Suite à l’article paru dans l’édition du Nice Matin du 2
janvier 2009 en page 2 & 3 avec le titre de première page intitulé
« Le plan départemental des transports en panne »,et, en pages intérieures « Transports en
commun varois : le nouveau plan au point mort, pour le Golfe de Saint
Tropez : le réseau qui se fait attendre »,
auquel a fait suite l’interview du Président du Conseil
Général en page 4 dans l'édition du 5
janvier 2009 où il dit, je cite, « Pour le désenclavement du Golfe de
Saint Tropez par exemple, doit on le financer uniquement avec l’argent du
contribuable varois, ou on part du principe que les millions de visiteurs dans
cette région peuvent également participer à la réalisation d’une telle voie de
contournement ? A ce sujet, on va délibérer pour pouvoir installer une 2
fois 2 voies à péage. Ainsi, c’est l’usager de cette voierie qui payera ce
futur équipement. Je ne crois pas que ce soit immoral. » et un peu avant,
je cite encore, « la concession est quelque chose qui à l’avenir devra
être regardée avec un peu plus d’attention »,
je me permets de préciser notre
position, nos propositions qui ont, je crois, le mérite d’être une approche
globale des problèmes et non des « emplâtres sur des jambes de
bois ».
Ce projet, nous le présentons successivement à chacun des
Maires des 12 communes des 2 cantons du Golfe de Saint Tropez, et nous sommes
tout à fait disposés, dès qu’une intercommunalité sera (enfin !) créée, à
nous joindre à celle-ci afin qu’elle
s’empare du projet, fasse une étude de faisabilité et à mettre en relation nos contacts qui trouvent ce projet plus
qu’intéressant et cohérent avec les Elus. Vous trouverez à ce sujet copie en PJ
d’une réponse de la société Egis Rail qui travaille avec le groupe Alstom sur
de nombreux projets de ce type.
« Le projet Draguignan / Sainte Maxime / Saint
Tropez / Cavalaire.
Le projet de liaison entre Draguignan,
Sainte Maxime, Saint-Tropez, Cavalaire, entre le Nord et le Sud, est un projet
à la fois structurant (mode de
transport) et attractif (atout
touristique).
Une approche rapide des réalités du
terrain détermine trois lignes :
1)
L’axe Sainte Maxime, Saint Tropez, véritable épine dorsale du projet, relie un grand
nombre de points vitaux au travers de ce « corridor » atteint par la
saturation automobile.
2)
La transversale vers la Croix Valmer et
Cavalaire d’un côté, vers Cogolin de l’autre, est
sur l’axe qui connaît la plus grande densité de circulation après le
« corridor » Sainte Maxime / Saint Tropez, densité qui ne va que
s’accroitre.
3)
La liaison Bord de mer / Centre Var à Draguignan, constitue la ligne la plus attrayante du réseau avec
sa section génératrice d’intérêt touristique.
Raccordée au reste du réseau, cette liaison permet de
diminuer considérablement la circulation et le stationnement automobile dans
les zones déjà bien saturées et contribue à sauvegarder l’environnement.
La solution « d’escalader la
montagne » avec un tramway est tout à fait d’actualité puisque c’est la solution choisie par le Conseil Général
du Puy de Dôme pour atteindre le sommet de la montagne du même nom à l’horizon
2012, et du même coup supprimer une partie de la circulation automobile et
les nuisances associées.
Seuls les projets de tramway
« urbain » et aussi « interurbain » sont valables.
On peut citer en autre exemple le projet
qui a été présenté le 21 avril 2008 pour la communauté Aix les Bains / Chambéry en présence de nombreuses personnalités et
des cadres supérieurs d’Alstom qui ont vanté le système P.P.P. tel qu’il va
être mis en place à Reims.
Nous pensons que la concession privée
est une bonne solution lorsque les collectivités locales n’ont pas les moyens
financiers pour engager immédiatement de tels projets.
Bien sûr, les entreprises privées y
gagnent aussi, mais tout le monde y
gagne, la collectivité pouvant mettre en pace ces équipements bien plus vite (cf.
les autoroutes à péage sans lesquelles le réseau ne serait pas aujourd’hui ce
qu’il est).
Comme l’a constaté Alain Morin, un des
initiateurs du projet d’Aix les Bains / Chambéry, l’installation d’un tramway au cœur d’une ville ou entre villes
voisinnes (et nous pensons qu’il faut dès à présent considérer le Golfe de
Saint Tropez comme une grande agglomération avec ses multiples facettes au
travers des particularités de chaque village) a toujours eu une influence positive sur l’activité commerçante et la
facilité de logement dans les quartiers qu’il contribue à revitaliser.
Mais cette ligne longitudinale vise aussi le report
modal que préconisent les conclusions du Grenelle de l’environnement.
Cette première liaison ferrée
« urbaine » pourra proposer une
alternative de déplacement rapide, sur et non polluante aux habitants et
aux visiteurs de la région et pourquoi pas « ludique » avec des
plateformes ouvertes comme celles des anciens autobus parisiens.
Pour cela, le projet devra prévoir la
construction de parkings relais, non seulement à la sortie des échangeurs
autoroutiers, mais aussi à proximité des aires de repos ; et prévoir aussi
des compartiments de petits frets et d’embarquement de bicyclettes et autres
deux-roues.
De quoi donner aux
« citadins » du Golfe l’envie de se déplacer autrement.
L’un des principaux avantages du tram
étant une fréquence de passage et un nombre d’arrêts plus élevés pour une
desserte plus fine des secteurs traversés.
C’est l’axe Sainte Maxime / Saint Tropez
qui connaît la plus grande densité de circulation dans le département après
Toulon.
Cette ligne les connectera au réseau des
transports publics financés par le Conseil Général, mais pourra aussi établir
un lien rapide et non polluant entre elles.
La ligne vers Draguignan par le Muy aura
non seulement l’avantage d’enchanter
les touristes pendant leur ascension, avec un panorama éblouissant qui leur
permettra de dominer toute la région, embrassant d’un seul coup d’œil les
paysages des Maures et de la
Dracénie mais surtout de relier directement et commodément le
Golfe de Saint-Tropez et la ville de Draguignan à l’arrêt des Arcs de la future
LGV de la Méditerranée.
Les milliers de visiteurs pourront
redécouvrir la sensation d’une vraie nature retrouvée.
En effet, la région connaît un fort
développement économique et les touristes sont très nombreux.
Sa croissance démographique jointe à l’expansion des communes environnantes
s’accompagne de celle du trafic motorisé.
D’ailleurs, les milliers de véhicules qui empruntent
chaque jour les voies finissent par saturer cet axe.
Les lignes de bus qui parcourent ces
routes ne suffisent pas à éviter la congestion des voies ou des routes des 12
communes du Golfe de Saint Tropez.
L’association propose d’installer 3 lignes de tramway
à voie métrique.
L’objectif de ce réseau est de connecter
les agglomérations entre elles avec une première ligne sur un axe qui va relier
les communes, et qui pourra aussi desservir les principaux sites d’activité
comme les hôpitaux, les quartiers
commerçants ou les secteurs à vocation touristique ou sportive.
Différentes pistes de financement et de
gestion du réseau urbain, du marché public à la concession, en passant par les
multiples formes juridiques du partenariat public/privé, ont fait l’objet
d’explications lors d’un colloque organisé à Aix les Bains.
Le Directeur Général d’AlstomTransports a présenté les
aspects innovants selon lesquels un tram peut convenir à des villes avec un
budget limité.
Le Directeur des Grands Comptes Collectivités Locales est pour sa part revenu
sur la pluridisciplinarité des compétences de la société française, qui
maîtrise aussi bien l’infrastructure, le matériel roulant que l’exploitation
des réseaux de transports urbains.
Le sentiment d’appropriation et de durabilité d’une
ligne ferrée de tram est beaucoup plus fort qu’à l’égard d’une ligne de bus
dont le parcours peut changer d’un jour à l’autre.
Une manière d’illustrer ce que pourrait
être le tramway, en maitrisant au plus juste l’investissement à ce type de
transport public, c’est un véhicule au
gabarit étroit, 2,1m de large, circulant en voie métrique, avec un tram à
conduite unidirectionnelle, qui convient à la circulation et peut effectuer une
boucle de rebroussement autour d’un parking relais accueillant le covoiturage,
est la solution performante pour concilier report modal et maitrise budgétaire.
L’équipement intérieur du véhicule doit
être complet mais sans superflu.
C’est dans une saine gestion des choix
de l’infrastructure et du matériel que pourra se réaliser ce réseau qu’attendent depuis plus de 30 ans les habitants du Golfe.
L’accueil de ce projet par la population a été très favorable ; on l’a
bien vérifié lors des ressentes consultations.
Facteur essentiel de développement durable, mais aussi
outil structurant d’un bassin de vie en plein essor, le tram offre une liaison
pérenne et non polluante entre les communes et leur périphérie.
En reliant le centre-ville des
différents villages du Golfe aux secteurs résidentiels, industriels ou agricole
qui les entourent, cette ligne de tramway renforcera la cohérence des ces
agglomérations qui se rapprochent un peu plus chaque jour dans le cadre d’une
large intercommunalité toujours « naissante » mais qu’il faudra bien
se résoudre à mettre en place prochainement (songez simplement que plus de 92%
des communes françaises sont à ce jour dans l’intercommunalité !).
Ainsi, nous venons proposer aux membres
du Comité des élus des cantons de Grimaud et de Saint-Tropez ainsi qu’aux élus
du Muy / Les Arcs et de Draguignan, de s’accorder pour prévoir sans tarder le
lancement d’une étude officielle de faisabilité et de viabilité qui viendrait
confirmer les premiers travaux réalisés par notre Groupe pour la promotion de
ce projet de ligne de tramway. »
Docteur Jean Marc ZABERN
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