L’école maternelle des Migraniers fête le printemps
Petit rappel de mon analyse de février 2009 suite au vote du PLU par l'actuelle majorité : Informations et PLU.

Le rôle de l’opposition n’est-il pas d’affirmer ses divergences d’opinion ?

Les comptes prévisionnels de la commune ont été votés lors du dernier conseil municipal du 19 mars dernier.

Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 12 009 323,26€, les dépenses d’investissement s’élèvent quant à elles à 12 215 285,12. Nous avons voté contre le budget global.

Nous nous sommes aussi opposés, et ce n’est pas une surprise, au budget tourisme englobant 1 089 894,27€ de fonctionnement  et 27 330,45€ d’investissement.

Nous sommes, ce n’est pas nouveau, en désaccord, avec la gestion du festival des Grimaldines, dont le budget augmente cette année encore de 25 000€ pour atteindre 254 000€ malgré le nombre d’entrées payantes en chute libre, 1852 seulement en 2008 malgré la présence d’une tête d’affiche.

Nous espérons évidemment que la tendance s’inverse cette année, que la qualité de la programmation et le travail de communication porte ses fruits mais nous sommes en droit d’exprimer nos doutes.

« La culture coûte cher, avez vous des exemples d’évènements culturels qui rapportent ? », « le festival sera toujours en déficit »,  a-on pu entendre dans les rangs de la majorité, certains élus ont même déploré haut et fort notre « attitude d’opposition ».

Rappelons que lors de cette séance, nous avons soutenu tous les autres budgets, à savoir les budgets assainissement, transport, cimetière, nous avons soutenu les principalement délibérations portant sur les opérations de débroussaillement des pistes  forestières, l’allongement de la période d’exploitation des sous-concessions de plage, nous nous sommes réjouis de l’intégration du musée des Arts et Traditions populaires dans un dispositif touristique départemental, etc…

Plus généralement, nous approuvons, la plupart du temps, la majeure partie des délibérations du conseil, mais nous estimons avoir le droit et la légitimité d’exprimer nos différences. Faudrait-il ne rien dire et attendre que la caravane passe ou jouer « les plantes vertes » pour reprendre l’expression de certains élus  du mandat précédent ?

Nous sommes, à vrai dire, sidérés par de telles déclarations…

 

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