« Défaut d’entretien ou négligence » ?
29 janvier 2010
Les intempéries du 18 Septembre
et du 22 Octobre 2009 ont occasionnés d’énormes dégâts sur notre commune et
chez certains de nos voisins (Sainte Maxime, Plan de la Tour entre autres).
Fussent-elles exceptionnelles,
ces fortes précipitations peuvent se reproduire
mais tous nos concitoyens peuvent se poser la question de savoir quoi ou
qui est à l’origine de tous ces dégâts ?
« Défaut d’entretien ou
négligence » ? avons nous dit en préambule, c’est la question que nous
posons.
L’urbanisation importante a
supprimé beaucoup de surfaces absorbantes, et l’ensemble des réseaux pluviaux
ne sont plus suffisants
Mais au delà de ça, ces petits
ruisseaux qui font les grandes rivières ne sont plus entretenus,
Où est l’époque ou les
cantonniers du village, sous les ordres d’un Adjoint au Travaux efficace,
curaient manuellement tous les ruisseaux ensablés par les alluvions, brûlaient
au printemps, après fauchage.
Toutes les rivières étaient
piquetées par les propriétaires des berges pour éviter le débord, le lit des
rivières était nettoyé et les agrégats (sable et graviers) étaient extraits et
utilisés (le lit de la Garde, en 20 ans, a monté de 500 mm)
Il suffit de se promener sur la
commune pour le constater.
Quand aux rivières, elles sont
aujourd’hui gérées par un syndicat qui, financé à grand coup de subventions et
de taxes aux propriétaires, se contente de broyer les berges ou les cannes.
Les points faibles de nos
rivières sont connus depuis des décennies, mais que font-ils ?
On peut se poser la question de
savoir qui est responsable ?
D’après Mr le Maire, les
propriétaires des ruisseaux, certes, mais notre commune n’a-t-elle pas à sa
charge un grand nombre de ruisseaux ou de rivières ?
Ne pourrait-elle pas faire une
étude hydrologique sur les solutions d’écoulement ? Ne pourrait-elle pas
conseiller les propriétaires sur certains aménagements ? Ne pourrait-elle
pas redimensionner certaines canalisations ou buses d’écoulement trop
petites ?
M. le Maire au lieu de proposer des
solutions, préfère en réunion publique porter la faute sur les propriétaires.
On pourrait dire, une fois de
plus, « Il botte en touche » !
Nettoyons en amont du Pont des Fées,
consolidons les berges de la Giscle et de la Garde d’où viennent les débords.
Ne faisons pas pire que
l’incendie de 2003 où à ce jour, rien n’a été fait.
Prévoyons l’avenir en nous
concertant et en étant efficace.
Arrêtons les promesses stériles et agissons ensemble pour éviter que
de telles catastrophes ne touchent les Grimaudois.