exclusivement axé sur les liaisons routières (les lignes maritimes, même « cadencées », ne pouvant jouer on le sait, qu'un rôle marginal et aléatoire).

Le principal itinéraire, mais pas le seul puisque sont annoncées aussi la reprise de l'aménagement de la RD 98, « le troisième grand axe de desserte au Golfe par la forêt du Dom», et particulièrement la montée «ouest» du col de Grateloup- et la poursuite de l'aménagement de la RD 558 (deuxième grand axe!) comportant le contournement du village de la Garde Freinet, « ce qui permettra de sécuriser l'accès au Golfe depuis le Centre Var» - bien que « l'aménagement global (de cette RD 558) apparaisse difficilement envisageable en versant nord « traversant le site remarquable de la chaîne des Maures », et que le contournement du village de Grimaud le soit tout autant.

Cet ensemble ainsi résumé, nous paraît appeler d'urgence :

I. Les remarques suivantes

1. Exclusivement routier de surface, il nécessairement consommateur d'espace, destructeur de paysage, perturbateurs d'environnement, générateur de pollution, de bruit, etc…toutes caractéristiques ponctuellement redoutables et généralement perturbantes.

2. Il néglige le fait que Coeur du Var et golfe de Saint-Tropez étant sur la même longitude, une liaison directe et rapide Nord/ Sud / Nord tombe sous le sens - dont on a vu qu'elle ne peut être la RD 558 et implique donc une solution innovante.

3. Il accentue le report et la concentration du trafic sur la périphérie des Maures, cette liaison Nord/Sud/Nord (RD 25 à l'est et RD 98 à l’ouest), solution très perverse qui induit nécessairement des flux transversaux littoraux insupportables que l'on vient de mettre en argumentaire de nouvelles voies dans le projet Cosma est l'exemple critique, à tous points de vue et très particulièrement environnemental

4. Il présente en argument la « profonde modification de la RD 559 littorale (que rendrait possible la réalisation de ce projet Cosma), argument très contestable puisque d'une part la réalisation d'un axe central Nord/Sud/Nord modifierait radicalement les flux transversaux en Corniche et d'autre part la mise en place d'un transport collectif performant en site propre (qui n'impliquerait pas une « profonde modification » de la RD 559) contribuerait radicalement à sa décharge.

5. IL ne prend pas en compte le fait qu'une bonne part (20 à 30 %) du trafic que doit supporter le réseau actuel des Maures est un trafic lourd, lent, encombrant, pollueur et bruyant, et que la majorité (hors vrac) pourrait en être éliminée par des moyens et règlementations appropriées.

6. On n'y voit pas (dans cet ensemble) - bien qu'il soit présenté comme « schéma départemental de déplacements appliqués au golfe de Saint-Tropez »- la résultante spécifique d'une réflexion cohérente et concertée d'Aménagement et Développement Durable à l'échelle de la « zone côtière » des Maures, réflexion passant en l'occurrence par l'établissement - avec le concours d'experts reconnus selon des méthodes éprouvées - d'un schéma d'organisation logistique territoriale ayant pour fondements un inventaire des flux (situation, évolution) et une définition (infrastructures, électeurs) de leur prise en charge dans une optique écologique (environnementale, sociale, économique).

7. Sur ces bases - quels que soient les réticences bien marquées du Conseil Général du département du Var et de ses services à considérer les Maures dans leurs trois composantes territoriales (corniche/massif/plaine éponyme) comme une zone côtière devant être inscrite dans une démarche de gestion intégrée - nous espérons que vous comprendrez la nécessité impérative pour un consensus collectif local de l'établissement d'un tel schéma - dont j’ai, dans mes précédents écrits d'ores et déjà établi un descriptif de réalisation.

II Les suggestions suivantes

1. La mise en place d'une ligne de transports en commun en site propre entre Sainte Maxime et Saint-Tropez - oui, certainement puisque l'ancienne emprise du chemin de fer de Provence reste presque entièrement disponible autour du Golfe - mais pourquoi routier alors que le ferroviaire de proximité urbaine (tramway) dans sa version moderne, s'impose partout comme à la fois le plus efficace et rapide, plus accessible et confortable, de la plus grande capacité et le plus économique, peut ou non bruyant, non polluant, présentant des options ludiques et conviviales (bagages, cycles accompagnés, petit fret), ainsi très attractif comme le montre la majorité des nombreux nouveaux réseaux installés ces dernières années ; enfin pouvant être réalisé à moindres frais publics dans le cas d'une concession d'exploitation privée et s'inscrivant précisément les rubriques principales du CPER 2007 de 2013 (Contrat de Plan État Région), comme dans les orientations concernant les opérations de proximité définie tout récemment par M. Guillaume PEPY, nouveau directeur général de la SNCF.

2. La création d'un axe central Nord/Sud/Nord direct et rapide - cela est possible en voie souterraine traversant le massif des Maures - de nombreux exemples faisabilité technique, de rentabilité économique, de convivialité sociale existent en France et à l'étranger - une telle opération, encore une fois économe des deniers publics, dans le cas d'une concession à péages, doit être envisagé de manière opérationnelle – elle s’inscrirait « naturellement » dans la démarche d'Aménagement et Développement Durable des Maures du fait de sa quasi neutralité environnementale directe bien sûre mais aussi indirecte on l'a vu (cf. 1.3)

3. La modulation (ou modération) du trafic actuel lourd par la mise en place d'une plate-forme routière de groupage/dégroupage au niveau de l'autoroute A8, par exemple au Muy/les Arcs- une opération d'une efficacité écologique certaine, encore économe des deniers publics dans le cas d'une concession et/ou convention privée appuyée par une réglementation territoriale appropriée.

4. Et globalement la vérification de la la validité de telles suggestions - et de tout autre qui apparaîtrait - dans le cas de l'étude et de la définition de ce schéma d'organisation logistique (SOLT) comme partie d'une démarche de gestion intégrée de la zone côtière des maures (cf. 1.6 et 1.7 ci dessus), au lieu de poursuivre « le nez sur le guidon » et la défiguration des Maures et le gâchis des deniers publics en appui sur un « dossier de voierie d'agglomération (DVA 22 mars 2001) » aujourd'hui notablement et notoirement obsolète.


En conclusion, nous espérons que vous me pardonnerez le ton critique de cette longue adresse, à laquelle je m'estime cependant autorisé puisque voilà maintenant prêt de sept ans que je travaille sur ces sujets. Tout d'abord en tant que partenaire officiel SIVOM du littoral des Maures dans ses travaux en réponse à l'appel à projet CIZC/CIADT - 14 septembre 1004 - ensuite comme membre du comité de pilotage de l'étude d'un projet de « territoire » des Maures lancée en 2006 par le Conseil Régional PACA/ Politique territoriale, toujours en cours- enfin comme membre fondateur et administrateur de l’ Association Conseil de Développement du Territoire des Maures (ADTM) qui poursuit ses travaux thématiques en appui sur une aréopage d'acteurs civils et publiques originaires des trois territoires des Maures.. Et c'est dans cette position que j’ai établi dans le domaine en objet diverses études argumentées et le descriptif de réalisation d’un SOLT des Maures.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de ma considération la plus distinguée.

Dr Jean-Marc ZABERN »

Même si les promesses n’engagent que ceux qui les croient selon l’adage bien répandu, les Elus doivent prendre position par rapport à cette politique de « transports et voies de communication » car il en va sûrement de l’avenir touristique du golfe. Il est certain qu’à terme, si les conditions de circulation ne s’amélioraient pas, les gens viendraient à se décourager de fréquenter notre merveilleux golfe.



Lettre à Madame le Sous Préfet à propos du Budget Primitif 2008

Rec. + AR
Le 14 avril 2008,

À Madame Françoise SOULIMAN,
Sous Préfet
Sous préfecture de Draguignan
Bureau de l’Administration Communale
BP275
Draguignan Cedex

Madame Le Sous Préfet,

Lors du Conseil Municipal du 28 Mars 2008, nous avons adopté un règlement intérieur qui stipule à son article 20 que, je cite, « les commissions se réunissent pour la première fois dans les 8 jours de leur création sous la présidence du Maire et procèdent à la désignation de leur vice-président, le Maire étant Président de droit. Les commissions sont convoquées par le Maire ou leur vice-président lorsque le Maire est absent ou empêché ».
Je ne peux que constater que tel n’a pas été le cas à ce jour pour toutes les commissions constituées, et ce notamment pour la commission des finances qui ne s’est pas réuni depuis plus d’un an et notamment pas avant le vote du budget primitif de la commune inscrit à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 9 avril dernier. Je trouve cela regrettable car je pense que dans un souci de transparence, il eut été judicieux de donner les informations nécessaires à une étude sérieuse de celui-ci. Qui peut raisonnablement donner son avis de manière éclairée sur un budget de cette nature (plus de 29 millions d’euros pour mémoire) en ne disposant que de la M14 cinq jours seulement avant le déroulement des débats ?

Concernant le vote du budget primitif par la Commune de Grimaud lors du Conseil Municipal du 9 avril 2008, je voudrais apporter quelques interrogations que je vous demanderai de bien vouloir faire vérifier par vos services compétents.

1°/ Concernant le montant de + 1.960.193 euros résultant de la différence entre les montants de l’année 2007 (délibération N°3) :
. 6.535.551 euros (+) (excédent de fonctionnement)
. 4.575.358 euros (-) (reste à réaliser)
Soit 1.960.193 euros (+)
Cette reprise de résultat 2007, 1.960.193 euros, à mettre au crédit de fonctionnement doit être explicitée :
on trouve le calcul dans l’annexe 2 du Débat d’orientation budgétaire du 28 Février 2OO8 (rétrospective Compte Administratif 2007 à 2012, au chapitre budget principal, nomenclature M14, avec la mention Compte Administratif 2007 provisoire) :

- La balance « total dépenses » et « total recettes » fait apparaître un montant de
+ 6.535.551 euros pour le fonctionnement (7.788.226- 14.323.776)
- La balance « total dépenses » et « total recettes » fait apparaître pour la section investissement, un montant négatif de – 4.575.358 euros (9.689.931 – 5.114.573)

Discussion : la mention « provisoire » est exacte puisque le Compte Administratif n’a pas été encore voté par le nouveau Conseil Municipal.
Ce qui nous intrigue, c’est la différence très significative des montants en jeu :
.d’un côté, + 1.960.193 euros (caractère provisoire)
.de l’autre, - 2.872.173,17 euros (actualisés)
Il n’y a pas beaucoup de lisibilité dans la présentation générale du budget aujourd’hui à la nouvelle génération d’Elus.
Les éléments comptables produits au moment du DOB (annexe 2 en particulier), sont provisoires et l’on ne peut pas le contester.
Les éléments produits aujourd’hui, postérieurs au DOB je suppose, sont définitivement acquis et sont les seuls à être pris en compte.
Alors, vous ne pouvez pas prendre aujourd’hui en compte le montant de 1.960.193 euros, montant à caractère provisoire dans le budget 2008.
La présentation générale du budget où l’on rappelle les montants du budget précédent (N-1) budgétisés en 2007 dans les 2 sections (fonctionnement et investissement), aboutit à un déficit de 6 2.872.173,17 euros qu’il est facile de démontrer.
C’est la raison pour laquelle nous avons voté contre le montant de 1.960.913 euros, excédent à caractère provisoire comme l’indique l’annexe 2 du DOB, et qui n’est pas confirmé ce soir par la présentation générale du budget 2008.

En effet, si l’on reprend les mêmes postes comptables présentés au budget 2008, dans les sections d’investissement et de fonctionnement (budget précédent 2007), la balance des 2 sections (fonctionnement et investissement) est très largement déficitaire selon la présentation suivante :

Section de fonctionnement :
1) Total des dépenses - 11 715.842,66 euros
2) Total des recettes + 9.827.794,18 euros
Soit une balance de fonctionnement de 6 1.888.048 euros

Section d’investissement :
1) Total des dépenses - 9.512.192,74 euros
2) Total des recettes + 8.528.067,57 euros
Soit une balance d’investissement de – 984.125,17 euros

La balance des 2 sections en 2007 est largement déficitaire :
- 1.888.048 euros
- 984.125,17 euros
Soit comme indiqué plus haut – 2.872.173,17 euros
Ce déficit ne pouvant être financé ou être équilibré qu’avec l’épargne brute 2008 soit + 2.872.173,17 euros.

Ceci nous a donc fait voté, comme indiqué ci-dessus contre à la délibération N°3 qui affecte anormalement 1.960.193 euros au budget 2008.

Dans ce budget unique 2008 de la commune, nous observons :

1) Que les 4 taxes restent en pourcentage stables pour 2008
2) Mais que les bases d’imposition (assiette fiscale) pour 2008 ont été majorées par rapport à 2007 ce qui fait que nos impôts locaux augmenteront tout de même de 2,5% au moins pour 2008.
3) Le budget de la commune en 2008 augmente de 21% par rapport à 2007, mais les dépenses (fonctionnement et investissement) augmentent de 41%, c'est-à-dire deux fois plus vite que l’augmentation du budget de la commune.
4) L’autofinancement (épargne brute) semble en augmentation pour 2008 de 23% car nous passons de 2.270.130 euros à 2.785.776 euros. Cette augmentation nous semble surévaluée compte tenu que nos impôts locaux n’augmenteraient que de 2,5%.
5) La dette s’aggrave d’une année sur l’autre :
-en 2007, dette évaluée à 1.350.000 euros
-en 2008, dette évaluée à 3.881.709 euros
Soit une augmentation de 288%
6) Dans les différentes budgétisations pour 2008, nous constatons une diminution du remboursement du capital de la dette en 2008 ce qui est contradictoire avec l’augmentation de la dette de 288% (276 285 devient 246 028)
7) Le montant des intérêts de la dette en 2008, semble bien minoré en regard de l’augmentation de la dette
-en 2007, 137 266 euros
-en 2008, 153 188 euros
8) L’endettement par habitant passe de 509 euros par habitant en 2005 à 1624,32 euros par habitant en 2008 soit une augmentation de 319% en 3 ans.
9) Enfin, le budget transport reste toujours en 2008 en suréquilibre dans la section investissement (+ 26.875 euros en dépenses d’investissement et + 128.395 euros en recettes d’investissement).

Voilà les éléments pour lesquels j’aimerai avoir votre avis.

Je vous remercie par avance, Madame Le Sous Préfet, de l’attention que vous porterez à cette demande, et je vous prie de croire à l’expression de mes meilleures salutations.

Docteur Jean Marc ZABERN


PS copie à Monsieur le Maire de Grimaud


Vous avez dit "ouverture" Monsieur Le Maire?!

Le 6 avril 2008,

Monsieur Le Maire,

Voici le fruit de notre réflexion de ce début de mandat.

« Ma première question sera : Vous ouvrez quand ?

Vous aviez avait prôné l’ouverture, dès votre élection le soir du 1er tour des élections municipales le 9 mars dernier ainsi que lors du premier conseil municipal du 14 mars dernier. Vous semblez avoir changé de ligne de conduite.

Deux faits récents l’illustrent : les 4 élus de l’opposition de la liste Génération Avenir conduite par le Docteur Jean-Marc Zabern, n’ont pas été invités à la visite du chantier du futur groupe scolaire (situé dans la plaine de Grimaud), même si un article de Nice Matin (25/03/08) assurait que « le maire avait décidé dernièrement de faire l’école buissonnière avec tous les nouveaux élus et pour cela leur avait programmé la visite du chantier du tout nouveau groupe scolaire… ».

Il en a été de même pour la visite du chantier du parking au cœur du village à la place de l’ancienne gendarmerie.

Il aurait fallu préciser que cela ne concernait que les élus de la majorité! Nous ne sommes pas assez représentatifs, sans doute, pour pouvoir nous intéresser à ce qui passe dans la commune.

Enfin, lors du dernier conseil municipal du 28 mars dernier, le mode de scrutin, à bulletin secret à la majorité des voix, nous a fatalement exclus d’un certain nombre de commissions communales et extra-communales sans qu’il y ait pu avoir de concertation préalable alors que des participations dans les différents syndicats intercommunaux nous auraient intéressés.

A peine entrouverte, la porte s’est donc refermée et nous ne pouvons que le regretter après les promesses d’écoute et de dialogue issues d’une campagne électorale menée proprement et dans le respect de chacun.

Dont acte.

Les élus de la liste Génération Avenir


Photos de l'ancien train des Pignes

Ces photos sont extraites de l'ouvrage de José Banaudo avec la participation de Raymond Bernardi et du Groupe d'Etude pour les chemins de fer de Provence)aux Editions du Cabri (Quartier Giandola- 06540 Breil-sur-Roya-www.CABRI.fr) dans la série Histoire des Chemins de fer de Provence-2.

Elles ne peuvent que nous laisser rêveur sur ce qui a été.

En voici quelques échantillons.

Gare_lst_pons_2 Gare_ste_maxime2 Gare_cogolin Gare_gassin Plangarefoux Gare_la_croix

Retrouvez les sur l'album photos qui lui est consacré.

A bientôt.

Jean Marc ZABERN


A ne pas oublier concernant le Conseil Général

Je tiens tout d’abord à saluer le Conseiller Général sortant qui a donc été réélu et je l’en
félicite.

Je souhaite qu’il travaille de façon impartiale et équitable avec les Maires des cinq communes qui composent notre canton comme je m’y étais engagé si j’avais été élu.

Les contribuables, qu’ils soient de Sainte Maxime, Plan de la Tour, Grimaud, Cogolin ou la Garde
Freinet, ont droit au même traitement de la part de leur Elu.

Je remercie surtout les 4974 électrices et électeurs qui m‘ont fait confiance dimanche dernier.
Ce score plus qu’honorable, avec près de 1000 voix de plus qu’au premier tour malgré un taux d’abstention de près de 50%, nous encourage pour l’avenir.

Même si le résultat n’a pas été a la hauteur des efforts que j’ai fourni avec ma suppléante,
Maria-Dominique BORNET, il est très encourageant puisque j’ai été le seul à vous présenter
un programme détaillé de ce que je voulais pour le canton, et que vous l’avez cautionné en
tant que représentant de la société civile.

Il semble cependant, que pour gagner cette élection, il valait mieux intriguer en coulisses pour
des petits arrangements entre amis plutôt que d’aller à votre rencontre sur le terrain.
Comment expliquer en effet les alliances contre nature entre le Maire de Grimaud qui ne veut
pas de contournement ouest de Sainte Maxime (bien qu’ayant signé le contrat de territoire
dans lequel figure le COSMA) et le Conseiller Général sortant, qui lui, fait étudier un projet
de route à péage pour ce même contournement ouest.

Comment comprendre l’attitude de la Mairesse du Plan de la Tour qui elle, ne veut pas de
l’aménagement des routes existantes passant par sa commune (idée chère, celle-là, au Maire
de Grimaud) et alors qu’il existe à la DDE un projet de contournement sud de sa commune.
Comment comprendre enfin et surtout, l’attitude du candidat socialiste, qui en se maintenant
au second tour après avoir compté ses voix au premier tour, aide à faire réélire le candidat
qu’il est censé combattre (perdant au passage près de 600 voix entre les deux tours)!?

Tout cela, comme vous le comprenez, ne prend pas en compte, ni vos problèmes de
déplacements quotidiens, ni vos problèmes de logements, ni les problèmes de la forêt qui
devraient être au coeur de nos préoccupations.

Je reste à votre écoute à l’adresse suivante : « [email protected] »

Je compte sur vous. Vous pouvez compter sur moi.

Docteur Jean Marc Zabern


MANIFESTE POUR UN TRAMWAY DU LITTORAL

Manifeste pour un tramway du littoral de Saint-Tropez à Sainte-Maxime.

Dans un étonnant retour de perspective, la modernité emprunte parfois au passé des solutions qui ont pu sembler d’un autre temps.

Ainsi le tramway, qui avait disparu des villes françaises à partir de la fin des années cinquante, redevient en France une solution d’avenir, alors que dans les autres pays d’Europe prétendus moins modernes (Portugal, Hongrie, Autriche …), les réseaux du début du siècle dernier ont toujours fonctionné.

En l’occurrence, on pourrait crier au manque d’imagination de la part des responsables politiques, mais telle n’est pas notre propos, puisque à défaut d’imagination, la mémoire suffit – pourquoi ne ferait-on pas du neuf avec de l’ancien – alors on pense « naturellement » à la réalisation d’un tramway entre Sainte-Maxime et Saint-Tropez plutôt que de persister à vouloir dénaturer le massif des Maures et la Plaine de Grimaud, par des projets routiers dont la faisabilité environnementale et économique ainsi que l’efficacité, restent douteuses.

Car c’est bien la « mémoire » qui est ici notre ressource.

Qui ne se souvient en effet de l’ancien train des Pignes, dit Marcaron qui circulait jusqu’en 1948 entre une dizaine de communes de Toulon à Saint-Raphaël et dont l’emprise au sol – toujours existante même si parfois utilisée comme piste cyclable – pourrait sans grandes difficultés (entre Saint-Tropez et Sainte-Maxime), et même en préservant sa nouvelle fonction cyclable, être (re)utilisée pour y implanter une ligne de tramway moderne.

Tout le monde est d’accord pour considérer que les conditions de déplacement sont de plus en plus difficiles une majeure partie de l’année dans le golfe de Saint-Tropez.

On ne peut que souscrire à une telle appréciation et s’accorder pour dire que s’il est nécessaire d’améliorer les infrastructures routières existantes, cela ne suffira pas à régler un problème dont la solution relève évidemment d’une démarche multimodale.

Mais malgré sa proclamation par chacun et comme déjà au Dossier de Voiried’Agglomération (DVA) validé en mars 2001, qu’en est-il – bientôt 7 ans après – de cette « multi modalité », devant l’incapacité avérée des transports en commun routiers et maritimes à y suffire ?

Combien faudra-t-il encore de temps pour que les exemples multipliés, comme ceux de l’agglomération nantaise, grenobloise, marseillaise, de Montpellier, du Val-de-Seine, etc. … viennent déclencher chez nos responsables politiques locaux, l’idée que le (r)établissement d’un réseau ferroviaire de transport collectif dans le golfe et ses abords serait si ce n’est la solution, mais un élément déterminant de cette solution.

Quoiqu’il en soit, pour notre groupe d’études et d’action pour un Pays des Maures, cette « idée » est vite apparue comme une évidence, dont nous avons donc étudié – avec le concours de professionnels avertis, comme ceux de Veolia / Transport et Lhor Industries /Translhor – la faisabilité et la viabilité. Avec ces professionnels nous avons procédé à une reconnaissance des 16 km de parcours du projet de ligne reliant les villes de Sainte-Maxime et Saint-Tropez, qui nous a confirmé que grâce à son gabarit étroit, le tramway sur pneus à caténaire embarqué Translhor pouvait s’insérer facilement dans l’espace rendu disponible par l’ancienne voie de chemin de fer de Provence, (sous réserve bien sûr d’une étude plus approfondie sur quelques points durs), et que les techniques du groupe Lhor Industrie, avec son Translhor à voie unique appuyé sur une infrastructure légère, présentaient une solution crédible et économique.

Ainsi, la formule étudiée est une ligne de Tramway à voie unique avec le croisement des rames (allant et venant) à la station de Saint-Pons les Murs, qui se situe exactement à mi-parcours.

Le nombre d’arrêts envisagés doit être discuté, entre trois et quatre de chaque côté de cette station.

Sachant que le temps pour aller d’une station à une autre est estimé à deux minutes, on voit que le temps nécessaire pour parcourir toute la ligne peut être estimé entre 14 et 16 minutes pour les 16 km en sa basant sur une vitesse de 50 à 60 km par heure.

Imaginer seulement pouvoir faire l’aller-retour Sainte-Maxime Saint-Tropez en 32 minutes, voilà qui ne peut manquer de nous motiver tous sur l’évidente nécessité de pousser plus loin les actions pour la réalisation de cette ligne « Tramway du Littoral ».

Par ailleurs, nous avons approché la faisabilité d’une prolongation de cette ligne à partir de Sainte-Maxime jusqu’au Muy puis Draguignan – le Translhor sur pneus à caténaire embarqué, ayant des capacités de franchissement de pentes largement compatibles avec les profils géographiques entre Sainte-Maxime et Draguignan – en passant par la future gare LGV aux alentours des Arcs.

Et on peut imaginer aussi poursuivre le développement des voies de ce tramway notamment en direction de Cogolin, du collège de Gassin, du lycée de Gassin, du pôle de santé du Golfe de Saint-Tropez qui regroupe structure hospitalière publique avec structure clinique privée et dont on connaît aujourd’hui toutes les difficultés que peuvent rencontrer certaines personnes pour s’y rendre.

Des abonnements incitatifs devraient permettre d’intéresser une grande partie de la population du Golfe quand on mesure le temps passé en transport automobile par les résidents actifs en particulier, le coût du carburant à la pompe qui va croissant et les difficultés à trouver un stationnement qui ne soit pas payant dans les villes aux abords des zones commerciales et/ou d’activités.

En conclusion, le Tramway du Littoral – pouvant faire l’objet d’une concession négociée à un exploitant privé, comme c’était le cas pour le « train des Pignes » - serait une réponse totalement écologique (sociale, environnementale et économique) à la question de plus en plus ardue de la saturation des réseaux routiers du Golfe et de ses abords, et des « difficultés » croissantes de circulation en résultant.

A notre sens, une des meilleures approches de l’Aménagement et du Développement Durable en Pays des Maures en matière de transport des personnes et pourquoi pas de certains petits frets.

C’est un enjeu capital pour les communes littorales du Golfe.

Votre avis, votre adhésion à ce projet seront déterminants – un dossier d’étude documenté et chiffré a été établi – n’hésitez pas à nous en demander consultation pour pouvoir mieux fixer votre opinion.

Cordialement.

Docteur Jean-Marc ZABERN
Conseiller Municipal de la Commune de Grimaud
Administrateur chargé de
Mission Infrastructures
et Transports du GEAPE

Email : [email protected]

Tél. 06 81 36 32 37