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Dossier d’enquête préalable - DUP - Cité d’Arts – Ville de Grimaud (Var)

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1. Eléments de diagnostic du territoire

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1.1 Présentation générale de la Commune:

Située dans le Golfe de Saint Tropez, la Commune de Grimaud Chef lieu de Canton compte une population permanente de 5000 habitants à laquelle il convient de rajouter les 50 000 résidences secondaires. Durant la haute période estivale, la population accueillie sur le territoire communal dépasse les 70 000 habitants. Cette situation démographique originale a permis à la Commune de disposer d’un surclassement administratif dans la strate des Villes de 40 000 à 80 000 habitants, prononcé par arrêté préfectoral en date du 06 mars 2008.

Son territoire à caractère rural se structure autour de quatre grands secteurs de concentration urbaine :

le village médiéval qui s’est développé aux pieds des remparts du château seigneurial datant du IX siècle (classé monument historique depuis 1928) ;

la cité lacustre de Port Grimaud inscrite au patrimoine du XXème siècle, qui accueille 500 000 visiteurs par an et forme un ensemble immobilier de 90 hectares (1100 maisons individuelles ; plus de 2000 places de bateaux, 7kms de canaux, 12 Kms de quais) ;

les lotissements pavillonnaires privés, dont ceux du secteur de Beauvallon qui regroupent plus de 15 000 résidents ;

les hameaux provençaux formant des groupes d’habitations typiques et isolées, autour d’anciennes exploitations agricoles familiales.

L’activité économique de la Commune repose sur un secteur viticole dynamique et florissant. Mais le principal vecteur de création d’emploi demeure très largement issu de l’activité touristique saisonnière. Avec 1/3 de l’offre d’hébergement en 2010, Grimaud représente la première commune touristique du Golfe de Saint-Tropez.

Tableau1 : Rappel de la capacité d’accueil globalisée en 2000 (DDE du Var)

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Sur le plan des transports, Grimaud est relié aux aéroports de Nice Côte d’Azur et de Toulon-Hyères, par le réseau départemental de transports collectifs (Conseil Général). Il en est de même pour l’aérodrome de La Môle qui organise des transports à la
demande pour sa clientèle. Les transferts de passagers des

gares TGV de Saint-Raphaël et des Arcs sont assurés quotidiennement par le réseau départemental. En outre, Grimaud dispose d’un héliport qui assure des liaisons régulières avec l’aéroport de Nice Côte d’Azur.

Mais, le territoire de la Commune de Grimaud ne peut être
appréhendé de façon pertinente sans prendre en compte les
spécificités de l’espace géographique dans lequel il se situe.
Les douze Communes du Golfe de Saint-Tropez ont en
commun leur histoire ainsi que leur identité géographique,
accentuée par un relatif enclavement (3 voies d’accès
routières principales vers Hyères, Fréjus/Saint-Raphaël et Draguignan). De fait, les communes de ce secteur sont confrontées à des enjeux communs en termes de développement.

1.2 Le territoire du Golfe de Saint-Tropez :

1.2.1 Un espace homogène et cohérent en forte progression démographique:

Le Territoire du Golfe de Saint-Tropez est composé de 12 Communes : Cavalaire, Cogolin, La Croix- Valmer, La Garde-Freinet, Gassin, Grimaud, La Mole, Plan-de-la-Tour, Ramatuelle, Le Rayol Canadel, Sainte-Maxime, Saint-Tropez. Ces Collectivités sont réparties sur deux cantons : Grimaud et Saint- Tropez.

Ce territoire se révèle être un bassin de vie homogène et cohérent, principalement du fait de la présence du Massif des Maures qui ceinture et favorise la converge des flux.

C’est la raison pour laquelle, cet espace géographique constitue également le périmètre du Schéma de Cohérence et d’Orientations Territoriales (SCOT) approuvé par arrêté préfectoral en date du 23 février 2007. Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale établi par le Préfet du Var le 22 avril 2011 défini cet espace comme le périmètre de l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) en cours de constitution.

Le littoral s’articule autour de trois entités géographiques distinctes :

• -  Le littoral sur lequel se concentre la plus grande partie de la population et se développe l’essentiel de l’armature urbaine (Cavalaire, Cogolin, Grimaud, Sainte Maxime, Saint-Tropez);

• -  Le moyen pays alternant collines boisées et plaines agricoles(Cogolin, Gassin, Grimaud, Ramatuelle) ;

• -  L’arrière pays où les reliefs forestiers laissent place à quelques enclaves agricoles (La Garde Freinet, La Môle, Plan de la Tour) ;

  Pendant ces trente dernières années, ce petit territoire de 430 kms2 a connu une croissance démographique exceptionnelle (+80%) et se caractérise par une réalité démographique singulière. Bien qu’il soit recensé plus de 57 000 personnes en résidence permanente, la population moyenne annuelle oscille entre 110 000 et 140 000 personnes, pour atteindre les 220 000 individus en période estivale. Cette réalité à des répercussions directes en termes d’aménagement du territoire.

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Alors que la vocation touristique du territoire du Golfe de Saint-Tropez l’ouvre sur l’extérieur, sa configuration géographique en fait un territoire enclavé, éloigné des grandes infrastructures de transports. Les difficultés de déplacement perturbent son dynamisme économique et nuisent à la qualité de vie des résidents.

Tableau 2 : Rappel de l’évolution de la population de 1975 à 1999

La croissance de la population est essentiellement externe et due au solde migratoire fortement positif de 7 communes sur 12 (Cavalaire, La Croix-Valmer, Grimaud, La Mole, Le Plan de la Tour, Ramatuelle et Sainte-Maxime).

1.2.2 La première destination touristique du Département :

Le Golfe de Saint-Tropez jouit d’une renommée internationale autour de sa presqu’ile mondialement connue. L’image du territoire repose sur des éléments identitaires forts : le mythe de « Saint Tropez », la beauté des paysages, le prestige des villages dont celui de Grimaud, la première capacité portuaire de plaisance d’Europe, des événements culturels de renom (festival de Ramatuelle...), des savoirs faire traditionnels... Tout contribue au sein de ce territoire à lui donner une identité propre. Cette notoriété en fait la première destination touristique de département (30% des nuitées du département).

La qualité du cadre de vie repose sur des espaces naturels largement préservés et un riche patrimoine architectural et humain. Cet environnement naturel et bâti peut être qualifié de remarquable et constitue la première ressource économique du territoire, en lui conférant son exceptionnelle attractivité touristique et résidentielle.

Toutefois, l’activité touristique demeure saisonnière et balnéaire. Cette mono-industrie touristique fragilise considérablement l’économie locale, en la rendant dépendante d’aléas d’ordre climatique, politique et macroéconomique. Si la vocation touristique du territoire doit être confortée, elle doit diversifier son offre pour une fréquentation plus étalée dans le temps.

1.2.3 Une offre culturelle de qualité mais insuffisamment diversifiée :

Dans un territoire dont la vocation internationale tend à être confortée, la culture apparait comme un élément incontournable d’attractivité et d’animation. Le Golfe de Saint-Tropez bénéficie d’un patrimoine culturel exceptionnel (musées, patrimoine bâti...) et d’une programmation culturelle de

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grande qualité autour de manifestations de renom, dont le célèbre Festival de Ramatuelle qui se déroule chaque été, depuis 1985, en attirant les plus grands noms de la scène française du théâtre et des variétés.

Le Carré Gaumont de Sainte Maxime, le théâtre de verdure de Ramatuelle, l’Espace scénique du château de Grimaud, et le Centre Maurin des Maures à Cogolin, constituent les principaux sites autour desquels se développe cette offre culturelle.

Le Conservatoire à rayonnement intercommunal Rostropovitch, basé sur la Commune de Cogolin, est inscrit au schéma départemental de l’enseignement artistique. Véritable outil de promotion des pratiques artistiques amateurs, cet établissement d’enseignement artistique cofinancé par les principales Communes du Golfe, assure une formation de haut niveau dans des disciplines aussi variées que la musique, la danse, l’art plastic et dramatique. Une attention toute particulière est portée à la qualité des enseignements dispensés, à travers la qualification et la formation continue des enseignants, ainsi que l’élaboration de projets pédagogiques conformes aux orientations nationales. Appelé à fédérer les sites d’enseignement musical de l’agglomération, en cohérence avec le schéma départemental de l’enseignement musical en vigueur, le Conservatoire est essentiel au développement de l’action culturelle du territoire.

Les nombreux musées constituent également une offre culturelle importante sur les deux cantons :

•  le musée de l’Annonciade à Saint-Tropez, de renommée internationale, expose dans une chapelle du XVIème siècle les chefs-d’œuvre des peintres de renom des XIXème et XXème siècles ;

•  le musée Raimu, à Cogolin, qui retrace la vie de l’acteur ;

•  le musée Sellier à Cogolin, qui propose une exposition médiéval et deux siècles de coqs ;

•  le musée naval de la Citadelle de Saint-Tropez, annexe de celui du Palais de Chaillot ;

•  l’original musée des papillons à Saint-Tropez ;

•  le musée des traditions locales de la Tour Carrée à Sainte-Maxime ;

•  le musée du phonographe et de la musique mécanique situé Parc St Donat à Sainte Maxime ;

•  le musée des arts et traditions populaires de Grimaud ; Installé dans une demeure typique de la

  région, ce musée retrace l'histoire des hommes et leur quotidien au travers de la présentation de riches collections d'objets et de documents. Au second étage, la reconstitution d'un appartement permet à chacun de comprendre la vie paysanne dans ses moindres détails. Toute l'année, des expositions temporaires sont également organisées

•  le conservatoire du patrimoine et des traditions du Freinet à La Garde-Freinet.
  Les fêtes et manifestations à caractère patrimonial comme les bravades ou les corsos fleuris sont

  également une composante de cette palette d’animations culturelles à fort attrait touristique.

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  Mais, le diagnostic culturel dressé par le Département1 met en lumière un certain nombre d’insuffisances, tant sur le plan de la programmation qui demeure trop concentrée sur quelques mois de l’année, qu’en matière d’infrastructures d’accueil.

  Il résulte de cet état des lieux les principaux constats suivants :

  - Une offre culturelle de qualité, portée par des manifestations de renommée nationale et internationale (Festival de Ramatuelle, Festival des Grimaldines, les nuits musicales...), mais trop largement concentrée sur la période estivale ;

  1 Cf. Contrat de territoire 2009/2012 – Conseil Général du Var – Enjeux territoriaux – Golfe de Saint-Tropez – page 52 à 55.

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Des programmations insuffisamment diversifiées pour répondre à la demande croissante des populations locales et touristiques ;

Une offre insuffisante pour les publics jeunes ;

Un manque de structures couvertes et ouvertes à l’année permettant d’élargir la période de programmation et l’accueil de manifestations d’envergure.

Le territoire du Golfe de Saint-Tropez doit faire l’objet d’une mise à niveau des équipements culturels à destination des résidents mais également des visiteurs. C’est dans cette perspective que s’inscrit le projet de création d’un « Hôtel des Arts » à Grimaud, dont les principales caractéristiques sont présentées dans les pages suivantes du dossier.

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2. La Culture : une alternative économique à la mono- industrie touristique locale

De principe, la Culture a toujours été considérée comme extérieure à la sphère économique, principalement en raison de son absence de «performances économiques». Et pourtant, le mouvement des intermittents du spectacle de 2003 a mis clairement en lumière l’impact financier des festivals pour l’économie locale.

La place et le rôle donnés à la Culture au sein des programmes d’action développés par les Collectivités ne cessent de croître depuis ces 10 dernières années. Les territoires sont aujourd’hui confrontés à la nécessité de se doter d’atouts dans de nombreux secteurs et en particulier celui de la culture. Les investissements publics dans les domaines de la création, de l’éducation artistique, de la réalisation d’équipements structurants ou dans l’entretien et la valorisation du patrimoine, apparaissent ainsi comme des vecteurs de réussite territoriale.

Le Conseil Général du Var, conscient de cette réalité et du potentiel culturel du département, s’est largement inscrit dans cette démarche de développement économique.

2.1 Une volonté départementale forte :

Le Conseil Général du Var a placé la Culture au centre de son action publique et mène depuis plusieurs années une politique dynamique d’aide au développement culturel.

« Le Département a fait de la politique culturelle un de ses moyens d’action.... La culture contribue fortement à stimuler la vitalité du territoire. Elle est un véritable facteur d’épanouissement collectif et de développement économique ... » Horace LANFRANCHI, Président du Conseil Général du Var.

L’institution publique souhaite développer les liens Culture – Economie – Tourisme - Emploi. Cette politique repose sur un schéma culturel qui s’organise autour de trois objectifs majeurs :

• Mettre la culture à la portée du plus grand nombre, en favorisant la diffusion la plus large possible des productions artistiques, culturelles ou littéraires.

• Faire de la culture un outil privilégié de développement économique. Il n’y a en effet pas de territoire économique dynamique qui ne s’appuie sur une politique culturelle ambitieuse. Le rayonnement culturel d’un territoire constitue un des principaux critères d’implantation des entreprises et des populations diplômées.

• Préserver le patrimoine et la mémoire du département, tant en conservant aux archives les documents qui ont fait son histoire qu’en réhabilitant ses principaux bâtiments patrimoniaux.

  L’activité culturelle produit une économie dynamique qui est un des facteurs de la croissance du département du Var. Les industries créatives (Internet, cinéma, design, architecture, graphisme, mode, librairies...) sont en effet un des leviers du développement du territoire. La « fête du livre » organisée annuellement est un exemple de cette réalité puisqu’elle assure, en 3 jours, plus de 20% du chiffre d’affaires des librairies varoises.

  La culture est un vecteur d’image fort. Elle participe à l’implantation des actifs, et constitue le troisième critère retenu par les entreprises en recherche de site d’implantation. De plus, l’économie culturelle

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crée de l’emploi directement (artistes, techniciens, administrateurs) et indirectement (hébergements, repas, décors, électriciens, transports, communication, etc....).

La culture est aussi un élément de structuration urbaine particulièrement performant, ainsi les constructions du « Théâtre Liberté » ou des futures « Halles de Toulon » ont un impact important sur l’évolution urbaine de la capitale Varoise. Il en va de même du pôle culturel de Chabran à Draguignan qui permettra un développement de la ville, ou du pôle culturel de Provence Verte Sainte Baume construit par le Conseil général dans le centre ville de Saint Maximin.

Elle est, enfin, un outil de premier plan de valorisation du territoire et d’accompagnement des politiques de développement économique. C’est notamment le cas des efforts faits par le Conseil Général en matière de valorisation du patrimoine, mais aussi des manifestations culturelles qui se déroulent dans le Var tout au long de l’année. Il est d’ailleurs à noter que les grands festivals proposés dans le département attirent, par leur originalité et leur inventivité, un public spécifique, la plupart du temps en dehors de la période estivale, contribuant ainsi à l’équilibre de l’activité touristique.

Le succès de cette ambition politique repose, pour une bonne part, sur la prédisposition des Communes à intégrer la démarche. C’est pourquoi le Département aide financièrement les Communes à mettre en œuvre de nouveaux projets d’animation culturelle et soutien toute initiative tendant à la création d’équipements structurants.

2.2 Un soutien à la construction de grands équipements culturels :

« L’objectif stratégique 4 » du programme culturel départemental, définissant les grandes orientations de l’action culturelle du Conseil Général à l’horizon 2020, vise à encourager la construction de grands équipements culturels.

Extrait choisi :

« ...Le Conseil général participe au financement et à l’amélioration de l’offre des équipements culturels ; Dans le cadre des contrats de territoire, le Département soutiendra les projets de construction d’équipements culturels structurants portés par les communes et intercommunalités. Tout en répondant aux besoins des usagers en matière d’offre culturelle, ces différents projets de construction d’équipements culturels s’inscrivent dans une logique d’aménagement urbain et de développement économique et touristique.

En 2010, le Département participera notamment au financement des projets phares suivants :

• -  l’achèvement du théâtre Liberté de Toulon ;

• -  le projet de la Communauté d’Agglomération Dracénoise de pôle culturel sur le site Chabran

  (conservatoire, médiathèque, auditorium) ;

• -  la création d’une médiathèque au Beausset ;

• -  la création d’un centre culturel à Grimaud ;

• -  Il participera également à l’amélioration des équipements culturels existants, quelle qu’en soit la

  destination (spectacle vivant, musée, salle d’exposition, archives, médiathèques, école d’enseignement artistique), qui concourent également au développement et à la diversification de l’offre culturelle... ».

  L’aide à l’investissement des Communes est un axe fort de cette démarche d’accompagnement, qui se concrétise à travers les « contrats de territoire » dont la vocation est de mettre en cohérence les attentes des Communes avec les enjeux du territoire Varois.

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2.3 La nécessaire implication des Communes du territoire :

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Au plus près des habitants et des associations, les Communes ont un rôle prépondérant dans le développement de l’action culturelle. Elles disposent bien souvent des moyens humains, techniques et immobiliers nécessaires à la mise en œuvre des projets. Elles sont également au contact direct des demandes des habitants, des nouvelles exigences des populations notamment touristiques et des propositions des associations locales œuvrant dans l’animation culturelle. Cette réalité s’observe aussi bien dans les villes urbaines que dans les Communes rurales du département.

Il est donc essentiel que les Communes gardent l’initiative de leurs actions culturelles particulièrement adaptées à leur territoire.

Le développement culturel se joue donc d’abord localement.

Dans cette perspective, un certain nombre de Collectivités locales se sont engagées dans la construction d'équipements à vocation culturelle et/ou dans la programmation d’animations culturelles hors période estivale. Il s’agit, pour les plus connues, des Villes de Toulon, de Draguignan, de Saint Raphaël ou de Ramatuelle.

Dans le Golfe de Saint-Tropez, diverses opérations structurantes soutenues par le Conseil Général ont été conduites avec succès ces dernières années. Il s’agit pour les principales :

• -  de la construction du Carré Gaumont de Sainte Maxime : équipement d’envergure qui met à disposition de la population une médiathèque, une salle de spectacle, un auditorium et trois salles de cinéma ; Cet équipement culturel de qualité, inauguré en 2008, permet d’assurer une programmation permanente et adaptée aux attentes de la population locale, notamment des publics jeunes ;

• -  de la réhabilitation de salle culturelle Jean DESPAS à Saint-Tropez ; Située au cœur du village face à la célèbre place des Lices et de ses platanes centenaires, la Salle Jean Despas accueille une programmation culturelle particulièrement riche et originale, dont le célèbre Salon d’art et d’essai créé dans le but de promouvoir les arts plastiques et la création contemporaine des artistes amateurs du Golfe de Saint-Tropez. Il permet ainsi chaque année à des artistes locaux non professionnels de venir exposer leurs créations, autour des arts picturaux (huile, aquarelle, pastel, fusain, dessin, collages), des arts photographiques et vidéo, ou de la sculpture ;

• -  des travaux d’aménagement du nouvel espace Rostropovitch, accueillant le Conservatoire à Rayonnement Intercommunal Landowski-Rostropovitch (CRI). Cet équipement moderne et de qualité offre plus de 300m2 d’espaces dédiés à l’Ecole de musique, de danse et théâtre du SIVOM du Pays des Maures ; 320m2 sont également consacrés à la médiathèque.

• -  des travaux de construction d’un théâtre de plein air au cœur du village de La Croix-Valmer, dédié à l’art populaire.

  A l’égal des nombreuses actions menées dans les domaines du social, de l’économique, du sport, du tourisme et des loisirs, la ville de Grimaud souhaite mettre en œuvre une politique culturelle et artistique ambitieuse.

  Le projet de création d’un Centre d’Art Contemporain constitue le point d’ancrage de cette dynamique nouvelle qui, dans le cadre d’une programmation culturelle adaptée, permettra de réunir en un même lieu artistes amateurs et professionnels, adultes et enfants, passionnés d’arts et non initiés.

  Le projet est inscrit dans le programme d’action culturelle du département, au titre du « Contrat de territoire 2009-2012 ».

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3. L’action culturelle au cœur du projet communal

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Convaincu des multiples retombées de l’action culturelle en termes d'amélioration du cadre de vie, d'attractivité du territoire, de création de lien social, la Commune de Grimaud a toujours développé une intense vie culturelle autour de multiples animations s’adressant à des publics divers.

3.1 Une forte tradition culturelle:

Village médiéval dont les origines les plus anciennes se situent en 1058, Grimaud a marqué et rythmé pendant des siècles l’histoire d’un vaste territoire, s’étendant du Freinet aux rivages de la méditerranée.

De cette période de forte influence et de riche prospérité, la Commune de Grimaud a conservé un patrimoine architectural exceptionnel et une intense vie culturelle, structurée autour de grandes manifestations populaires ou d’événements plus intimes.

C’est ainsi que chaque été, depuis plus de 10 ans, le village résonne aux sons des musiques du monde avec le festival des Grimaldines. Spectateurs et
promeneurs découvrent au hasard des rues, des spectacles
itinérants et gratuits, des parades originales et inventives qui

plongent le public dans un univers de couleurs, de rires et de cultures de tous les continents. Chaque soirée est ponctuée par un rendez-vous collectif sur les gradins de l’espace scénique situé dans l’enceinte fortifiée du château médiéval, pour assister
à des concerts qui permettent d’écouter les plus grands musiciens venus des pays les plus lointains. A titre d’illustration, nous citerons Yuri BUENAVENTURA (Amérique latine),Richard GALLIANO (Jazz Tsigane), les Tambours du Burundi (Afrique), BIELKA (Russie)... Cf. plaquette de présentation – annexe 2, page 67.

Parallèlement, la dynamique association des « Créateurs et diffuseurs d’arts » regroupant l’ensemble des galeries d’arts de Grimaud, organise annuellement « Les nocturnes de Grimaud Village ». Inspirée de manifestations existants sur Paris, comme la célèbre opération « Art Saint Germain des près », ou dans la Ville de Nice avec les « Nuits des galeries », cet événement culturel a pour objectif de faire découvrir la création artistique à un public le plus large possible, n’ayant pas forcement l’habitude de fréquenter des lieux d’exposition d’arts. Dans une ambiance conviviale, des expositions commentées sont organisées en différents points du village,

présentant des artistes de différentes sensibilités (peintures, sculptures, photographies...).

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De même, les «soirées musicales» sont des rendez-vous de musique classique de grande qualité organisés tout au long de l'année dans des sites privilégiés tels que l'Église Saint- Michel, la chapelle de Notre-Dame de la Queste ou la Chapelle des Pénitents. Destinés à un public initié, ces rencontres thématisées disposent aujourd’hui d’une solide réputation, acquise par la qualité des programmations et la valeur artistique des intervenants (Philippe DEPETRIS, Cécile BONHOMME, Dorian LAMOTTE, Christophe COLLETTE...).

3.2 L’Art Contemporain, au centre du projet culturel communal :

Depuis plusieurs années, les activités culturelles se sont fortement orientées en direction des Arts Plastiques.

La Ville accueille plusieurs manifestations, dont la plus connue est celle des « Peintres de Grimaud ». Cette exposition d’œuvres, qui se tient dans l’un des plus prestigieux salons de réception de la Commune, constitue un des rendez-vous majeur du calendrier d’animation culturelle, sous le patronage d’artistes reconnus tels que Michel SAUVAL, Pierre CARO, Jacques GATTI, Daniel SCHINASI, MENTOR, PAZANIS et Michel MOURIER, Guy de LUSSINY, Anne VERNON, Esther MORISSE, Klaüs MEINSTER, Dany LARTIGUE, Christiane MOORE....

En 2010, ont été reçus Francis CHAPUS et Ralph AUBSBURGER.

Par ailleurs, la Commune réalise chaque été et pendant plusieurs semaines, une exposition artistique de plein air. Cette originale manifestation conduit à transformer les rues du village en un théâtre d’expression artistique, à travers un cheminement piéton ponctué d’œuvres thématiques. Des artistes de renommée internationale tels que Stefan SZCZESNY (Plasticien créateur d’art et de désign), ont activement participé à cette opération de promotion et de découverte des arts plastiques. Les amateurs de peinture moderne savent que Stefan SZCZESNY, initiateur du mouvement pictural « les nouveaux Fauves » dans les années 80, a fait

du Golfe de Saint-Tropez sa deuxième patrie.

De même, Massimo CAMPIGLI (Peintre et céramiste surnommé le Picasso Italien) a orné de ses œuvres les places médiévales du centre ancien, dans le cadre d’une merveilleuse exposition d’un maître, trop rarement exposé.

L’édition 2009 a permis de mettre en scène Jean-Pierre RIVES. Joueur de rugby le plus populaire en France, ce gentleman du ballon ovale s'est imposé aujourd'hui comme un sculpteur hors pair et désormais connu et reconnu dans le milieu de l'art contemporain. "Ses ferrailles" comme ils les appellent sont exposées un peu partout dans le monde. En France, dans plusieurs grandes villes dont celle de Toulouse où il est né, mais encore à Toulon, sur les berges du Rhône à Lyon et à Paris, notamment, dans les jardins du Luxembourg face au Sénat. C'est le premier sculpteur depuis Rodin à avoir ce privilège. Il travaille avec beaucoup d'énergie et de souffrance les poutrelles qu'il coupe, découpe, tord, soude pour leur donner un élan et des formes élancées vers le ciel. L'un des ses rêves d'artiste serait d'exposer sur la lune...

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3.3 Un équipement public dédié à la promotion des arts plastiques :

C’est dans ce contexte général et dans le but de renforcer cette vocation artistique forte que la Commune a décidé de se doter d’un équipement public dédié à l’expression artistique et appelé à devenir le point central de l’activité culturelle de la Ville de Grimaud.

Cet espace d’exposition et de création accessible à tous, doit constituer un lieu de découverte, d’échanges culturels et de rencontres artistiques. Il permettra de réunir en un même lieu des ateliers de création, des espaces d’exposition et des unités d’hébergement pour artistes, pour des universitaires, pour des élèves stagiaires issus d’écoles spécialisées (Institut National d’Histoire de l’Art, Ecole Supérieure des Beaux Arts...), mais aussi pour des conférenciers, des écrivains et historiens d’art...

Le projet est donc de créer à Grimaud une « cité d’Arts » ouverte au monde artistique contemporain.

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4. Le projet de création d’un centre d’art contemporain à Grimaud-Village

4.1 Présentation générale du projet :

Le projet est donc de créer au cœur du village médiéval, à proximité de ses commerces et des équipements publics qui le composent (parkings, ascenseur public...), une cité d'art dédiée à la promotion des arts plastiques notamment la peinture, la sculpture, la photographie, l'art vidéo....

Ce nouveau Centre culturel portera le nom « d’Hôtel des Arts » de Grimaud.

Ses principales missions seront de se consacrer à la promotion et à la diffusion de l'art contemporain, en insistant prioritairement sur le soutien à la création et en favorisant la sensibilisation des publics à l’art contemporain.

Dans cette perspective, le programme d’animation s’organisera autour des principales actions suivantes :

• -  réalisation d’expositions temporaires, accompagnées de visites commentées et de parcours à la carte ;

• -  valorisation de pratiques professionnelles pluridisciplinaires, originales et de qualité ;

• -  mise en place d’ateliers de rencontres, animés par des conférenciers, historiens d’arts...;

• -  Edition de catalogues thématiques (exposition, collection d'œuvres d'art, centre de ressources

  documentaires...) ;

• -  participation à des expositions Hors les Murs... ;

  Le projet artistique est de définir un cadre de programmation permettant aux publics d’identifier les différents événements et de créer des rendez-vous pérennes.

  L’Hôtel des Arts de Grimaud doit s’affirmer comme un lieu ouvert aux artistes et porter une attention particulière à la production d’œuvres nouvelles en se confrontant à la création régionale, nationale et internationale. Son fonctionnement doit s’inscrire dans le cadre d’un réseau de partenaires institutionnels et professionnels, afin de rechercher des collaborations permanentes et fructueuses (Fonds Régional d’Art Contemporain, les structures culturelles intercommunales, les autres centres d'art en France et en Europe, les musées, Ecoles d’Art, galeries...), avec lesquels il initiera des projets transversaux. Le réseau culturel départemental constitue, par son dynamisme et son savoir-faire, un interlocuteur et un partenaire incontournable.

  Le projet permettra également de procéder à la réhabilitation d’un ensemble immobilier fortement dégradé, situé au cœur du Village médiéval, doté d’un remarquable jardin méditerranéen structuré en restanques, laissé à l’état d’abandon et constituant un des derniers éléments patrimoniaux de cette nature.

  Enfin, cette opération participera également à la redynamisation du commerce de proximité constituant le tissu économique du village, par l’activité induite du site.

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Le projet de création d’un Centre d’art contemporain est né de la volonté de Grimaudois passionnés d’arts, convaincus que la culture doit accompagner le quotidien d’une Collectivité souhaitant développer son potentiel culturel.

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4.2 Le contenu du projet: enjeux et objectifs

Les objectifs assignés au projet s’articulent autour de deux axes : le premier est fondé sur les actions de transmission de l’art contemporain (diffusion, pédagogie, exploration éducative, édition...), le second concerne le lien que le Centre d’Art doit entretenir avec la création vivante (programmation et soutien à la production d’œuvres).

Objectif n° 1 : Promouvoir et diffuser l’art contemporain

« L’Hôtel des Arts de Grimaud » a pour mission principale de promouvoir l’art contemporain dans le champ des arts visuels et de permettre sa diffusion auprès des publics les plus diversifiés.

Sa vocation première est donc de faciliter l’accès à l'Art en milieu rural, à partir d’outils de médiation adaptés. Différents projets et événements seront déployés dans le cadre d’un programme global de sensibilisation afin d'impliquer les populations locales et touristiques.
Il sera proposé tout au long de l’année un calendrier artistique éclectique s’adressant aux différents publics. Ce programme invitera à découvrir les œuvres d’artistes confirmés ou en devenir, professionnels ou amateurs, dans les domaines des arts visuels, plastiques et graphiques de la scène contemporaine.

Ainsi, seront mise en œuvre de façon régulière des expositions temporaires:

- d'envergure nationale ou internationale, thématiques ou autour d'un artiste,
- de mise à l'honneur d'artistes habitant la Région PACA et le Département du Var, - de travaux d'étudiants des beaux-arts,
- de travaux d'élèves des groupes scolaires de la Commune et de ses environs...

De même, une participation à des expositions Hors les murs complétera cet important programme d’expositions. De part sa situation géographique enclavée, le Golfe de Saint-Tropez se trouve tenu éloigné des grands centres artistiques départementaux et régionaux (Toulon, Nice, Draguignan...). Cette réalité conduit à développer des actions décentralisées afin de toucher un public plus large encore. Des projets Hors les murs seront menés sur l’ensemble du département, dans le cadre de partenariats avec les Centres culturels majeurs du territoire, les musées, les centres sociaux, les associations, les Universités et les établissements scolaires.

• Un Centre d'art pour tous les publics....... :

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La mise en place de circuits de découverte suscitant la curiosité et adaptés aux différents publics, permettront d’encourager l’esprit d’ouverture et fourniront des pistes de réflexion propres à chacun.

Ce programme d’expositions temporaires sera complété par des projections spécifiques et d’autres événements artistiques. Le Centre doit catalyser l’intérêt grandissant du public pour l’art tout en s’ouvrant sur les démarches innovantes qu’explorent les artistes aujourd’hui pour penser la culture.

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• Un Centre d’art pour les publics adultes.......... :

Un journal gratuit traduit en quatre langues (français/anglais/Italien/Allemand) comprenant un texte de présentation ainsi que des notices sur les œuvres présentées, sera proposé à chaque visiteur afin d'approfondir la découverte de l'exposition.

Des rencontres organisées avec les artistes sous forme d’échanges libres, impliquant des croisements avec d'autres disciplines, se dérouleront de manière régulière pour les publics désireux d’avancer dans leur propre positionnement à l’Art.

Sur un schéma plus intimiste, des visites commentées en petit groupe seront également organisées par l’équipe d’animation du Centre, ponctuées par un échange privé avec l’artiste autour d'une pause café ou récréative.

Un cycle de conférences permettra au plus grand nombre de s'immerger dans les problématiques liées à l'art et plus particulièrement à l'art contemporain. Des ateliers d'analyse d'œuvre se tiendront sous l’égide de conférenciers ou d’historiens d’art.

Des stages pour adultes, consacrés aux arts plastiques, graphiques et visuels, seront animés par des artistes plasticiens pour des « workshops » et ateliers spécifiques.

Un espace de documentation ouvert à tous permettra de compléter l’éventail des animations pédagogiques proposées.

• Un Centre d’art pour les jeunes publics.......... :
Les jeunes affirment de plus en plus tôt leurs goûts pour les loisirs et revendiquent précocement une

autonomie culturelle qui s'exprime dans la musique, la danse, le dessin, la vidéo, les réseaux, etc...

De fait, les actions en direction du « jeune public » constitueront un axe fort d’intervention de la future Cité d’Arts et les choix artistiques proposés prendront en compte les thèmes culturels qui motivent les jeunes. Cette recherche de « séduction » devra s’appuyer et développer le travail déjà initié localement par le Conservatoire à Rayonnement Intercommunal en matière musical, de danse, d’art plastic et dramatique (cf. page 11).

Dans cette perspective, une attention particulière sera portée aux relations entre le Centre Culturel et les établissements scolaires pour y multiplier les échanges artistiques.

Entre jeu et expérimentation, un « atelier-enfant » proposera des activités ludiques pour éveiller la curiosité et l'imagination des enfants. Ces temps d’expression permettront de découvrir le langage des formes. Cet espace sera aussi l'occasion de partager en famille le plaisir de créer et de s'exprimer.
La visite guidée dans les salles précèdera la séance pratique en atelier.

• Un Centre d’art pour les scolaires et les A.L.S.H........... :

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Un cycle de lectures avec la participation des artistes sera également proposé, sur diverses thématiques dont celle de l’histoire de l’Art.

Des projets plus spécifiques seront proposés aux établissements scolaires partenaires, pour développer Hors les murs des actions d’initiation aux techniques du dessin, de la représentation.

Objectif n°2 : Soutenir la jeune création artistique

En complément de ce qui précède, le Centre d’Art aura pour autre mission fondamentale de soutenir la jeune création, par une politique d’accueil et de résidence d’artistes, la production d’œuvres et de livres d’artistes.

• Une politique d’accueil en résidences :

Les résidences d’artistes sont une pratique particulièrement développée par les programmateurs culturels. Pour quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, les artistes viennent pour expérimenter, produire une œuvre ou préparer une exposition.

Ce mode d'aide à la création permet donc de proposer à des artistes les espaces et les moyens pour concevoir et réaliser une œuvre nouvelle. Le résultat est ensuite présenté au public avec des conditions exceptionnelles d'échange entre artistes et public.

Les artistes accueillis en résidence dans l’Hôtel des Arts devront donc présenter un projet artistique et définir l’objet de leur recherche pendant leur séjour. La sélection des candidats s’effectuera sur cette base par une commission paritaire, composée de représentants de la Collectivité, des partenaires institutionnels, d’artistes locaux et du délégataire gestionnaire du service public (cf. mode de gestion de l’équipement p.25).

Des unités logements meublés de 25m2 (chambre, salle de bains) seront mises à disposition des pensionnaires sélectionnés et le Centre offrira aux artistes accueillis un accompagnement intellectuel et logistique (atelier de création, espaces d’exposition, moyens techniques...), afin de leur permettre de mener à bien leur projet dans un contexte culturel enrichissant.

En contre partie, les pensionnaires seront invités à participer aux activités du Centre d’Arts, voire à en susciter, selon des modalités propres à leur discipline. Ils présenteront leur œuvre sur le site pendant la durée du séjour. De même, ils s’engageront à réaliser des interventions auprès des écoles, collèges, lycées ou universités à l’échelle du département, ainsi qu’auprès du public de la Cité d’ Art.

L’accueil d’artistes en résidence sera donc aussi l'occasion de provoquer des rencontres sous forme de débats, de formations ou d'ateliers, avec les publics amateurs, les enfants, les habitants.... Cette notion d'échange est essentielle et constituent souvent la meilleure des médiations. Amener les artistes à créer sur place permet une forte implication locale et une richesse d'échanges inégalable.

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Enfin, des stages de perfectionnement s’inscrivant dans le cadre de cursus de formation de plus long terme pourront être organisés à la demande.

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La diffusion des interventions et des productions doit s’adresser aux publics locaux, plus facilement mobilisables grâce aux relations que l'on peut développer avec les associations, les clubs, les écoles et les particuliers, mais aussi s’effectuer à l'échelle du département et de la région.

L'accueil d'écrivains et d'autres types d'artistes (musiciens par exemple si des locaux de répétition sont aménagés) sera également envisagé. Des échanges internationaux avec d’autres pôles culturels majeurs en Europe pourront se mettre en place progressivement. De même, l’accueil en résidence de chercheurs et/ou d’étudiants sera fortement souhaité en collaboration avec les universités partenaires.

La résidence est donc un formidable outil d’intégration de la création artistique sur un territoire et doit se concevoir comme un moment vivant, habité, qui multiplie les occasions d’échanges fructueux, à la fois pour les artistes et pour le public. L’Hôtel des Arts de Grimaud doit être un lieu de vie et de culture avec des rendez-vous réguliers, et être identifié comme tel par la population.

• Offrir un lieu d’expression aux créateurs locaux:

Soutenir la création artistique passe aussi par l'offre de lieux et de temps de diffusion aux artistes.
Une des problématiques exprimées par la majorité des associations de jeunes créateurs est la nécessité de donner aux artistes des lieux d’expression. Le propre des artistes est de donner à voir ou à entendre leurs œuvres dans le plus grand nombre d'endroits possibles et devant le public le plus étendu possible.

En tant que pôle de diffusion artistique la Cité des arts répondra à cette nécessité par une programmation culturelle offrant des temps d’expression aux artistes locaux recensés sur le territoire et ses environs.

• Favoriser la mise en réseau des ateliers locaux de pratiques artistiques :

Parallèlement, le Centre doit être un élément fédérateur des multiples ateliers d’artistes dispersés sur le territoire, qui constituent une véritable richesse locale. Des artistes présents sur un espace géographique c'est autant de possibilités offertes pour, d’une part, s'appuyer sur une diffusion de proximité et d’autre part, développer des ateliers de pratiques artistiques. Mis en réseau, ces ateliers constituent un support d’animation culturel du territoire, nécessaires à la création locale et complémentaire au projet du Pôle culturel.

C’est pourquoi, un recensement des artistes vivant et travaillant sur leur territoire du Golfe de Saint- Tropez et de ses environs sera effectué par l’équipe gestionnaire du futur Centre. Ce dénombrement permettra également de repérer et lutter contre l'isolement des certains créateurs.

• Rechercher une nécessaire complémentarité entre Amateurs et Professionnels :
Chaque art est pratiqué par des amateurs et par des professionnels, par des artistes locaux et par des

créateurs de renom international.

Les pratiques amateurs se sont développées ces dernières années, notamment sous l'effet de l'élévation du niveau scolaire, de la réduction du temps de travail et de l'allongement du temps de la retraite. L'enjeu de ces pratiques amateurs est artistique car elles sont souvent un vivier d'innovation pour les professionnels. Leur prise en compte sera donc une des premières préoccupations du futur Pôle culturel.

Bien que porteuses de valeurs sociales indéniables, les pratiques amateurs ne peuvent évidemment pas être comparées aux ensembles professionnels. Les premiers ne remplaceront jamais les seconds, et les deux propositions complémentaires doivent coexister et se rencontrer.

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Pour intensifier ces liens, le Centre d’art contemporain proposera des rencontres régulières de « pratiques amateurs », dans le double but de partager des connaissances et de concourir à l'animation du territoire.

Objectif 3 : La constitution progressive d’un fonds

Au fil des expositions temporaires présentées par l'Hôtel des Arts, des œuvres pourront être acquises par le gestionnaire du site afin de constituer progressivement une collection interne, dont la fondation demeurera propriétaire.

La constitution de cette collection permettra au Centre culturel de s’enrichir d’œuvres diverses qui seront présentées au public lors d’expositions temporaires ou faire l’objet de prêt dans le cadre d’expositions Hors les murs.

Elle permettra également de soutenir la création locale et la diversité des modes de création artistique.

Parallèlement, les artistes accueillis en résidence au sein de l’Hôtel des Arts, feront don à la fondation d’une œuvre produite par eux dans le cadre de leur séjour en contre partie des moyens mis à leur disposition par le Centre pour conduire leur projet artistique.

Objectif 4 : Un pôle culturel appelé à devenir une institution de référence

L’Hôtel des Arts de Grimaud sera le seul Centre d'art contemporain de cette importance dans un périmètre géographique étendu à l’ensemble du littoral des Maures. De fait, il entend devenir une institution de référence à l’échelle du département et de la Région PACA. Il doit être identifié par tous comme un lieu d'accueil (artistes en résidences, étudiants travaillant sur l'art contemporain, élèves en formation initiale et/ou universitaires...), d'échanges, de connaissances et d'apprentissages avec pour but de sensibiliser un vaste public à l'art moderne et contemporain.

L’Hôtel des Arts de Grimaud doit tirer profit de son implantation en zone rurale, en se positionnant à la fois comme un support d’expression artistique, mais aussi comme un laboratoire pleinement engagé auprès des artistes et soucieux d'établir, dans une logique de proximité, un réel dialogue avec tous les publics qu'il accueille.

Grâce à un programme d'activités variées s'adressant à tous les âges (cf. § 4.2.1 « Promouvoir et diffuser l’art contemporain », page 21), l’équipe d’animation spécialisée du futur Centre travaillera à développer le plaisir, la connaissance et la compréhension de l'art contemporain. Il sera mis à la disposition des visiteurs toutes les informations nécessaires pour découvrir le travail des artistes et s'approprier leurs œuvres. Cet effort de sensibilisation pourra, le cas échéant, être accentué grâce à une programmation s’ouvrant à d'autres disciplines artistiques, comme la danse contemporaine, l’histoire de l'art, la littérature (roman, essai, poésie, théâtre), restauration d’œuvres d'art...

La Cité d’arts devra prendre l’initiative d’explorer et d’expérimenter de nouvelles formes de coopérations avec les équipements et institutions qui semblent les plus adaptés à des actions concertées, notamment par la mise en œuvre d'un travail en réseau et en partenariat. Dans ce cadre, des liens seront recherchés avec les structures culturelles régionales et départementales dans l'objectif de trouver des complémentarités en terme d'offre culturelle et de mobilité des publics.

Dans cette perspective, une réflexion commune sera proposée au Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC/PACA) dans le but de développer une complémentarité des programmes de sorties culturelles proposées aux publics. Ces rendez-vous optimisés permettront d’élargir considérablement l’éventail de nos programmations individuelles, de découvrir les expositions et les événements artistiques

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présentés dans les structures partenaires et de favoriser la découverte des lieux artistiques majeurs de la région.
Dans le même esprit, une étroite collaboration sera recherchée avec l’Hôtel des Arts de Toulon, partenaire incontournable de par son dynamisme et son rayonnement culturel. A ce titre, il pourra être proposé une coordination des programmations, mais aussi une mise en commun de moyens pour amélioration de la circulation de l'information et accompagner des projets de création et de diffusion artistique pilotés isolément.

De manière plus générale, la recherche de partenariats avec d’autres Centres d'art en France et en Europe permettra de créer une synergie créative et contribuera a consolider le rayonnement attendu du futur pôle artistique de Grimaud.

4.4 Le mode de gestion de l’équipement

La gestion et à l’animation du site sera assurée par une équipe spécialisée, structurée autour d’un schéma organisationnel standard, composé :

- d’une équipe permanente constituée:

d’une Direction générale ;
d’un Responsable production des expositions et opérations événementielles ; d’un Chargé d’accueil en résidence et publics ;
d’un Chargé de Communication, presse et éditions ;
d’un responsable Accueil, administratif et standard ;
d’un poste de Secrétariat ;
d’un poste d’entretien du bâtiment et du parc.

- d’une équipe vacatairecomposée de 3 chargés d’animation pour Ateliers pédagogiques

L’aménagement et la gestion de futur pôle culturel sera confié à une société publique locale ou à un prestataire spécialisé, par l’intermédiaire d’une délégation de service public2 ou d’un contrat de partenariat public-privé3. En effet, la qualité des prestations publiques souhaitées implique de confier en tout ou partie à des professionnels, le soin de financer, de concevoir, de restructurer le bâti existant, mais aussi de maintenir et de gérer le site ainsi que ses services afférents, dans un cadre contractuel global de longue durée et selon les prescriptions visées ci-dessus.

2 En France, la délégation de service public (abrégé en DSP) est l'ensemble des contrats par lesquels une personne morale de droit public confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé dont la rémunération est substantiellement liée au résultat d’exploitation du service. C'est une notion de droit français.

3 Le contrat de partenariat public-privé est une opération permettant à l’Etat, à une collectivité ou à un établissement public de l’Etat de confier à un tiers, pour une durée déterminée, une mission globale relative à la conception, la réalisation et au financement d’un ouvrage participant à la gestion d’un service public, en échange d’une rémunération déterminée pour la durée du contrat. La rémunération de la personne privée est assurée par un « loyer » payé par la personne publique pendant une longue durée et permet de partager les risques et les bénéfices de manières intéressantes pour les deux parties.

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3. Le choix du site

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3.1 Un emplacement stratégique

L’ensemble immobilier « Les jardins de Grimaud » est situé au sein de l’armature urbaine du village ancien de Grimaud et en constitue un élément patrimonial fort. Il est positionné aux abords immédiats de la RD 558 constituant le principal axe routier traversant de l’agglomération.

Cette voie concentre un grand nombre de commerces divers de proximité, d’équipements et de services publics. Ainsi, sur un rayon de moins de 200 mètres autour du site, on dénombre :

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En matière d’équipement public :

Le parking public couvert des « Terrasses de Grimaud » situé aux abords de la RD 558, comptant 130 places de stationnement, répartie sur 4 niveaux souterrains ;
Le parking public couvert de « Beausoleil » comptant 20 places de stationnement ;
Un parking public aérien situé sur la place neuve, comptant 40 places de stationnement ;

Un ascenseur panoramique public permettant d’accéder à la partie haute du village perché ; En matière de service public :

L’Office du Tourisme ;
Le musée des arts et traditions populaires ;
Le bureau de Poste ;
Le siège principal de la Police Municipale ;
Le Centre communal d’action sociale ;
Une structure d’accueil Crèche-Halte garderie ; L’antenne territoriale du Conseil Général du Var ;
Les salons de réception de l’espace public de Beausoleil ; La bibliothèque municipale ;

En matière de commerce et d’activités :

4 restaurants dont un « étoilé » au Guide Michelin ; 1 brasserie ;
1 crêperie ;
1 pâtisserie – salon de thé ;

1 boulangerie ;
1 boucherie-charcuterie ; 1 épicerie ;
1 tabac-presse
1 étude notariale ;
1 Pharmacie ;
2 salons de coiffure ;
1 fleuriste ;
1 cabinet comptable ;
5 agences immobilières ; 3 galeries d’art ;

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Parc de stationnement public

Bureau de Poste

C.C.A.S Ascenseur public

Zone commerciale

Restaurant

Maison du Territoire Conseil Général

ENSEMBLE IMMMOBILIER «LES JARDINS DE GRIMAUD »

Zone commerciale

Office de Tourisme

Police municipale

Restaurants

Parc de stationnement public

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Espaces publics (Salons, salles d’exposition, auditorium...)

Zone commerciale

L’ensemble immobilier « Les jardins de Grimaud » se situe donc au cœur d’un tissu commercial relativement dense et diversifié, à proximité immédiate (moins de 200 mètres) d’espaces de stationnement publics offrant une capacité d’accueil cumulée de 180 places, et des services publics divers concourant à l’animation du secteur urbain.

3.2 Un site exceptionnel à protéger et à valoriser

Le bâtiment central domine un jardin d’agrément d’une remarquable qualité paysagère, planté de végétaux locaux et de quelques beaux arbres. Il se développe en restanques successives et offre un panorama exceptionnel vers le Sud et la plaine de Grimaud / Cogolin.

Les restanques forment des cheminements typiques des jardins des collines provençales.

De façon plus générale, l'art des jardins a marqué l’histoire et la culture provençale. Ainsi, s’est perpétué au fil des ans un patrimoine vivant, fait de découvertes botaniques, de savantes géométries végétales, de rocailles, ou au contraire de perspectives, d'axialité et d'alignements ; de bassins, de fontaines et autres décors sculptés, dans lequel des styles et des modes se sont fixés et personnalisés.

Depuis, le tourisme a transformé cette région qui, en un siècle, a plus changé qu'en mille ans. Pourtant, si les marais du littoral sont devenus marina, les jardins pittoresques de la Côte d'Azur existent toujours grâce, notamment, à la passion de quelques propriétaires privés.

Le parc de l’ensemble immobilier « Les jardins de Grimaud », dont il a inspiré le nom, entre dans cette catégorie des « jardins méditerranéens pittoresques ». Créé au début du XXIème siècle, ce jardin d’agrément singulier à Grimaud a été conçu selon l’approche ornementale en vogue au XIXème siècle, où les matériaux « pauvres » de la région ainsi que les anciennes structures agricoles telles que les cabanons, pigeonniers, restanques... sont mis en valeur à des fins artistiques et bucoliques (cf. planche K, page suivante).

libre » à cette époque.

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Ce type de jardin restitue ses lettres de noblesse à l’Olivier. Outre de beaux spécimens hérités d’Oliveraies du XVIIIème siècle, le jardin comporte également, en tant qu’ensemble paysager, plusieurs espèces racontant l’engouement pour l’exotisme survenu durant les siècles passés (fin XIXème et début XXème). La présence de palmiers dattiers, du Yuka et autres figuiers de barbarie évoque ce penchant provençal et méditerranéen pour l’exotisme et le « jardin

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Ce jardin constitue un des derniers éléments patrimoniaux de ce type recensé à l’échelle du territoire communal. Victimes d’une pression foncière toujours plus grande, cet héritage culturel tend à disparaitre progressivement de nos paysages.

Quelques jardins privés subsistent encore sur la Commune de Grimaud dont les propriétaires acceptent quelques fois d’en ouvrir l’accès aux visiteurs, dans le cadre de parcours de découverte du patrimoine, initiés et animés par les équipes du Service « Culture et Patrimoine » de la Collectivité.

S’il est rendu public, ce jardin particulier, pièce du patrimoine naturel grimaudois, pourra alors éclairer ses visiteurs sur toute une époque passée, qui consacra justement la vie au jardin.

Véritable théâtre vivant faisant appel à la sensibilité et à l'imagination de tous, cet écrin naturel constituerait également un exceptionnel support d’exposition d’œuvres, ouvert au public et à découvrir librement dans le cadre d’une « promenade » artistique.

« Les lieux patrimoniaux gagnent à compléter leurs spécificités botaniques ou architecturales par une programmation d'œuvres en extérieur. Cela renforce leur attractivité, notamment touristique, en mêlant la puissance évocatrice du patrimoine à la vitalité de l'art contemporain.... » Daniel BUREN.

Planche k : Vue sur jardin et pigeonnier depuis les terrasses de la piscine.

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1. Le parti d’aménagement

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1.1 Données architecturales et urbaines :

Le volume sur rue n’est pas en accord avec le gabarit général de la voie. La hauteur de la « tour » s’accorde difficilement avec le petit volume du bar – restaurant et avec les bâtiments voisins en R+2.

La Commune de Grimaud a toujours souhaité, dans les constructions nouvelles ou les réhabilitations effectuées en centre-ville, conserver une image architecturale régionaliste. Néanmoins, il a été convenu de maintenir la hauteur actuelle de la « tour », compte tenu de l’antériorité de l’édifice dans l’armature urbaine du village. Le site étant situé dans le périmètre de protection du Château, le projet définitif sera soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France.

Comme le bâtiment est partiellement enterré (rez-de-jardin et sous-sol) de nombreux espaces sont sans lumière naturelle et ne peuvent être pris en compte comme des surfaces utiles dont on dispose pour la restructuration mais simplement comme des espaces techniques.

Surfaces exprimés en “ hors œuvre nette “

1.2 Données programmatiques:

Cet espace d’exposition et de création accessible à tous, aura pour vocation de constituer un lieu de découverte, d’échanges culturels et de rencontres artistiques. Ce pôle réunira en un même lieu des ateliers de création, des espaces d’exposition et des unités d’hébergement permettant de recevoir des artistes en résidence, des étudiants en arts mais aussi des chercheurs, des scientifiques, des conférenciers...

Le pôle culturel ne devra pas se contenter de présenter des expositions, mais il devra aussi rendre plus

transparente la création artistique en donnant accès aux ateliers où les artistes travaillent.

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